D'année en année, les événements climatiques extrêmes s'intensifient à une vitesse préoccupante. L'été 2022 a ainsi été marqué par des records de températures, des mégafeux et des épisodes de canicules et de sécheresses d'une intensité inédite. En novembre, les inondations et les pluies torrentielles -qui représentent le premier risque naturel en France- ont engendré des crues historiques dans le Nord-Pas-de-Calais. Selon une récente étude de l'Observatoire de la Protection (IFOP pour Aéma Groupe), la crainte du changement climatique est d'ailleurs citée par les Français juste après celle de la perte du pouvoir d'achat. «Cette inquiétude crée de nouvelles attentes en matière d'engagement et de responsabilité, dans la sphère de l'économie comme dans celle de l'intime, analyse Pascal Michard, Président d'Aéma Groupe. Le modèle économique dominant, orienté vers la seule recherche du profit, est profondément remis en question. C'est pourquoi il est urgent d'apporter des réponses inclusives, systémiques et collectives qui conjuguent efficacement performances économiques, sociales et environnementales. ».
Un plaidoyer pour une économie sociale et solidaire à grande échelle
Fort de ce constat, Aéma Groupe a publié en novembre un plaidoyer ESS (Économie Sociale et Solidaire) qui propose des mesures concrètes afin d'encourager les acteurs publics et privés à passer d'une gouvernance par le profit à une gouvernance par la responsabilité. Protégeant plus de 11 millions de personnes (soit 1 Français sur 6) le quatrième groupe d'assurance français - né il y a bientôt trois ans du rapprochement de Macif et d'Aésio Mutuelle, suivi de l'acquisition d'Abeille Assurances en 2021 et la création d'Ofi Invest en 2022 - s'appuie sur l'expertise historique de ses entités en matière d'économie sociale et solidaire pour proposer une série d'actions à la hauteur de ces enjeux. «En tant qu'acteur mutualiste, il nous appartient d'anticiper l'avenir et de protéger nos sociétaires, adhérents et clients, poursuit Pascal Michard. Mais nous nous devons aussi de faire rayonner un modèle en lequel nous croyons, pour qu'il irrigue l'ensemble de notre économie et l'oriente dans une perspective de long terme. »
Concrètement, le plaidoyer d'Aéma Groupe ambitionne de faire adhérer de nouveaux acteurs à une vision plus responsable et plus solidaire de l'économie en repensant la gouvernance des entreprises. Il soutient des propositions visant à accroître et à sécuriser le financement des acteurs de l'économie sociale et solidaire et à favoriser les coopérations locales. À titre d'exemple, les portefeuilles d'obligations d'Aéma Groupe bénéficient à 91 % d'une analyse environnementale, sociale et de gouvernance (ESG), promouvant ainsi une finance verte permettant d'accélérer l'orientation de l'épargne des Français vers des projets d'investissements responsables et encourageant le développement de politiques durables de financement. Aéma Groupe est ainsi convaincu que c'est en amplifiant ce type de démarches concrètes que les acteurs économiques auront un impact réel et positif sur les indispensables transitions à mettre en œuvre. «La tâche est immense, mais elle reste encore possible, conclut Pascal Michard. Ce n'est que lorsque nous agirons tous ensemble dans une dynamique respectueuse de tous les écosystèmes que nous pourrons enfin penser le long terme et contribuer à un futur désirable.»
« C’est une décision difficile, mais nous avons décidé d'arrêter des "Chiffres et des lettres" » (Stéphane Sitbon-Gomez, France Télévisions)
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