Usine 4.0 : « Notre objectif est de devenir le leader européen dans l’IoT industriel », Nicolas Babel, CEO d’Ewattch

Créée en 2012 et basée à Saint-Dié-des-Vosges, la start-up Ewattch accompagne les industriels dans leur transformation digitale en y incorporant des technologies sans fil innovantes pour piloter et optimiser les processus des sites de production. Après avoir été lauréate, l’an dernier, dans la catégorie Industrie du futur du prix 10.000 startups pour changer le monde, organisé par La Tribune, Ewattch a poursuivi son développement. Son fondateur et pdg, Nicolas Babel revient sur le chemin parcouru et livre les prochaines étapes.
« Nous sommes désormais considérés comme un acteur de référence dans le secteur de l'IoT industriel. »  affirme Nicolas Babel, fondateur et pdg d'Ewattch.
« Nous sommes désormais considérés comme un acteur de référence dans le secteur de l'IoT industriel. » affirme Nicolas Babel, fondateur et pdg d'Ewattch. (Crédits : DR)

Pouvez-vous présenter brièvement votre entreprise ?

Ewattch emploie une vingtaine de collaborateurs. C'est une entreprise spécialisée dans l'IoT (Internet des Objets) industriels prêts à l'emploi. Nous sommes à la fois présents sur la partie produits (capteurs connectés) et logiciels (applications, plateformes). Nous disposons de deux business units. La première s'adresse au monde industriel et offre des solutions pour connecter des machines, même anciennes, dans des usines en quelques jours et sans avoir besoin d'investissement conséquent.

Les objectifs consistent ainsi à augmenter la productivité et à réduire la consommation d'énergie de ces sites industriels à l'aide des données collectées par nos capteurs. Nos clients sont des PME/PMI et des grands groupes. La seconde activité concerne les bâtiments des collectivités et à usage tertiaire pour les rendre intelligents (comptage énergétique, fréquentation, surveillance de la qualité de l'air...). En résumé, notre métier consiste à faire des transitions progressives et rapides vers l'industrie 4.0 et les bâtiments connectés.

Vous avez reçu plusieurs distinctions et prix depuis votre création, notamment le Pass French Tech et le concours 10 000 start-ups pour changer le monde. Qu'ont-ils apporté à votre société ?

Avec ces reconnaissances, nous sommes désormais considérés comme un acteur de référence dans le secteur de l'IoT industriel. Elles ont également permis de valider et de crédibiliser notre modèle, notamment auprès des banques commerciales et de Bpifrance, mais aussi de certains investisseurs dans le cadre de notre récente levée de fonds.

D'ailleurs, pouvez-vous revenir sur les objectifs de la récente levée de fonds de 3 millions d'euros ?

Ces capitaux vont nous permettre de conserver une longueur d'avance sur nos concurrents en poursuivant nos efforts en recherche & développement pour développer de nouveaux produits. Sur ce point, nous avons le projet de lancer une plateforme de maintenance prédictive l'an prochain. Nous comptons également accélérer nos dépenses en marketing. Enfin, nous visons également l'ouverture de nouvelles filiales en Europe.

Justement, vous disposez déjà d'une filiale au Benelux et envisagez d'en ouvrir d'autres en Europe, quelle est votre ambition sur le continent ?

Notre objectif est de devenir le leader européen dans l'IoT industriel. Nous avons, en effet, une filiale au Benelux à la suite du rachat de l'un de nos distributeurs historiques. Début 2022, nous créerons une filiale en Italie et une autre en Allemagne en fin d'année. Nous visons ces deux pays car ils disposent d'une large base d'industriels, qui ont des besoins importants auxquels nous pouvons et voulons répondre. Et ces expériences pourront nous aider dans notre déploiement hors d'Europe.

Pour conclure, quels sont vos autres projets de développement ?

Nous avons doublé notre chiffre d'affaires - qui reste confidentiel - ces deux dernières années.  Notre marché est en plein essor et nous souhaitons bien entendu poursuivre et accélérer notre croissance. Une de nos prochaines grandes étapes consiste à s'implanter aux Etats-Unis à moyen terme, d'ici deux à quatre ans. Dans cette optique, nous participerons au prochain CES (Consumer Electronics Show) de Las Vegas en janvier prochain et nous travaillons à notre homologation aux Etats-Unis, dont les normes diffèrent par rapport à l'Europe. Ce futur projet nécessitera, le moment venu, un nouveau tour de table pour financer notre développement outre-Atlantique.





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Commentaire 1
à écrit le 08/12/2021 à 9:11
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On va reprendre les choses dans l'ordre... ça fonctionne depuis le début comme cela et n'a pas de raison de changer, vous ne voulez pas comprendre, soit, mais votre autisme n'y changera rien. D'abord on est contaminé, cela peut durer 3 semaines, ensu...

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