Startups et grandes entreprises : le degré d'émergence comme clé de collaboration !

Réunir la puissance des grands groupes et les atouts des startups représente un potentiel important, devenu un besoin indispensable. Mais de nombreux challenges l’accompagnent et beaucoup l’ont découvert à leurs dépens. Des solutions existent.
Alexandre Ribeiro, CEO et Président de BeTomorrow.
Alexandre Ribeiro, CEO et Président de BeTomorrow. (Crédits : DR)

Le bouillonnement d'idées des startups, leur dynamisme et leur réactivité suscitent toujours l'intérêt des grandes entreprises. De leur côté, avec leur vaste réseau de distribution, la puissance de leur marque et leur capacité d'investissement, les grands groupes déjà installés peuvent aussi faire rêver de nombreux fondateurs de startups.

L'agence BeTomorrow a navigué pendant 20 ans à la frontière de ces deux univers. Elle a apporté des équipes tactiques et agiles à de grands groupes comme Orange ou Omega pour les Jeux Olympiques, tout en consolidant les fondations de startups aux profils variés, telles que Compoz Parfums ou Dronisos qui ont pris leur envol.

Ces expériences révèlent un aspect culturel bien trop sous-estimé dans la bonne compréhension entre équipes de projets émergents et celles des grandes entreprises. Elle est pourtant nécessaire pour faire aboutir ensemble les innovations jusqu'aux utilisateurs :

Avec quel degré d'émergence travaillez-vous ? Quelle place accordez-vous aux solutions que vous ne connaissez pas encore ? Est-ce en accord avec vos attentes mutuelles de collaboration ?

Par exemple, sur la liste des fonctionnalités et services qui seront déployés, quelle part était prédéfinie et quelle part espérez-vous voir émerger pendant le projet ? Souhaitez-vous 10 à 20% d'ajustements, ou 80% de suggestions et de nouvelles opportunités ? Est-ce que l'organisation mise en place est cohérente avec ce choix, y compris les engagements budgétaires et la visibilité demandée ? Si vous vous estimez ouvert aux suggestions, prévoyez leur l'espace adéquat !

Après avoir exploré des degrés très différents d'émergence, adaptés à diverses contraintes, la bonne réponse paraît évidente : le meilleur degré d'émergence est celui sur lequel les parties sont alignées. Un niveau de 20% peut parfaitement fonctionner, 80% aussi ! Les plus grandes frustrations proviennent du décalage : trop de remises en question et de distance prise par rapport au plan initial, ou trop peu d'initiatives et de suggestions.

Entre un grand groupe et une startup, ces visions sont naturellement éloignées. Le plus gros piège : solliciter une startup pour son dynamisme, puis lui demander dès le départ de donner un maximum de visibilité sur les garanties, la conformité et les adaptations spécifiques au groupe. En bref : tuer dans l'œuf sa capacité d'émergence. Cela revient à inhiber les atouts clés de la startup, et en fait ce qui avait motivé la grande entreprise à travailler avec elle.

Si vous souhaitez profiter du meilleur des deux mondes, les équipes tactiques d'agences d'innovation sont précisément là pour aider à trouver ces équilibres, sur ce critère et sur de nombreux autres, tels que les choix technologiques ou la structuration de l'équipe, sur laquelle les réflexions continuent encore d'émerger avec des initiatives comme unFIX.

Commencez dès aujourd'hui par questionner le degré d'émergence idéal perçu par vos partenaires actuels. La réponse pourrait vous surprendre !

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