Il est de plus en plus difficile pour les entreprises de se financer auprès des banques

Germain Simoneau, le fondateur d'Isodev, a récemment dit que « Je pense qu'il sera de plus en plus difficile pour les PME d'accéder à un financement, ce qui représente une menace pour leur croissance ». Dans ce contexte, beaucoup de questions sont posées par les acteurs. Qu’en est-il réellement de cette situation ? Quelles sont exactement ces difficultés qui bloquent les financements ?
(Crédits : DR)

Quelles alternatives aux banques, ces créancières trop exigeantes ?

Dans un discours désormais célèbre, le président Macron a parlé en 2022 de "la fin de l'abondance et celle des liquidités sans coût". Par ailleurs, des chroniqueurs de tous bords s'inquiètent de l'éclatement d'une bulle spéculative qui terrasserait l'économie avec plus de force que la crise de 2009. Inutile se montrer d'un pessimisme outrancier pour constater que les nuages s'amoncellent sur l'économie mondiale : guerre en Ukraine, ralentissement économique chinois dû à une politique zéro-Covid apparemment interminable, pénuries diverses (semi-conducteurs notamment) ...
Toutes les crises passées montrent qu'un contexte économique incertain signifie, au minimum, la fin de l'abondance des crédits. Dans le marasme économique qui s'annonce, on peut se demander quelles sont les perspectives du financement pour votre entreprise par les banques... et s'interroger dès à présent sur les alternatives d'octroi de prêts.




Une situation internationale de crise cause un risque de tarissement du crédit

Les causes de l'incertitude économique à venir vous sont déjà connues, ses effets sur la frilosité des établissements de crédit quant à prêter également. Certes, les banques centrales disposent de puissants leviers pour augmenter la circulation des liquidités en cas de crise. La BCE (Banque Centrale Européenne) a notamment mis en place des politiques monétaires non conventionnelles fondées sur les "Long Term Refinancing Operations", abrégées en LTRO. Pour résumer, ces dernières consistent à prêter à taux très bas aux acteurs traditionnels du financement pour qu'ils puissent à leur tour faire crédit aux particuliers et aux entreprises.

Les résultats des précédentes campagnes d'injection de liquidités par la BCE sont plus que mitigés. En 2012, il a été démontré que les efforts accomplis par la BCE avaient surtout servi au rachat de dette souveraine. Les montants en jeu étaient cependant énormes, plus de 1 000 milliards d'euros en 2011 et 2012. L'argent n'avait pourtant, en grande majorité, pas été réinvesti dans ce qu'il est commun d'appeler l'économie réelle. En réponse à ce dévoiement d'aide, la BCE a tenté en 2014 d'instaurer des LTRO ciblées (TLTRO) pour inciter les banques à augmenter leur crédit auprès des particuliers et des entreprises. En vain : cette nouvelle campagne n'a que très faiblement augmenté le débit du crédit et s'est achevée sur un échec.

Ce qu'il faut retenir de ce précédent, c'est qu'en cas de difficultés économiques les établissements de crédit ne vont financer qu'à reculons votre TPE ou PME. Même les politiques les plus généreuses ne sauraient venir à bout de la méfiance des groupes bancaires vis-à-vis des crédits risqués. Même quand les banques, vous demanderont tout de même 3 bilans pour connaître la viabilité de votre entreprise ainsi que votre résultat net qui devra bien-sûr être positif. La récession économique risque d'exacerber la réticence des acteurs traditionnels du crédit à vous accorder leur confiance. Il serait donc judicieux de vous tourner dès à présent vers d'autres sources d'emprunt.

Évoquons rapidement les Business Angels (une personne physique qui choisit d'investir une partie de ses fonds dans des startups au haut potentiel de croissance et innovante) ainsi que les fonds d'investissements (une entreprise qui investit des capitaux pour soutenir des projets innovants, souvent dans le but de réaliser un profit). Comme vous le voyez dans leurs définitions respectives, ils vont eux aussi chercher des entreprises ultras performantes avec une prise de risque minimum et surtout dans les technologies innovantes. Autant vous dire que si vous êtes un artisan ou commerçant « classique », passez votre chemin...


