Dégât des eaux : Une catastrophe courante en France

Avec plus d’un million de cas recensés chaque année, les dégâts des eaux représentent près de la moitié du total des sinistres habitations en France (41%). Les causes sont diverses, pour ne citer que la négligence et le retard dans la résolution des problèmes de plomberie. Certes l’assurance habitation couvre une partie ou la totalité des réparations, mais il vaut mieux prévenir que guérir la catastrophe.
(Crédits : DR)

Le coût d'une remise en état après un dégât des eaux

Un dégât des eaux est de loin plus grave qu'une simple fuite. Un tuyau endommagé, un robinet défectueux ou des toilettes bouchées peuvent avoir de lourdes conséquences comme la formation de moisissures et la fragilisation de la structure du logement. De plus, le sinistre peut toucher plusieurs parties de la maison, dont le plafond, le mur, le plancher, les vides sanitaires, etc.

Les frais de réparation se situent généralement entre 2 000 et 3 000 €, mais peuvent s'élever à 8 000 € selon l'ampleur des dommages. Rien que le nettoyage et la déshumidification coûtent entre 30 et 70 € par mètre carré. Pour la mise en peinture, il faut compter entre 25 et 35 € par mètre carré. Mais la partie la plus chère reste la remise en état du plancher, qui peut coûter plusieurs centaines d'euros, voire plus. C'est pourquoi les propriétaires les plus avertis optent pour un parquet en bambou. En effet, l'installation d'un revêtement de sol en bambou aide à limiter les dégâts en cas d'excès d'eau qui se propage dans le domicile.

Contrairement au bois qui gonfle et gondole en cas d'humidité, le bambou absorbe l'eau sans se déformer et sans moisir. En plus, il s'agit d'un matériau écoresponsable et plus sain. Le plancher en bambou s'affirme de plus en plus comme une véritable tendance grâce à son charme naturel, mais aussi à son imputrescibilité et son petit prix. Il coûte effectivement moins que le chêne alors qu'il résiste nettement mieux à un dégât des eaux, voire à une inondation. Pour réduire encore plus les dépenses liées aux travaux de remise en état, il convient de comparer plusieurs devis de professionnels et suivre toutes les démarches nécessaires pour bénéficier d'une indemnisation. L'évaluation des dégâts par un expert est aussi indispensable s'ils sont importants.

Les bons réflexes à adopter pour prévenir les fuites d'eau

Un dégât des eaux peut vite perturber le quotidien des occupants du logement sinistré et provoquer des pertes non négligeables. Outre la fragilisation structurelle de l'habitat, l'excès d'eau peut notamment endommager le mobilier, des documents importants et des objets de valeur. À noter que si l'incident est dû à une autre cause que celle de l'eau du robinet (mauvaise étanchéité, gouttière défectueuse, etc.), la garantie dégâts des eaux de l'assurance habitation n'en couvre pas les conséquences. C'est pourquoi la prévention demeure la meilleure solution à déployer.

Dès que les fuites d'eau sont identifiées, il ne faut pas attendre une seconde pour les réparer. En cas de remontée d'eau dans l'espace souterrain, le meilleur réflexe à avoir est de contacter immédiatement une entreprise spécialisée en pompage, inondation des sous-sols ou caves. En outre, il est important de contrôler l'état des joints ainsi que l'étanchéité globale de la maison pour pouvoir agir avant que la situation ne devienne incontrôlable. L'entretien régulier des gouttières, des arrivées et des évacuations d'eau est une mesure de prévention à privilégier. Il est également recommandé d'adopter l'habitude de couper l'eau en cas d'absence.

La procédure à suivre pour être indemnisé en cas de dégât des eaux

Avant tout, il est essentiel de ne pas confondre dégât des eaux et inondation due à une catastrophe naturelle. Cette dernière est couverte par la garantie catastrophe naturelle et non par l'assurance habitation. Chaque compagnie d'assurance est libre de fixer les modalités d'indemnisation. Mais en général, le montant de la prise en charge dépend de l'ampleur des dégâts et de la durée envisagée pour la remise en état. Si les conséquences sont moindres, une télé-expertise peut suffire dans le cadre de la constatation du sinistre. Si les réparations sont susceptibles de coûter plus de 1 000 €, un expert doit être mandaté pour constater sur place les dommages, déterminer les causes et dresser la liste des pertes matérielles.

Il faut ensuite rédiger le constat de dégât des eaux à l'attention de l'assureur pour lui informer de l'incident et lui demander une indemnisation. En référence à l'article L. 113-2 du Code des assurances, l'assuré doit envoyer le constat de dégât des eaux dans les 5 jours ouvrés qui suivent le sinistre. Au-delà de ce délai, il faut fournir un motif valable du retard de déclaration à la compagnie d'assurance. Celle-ci étudie le cas et définit le montant de la prise en charge en conséquence. Pour finir, il vaut mieux attendre le retour de l'assureur avant d'entreprendre les travaux de réparation.

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