[START-UP NEWS] Une Silicon Valley au milieu de l'océan... et 5 autres actu à lire quand on est entrepreneur

Deux entrepreneurs américains veulent lever 27 millions d'euros pour recréer une Silicon Valley dans les eaux territoriales internationales.Et aussi : un plaidoyer pour le faciliter le financement participatif en France; une collecte participative réussie par Le Slip Français; une cabine d'essayage française qui s'exporte au Japon; ou encore, une plateforme d'e-commerce indienne qui lève 10 millions d'euros...
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? L'idée plus forte que le projet américain de «visa entrepreneur»
Obtenir un visa de travail aux Etats-Unis est, pour le moins, compliqué. Et si le Congrès américain réfléchit actuellement à permettre aux étrangers qui voudraient fonder leur entreprise sur leur sol d'accéder plus facilement au précieux sésame, les conditions d'attribution du futur «visa entrepreneur» qui se dessine restent drastiques. Confrontés à ce problème administratif qui limite le recrutement de talents étrangers, deux entrepreneurs de la Silicon Valley proposent une solution simple : s'installer dans les eaux territoriales internationales, qui échappent au droit américain.

Leur projet, baptisé Blueseed, consiste à recréer sur un navire de croisière -qui pourrait prendre la forme d'une île- tout l'écosystème favorable aux start-up. Ils accueilleraient des entrepreneurs étrangers à la tête de jeunes pousses en phase d'accélération. Ils trouveraient sur le bateau des bureaux et des logements, mais aussi des cafés et des parcs. Selon le Los Angeles Times, Max Marty et Prem Uppaluru cherchent à lever 27 millions de dollars pour donner le coup d'envoi à ce projet en gestation depuis plus d'un an, qui compterait actuellement 300 entreprises-clientes potentielles.


(source : CBS San Francisco)
 

? L'ambition des promoteurs du crowdfunding en France
Les principaux acteurs du financement participatif en France ont collecté 40 millions d'euros l'an dernier, affectés à 60.000 projets, selon Financement Participatif France. Cette association de promotion du crowdfunding, fondée il y a quelques mois, milite pour faire connaître ce mode de financement en France, établir un code de déontologie et pousser le législateur à assouplir les règles qui régissent actuellement cette activité en France. En cause : la limitation du nombre d'investisseurs participant à un tour de table collaboratif à 150, pour lever entre 100.000 et 5 millions d'euros.

Au-delà de ce nombre de participants, l'opération devient une «offre au public» au regard de la loi. Fleur Pellerin, la ministre de l'Innovation et de l'Economie Numérique, a déjà manifesté son intention de «faire sauter les verrous réglementaires pour faciliter ce type de financement» nouveau. Mais la réforme qu'elle appelle de ses v?ux ne pourra se faire sans modification préalable de la directive européenne Prospectus et Transparence, avec un délai de plusieurs mois -voire années. Aux Etats-Unis, un cadre législatif révisé pour favoriser les levées de fonds participatives («Jumpstart our Business start-ups Act», ou JOBS Act) a été adopté il y a un an avec une majorité bipartisane au Congrès.
(source : Les Echos)

? La mobilisation réussie pour le Slip Français qui sent bon
Les posts militants pour participer au financement du dernier produit du Slip Français qui ont défilé sur les réseaux sociaux ces derniers jours ont été efficaces : le montant de 10.000 euros nécessaire à la production du «slip qui sent bon» a été atteint ce vendredi sur la plateforme MyMajorCompany. Pour mémoire, si vous avez manqué ce buzz, et les précédents générés par le Slip Français : cette jeune pousse lancée il y a un an et demi s'est fait connaître lors de la campagne présidentielle, grâce à une communication mixant réseaux sociaux et argument du «Made in France» (en Dordogne, précisément). Appelant à «faire progresser la science» (sic) à l'occasion de la Journée de la Femme le 8 mars dernier, elle a ouvert une collecte pour développer l'Indomptable, un slip tissé avec des micro-capsules de parfum, en expliquant comment serait affecté le budget sollicité (création de l'odeur avec un parfumeur, adaptation de la solution de micro-encapsulation, tests dermatologiques, fabrication et stock).

Parmi les 185 contributeurs séduits, 108 ont versé 35 euros pour recevoir l'un des premiers exemplaires du «slip qui sent bon». Une trentaine a accepté de participer à hauteur de 65 ou 100 euros pour que l'objet soit brodé à leurs initiales ou noms complets. Une personne a déboursé 250 euros pour que son exemplaire personnalisé de l'indomptable lui soit livré à domicile par un coursier en slip. Enfin, le contributeur à 1000 euros deviendra l'égérie du modèle.
(source : MyMajorCompany)

? La cabine d'essayage française qui s'exporte au Japon
Flipmylook a lancé une application d'essayage virtuel de vêtement l'an dernier, tout en cédant sa technologie sous licence. Après avoir convaincu les marques Kultes et Nunettes de l'adopter, elle vise le marché japonais, où elle a noué un partenariat avec 111 Studio. Surfant sur la tendance de la boutique connectée, elle entend y implanter des bornes iPad en magasins.
(source : Presse Citron)

? Le tweet motivant de la «mamie du (french)web»
Catherine Barba, entrepreneure (actuellement dans le conseil en web-to-store) et chef d'un groupe de réflexion aux Assises de l'entrepreneuriat :

(lire l'article cité sur Entrepreneur.com)

? Le site d'e-commerce indien qui cartonne
Après avoir précédemment levé 15 millions de dollars, la start-up indienne ShopClue, lancée il y a moins de deux ans, vient de réussir un nouveau tour de table, à 10 millions de dollars. Ces fonds apportés par Helion Venture Partners, Nexus Ventures et Teruhide Sato (le patron de Netprice.com) doivent lui permettre d'étendre son service de commerce en ligne au-delà des 7800 villes et villages indiens actuellement desservis. La plateforme revendique 4 millions de visiteurs uniques par mois.
(source : The Next Web)

 

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Commentaire 1
à écrit le 24/04/2013 à 17:21
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