Le contexte national explique aussi le tarissement du crédit

En France comme en Europe, les pouvoirs politiques s'efforcent de diminuer les risques qui pourraient mettre à mal la stabilité financière. Parmi ces aléas : les créances douteuses détenues par les banques et tristement mises en valeur par la crise de 2009. Il en résulte des crédits accordés avec plus de parcimonie et de prudence.

Le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) est un organisme français sous l'autorité du Ministère des Finances. Il joue son rôle en veillant notamment à ce que les établissements de crédit suivent scrupuleusement des protocoles pour limiter les risques en cas de prêt. Ainsi, dès 2022, les exigences lors de l'établissement des dossiers de prêt ont-elles été revues à la hausse. Désormais, les durées d'emprunt comme les taux d'endettement du débiteur seront limitées. La nécessité d'augmentation de l'apport personnel (quelle que soit la demande) lors de la demande de prêt rime ici avec une inévitable diminution de l'accès au crédit.


Les créanciers traditionnels : des exigences excessives ?



Que ce soit à la création d'entreprise ou au financement des jeunes TPE et PME, les établissements de crédit exigent de l'emprunteur de nombreux engagements pour couvrir leurs risques. L'hypothèque ou le privilège du prêteur de deniers sont des garanties qui, sous des noms différents, aboutissent au même résultat en cas d'impayé : la perte pure et simple de vos biens au profit de l'établissement bancaire. Les biens mobiliers sont soumis à des garanties analogues... et tout aussi pressantes. Dans le cas de l'outillage et des machines par exemple, on l'appelle le gage. Pour les biens incorporels comme les parts sociales, le terme juridique utilisé est "nantissement". Les deux éventualités appellent le risque de perdre définitivement vos biens.

Encore plus contraignante, la caution, qu'elle soit solidaire ou personnelle, engage bien plus que vos seuls biens professionnels. Elle est néanmoins parfois la seule garantie capable de convaincre un établissement bancaire de vous octroyer un prêt.

Eu égard à ces sérieuses menaces, considérez avec prudence l'idée de contracter un prêt chez les créanciers traditionnels. Ces lourdes garanties devraient en tout cas vous suggérer l'idée d'éviter de mettre vos œufs dans le même panier quant à votre prêteur. Il a été prouvé en effet que lorsqu'une banque a un monopole de créance sur une société, des effets pervers et paradoxaux apparaissent. Parmi eux, la montée des taux d'intérêt en cas de conjoncture négative, supposé compenser la hausse de disponibilité du crédit pour l'entreprise concernée.


Internet, nouvel horizon pour contourner les prêteurs de fonds traditionnels

Internet, fait heureusement basculer le rapport de forces du côté des entreprises. En augmentant les modalités et les sources du financement, les moyens de court-circuiter les banques se multiplient. Parmi ces nouveaux leviers : les levées de fonds en ligne. Aux yeux du public, ce dernier est trop souvent réduit à une demande de dons. Mais d'autres types de financement existent, sous forme de prêts ou d'entrées dans le capital d'une entreprise. On parle dans ce cas d'investissements alternatifs.

Les fournisseurs de financement alternatif, font partis des entreprises dites de la « Fintechs » (Finance et Technologie), offrent des services plus flexibles et transparents que les institutions financières traditionnelles, avec une plus grande agilité. Le financement alternatif peut être considéré comme une démocratisation de l'investissement en capital-risque car il repose sur plus d'investisseurs, ce qui réduit les frais d'entrée. Cependant, chaque investisseur participant à ce genre de financement n'apportera qu'une fraction de contributions.

Si l'investissement alternatif est assez efficace, encore doit-on être capable de générer une bonne visibilité digitale. Pour améliorer cet aspect primordial pour votre entreprise, il vous faudra du temps ou trouver un partenaire efficace car la tâche est complexe et fastidieuse. Beaucoup de temps pour populariser et faire connaître votre campagne. Une ressource dont votre métier ne peut pas se payer le luxe de manquer. L'intérêt d'une plate-forme comme Ayomi consiste justement à vous décharger de ces tâches chronophages.


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