Musique sur Internet : le marché mondial dépasse les 4 milliards de dollars

Selon le rapport 2009 publié ce jeudi par la Fédération internationale de l'industrie phonographique (IFPI), les ventes légales de musique numérique représentent désormais 27% des ventes globales après 12% de hausse l'année dernière.

La Fédération internationale de l'industrie phonographique (Ifpi) appelle uns fois de plus les Etats à redoubler d'efforts pour lutter contre le téléchargement illégal. A l'appui de son appel, les chiffres annuels du marché mondial de la musique pour 2009 dont la baisse signe une chute de 15% par rapport à 2008. C'est surtout la dixième année consécutive à la baisse avec un chiffre d'affaires tombé à 15,8 milliards de dollars quand il était encore de 22,4 milliards en 2004.

L'on constate que le téléchargement légal progresse également puisque les ventes numériques enregistrent en 2009 une hausse de 12% sur un an. S'élevant désormais à 4,2 milliards, elles représentent plus du quart des ventes globales (27%) contre 20% en 2008. Avec d'importantes disparités selon les pays. Ce sont les Etats-Unis qui se sont le plus convertis à la musique numérique. Les ventes y représentent 40% de son marché domestique tandis. Un poids qui rend les 15% affichés par l'Europe bien modeste. L'aspect positif, c'est que le marché européen de la musique numérique est celui qui a le plus progressé l'an passé, souligne le rapport.

"Malgré ce succès, l'augmentation des ventes numériques de l'industrie musicale ne compense pas le fort déclin des ventes physique de musique", prévient l'Ifpi qui encourage l'émergence de nouveaux modèles économiques pour rentabiliser la musique numérique, comme le développement de services offrant l'écoute en continu (streaming) de musique (comme Spotify, Deezer), financé par la publicité, qui représente un développement clé en 2009.

L'amélioration de l'offre légale constitue précisément l'une des mesures du rapport Zelnik "Création et Internet" récemment remis au chef d'Etat Français. Il préconise notamment des négociations de droits d'auteur simplifiées entre les producteurs et les plateformes. Revenant d'ailleurs sur cette idée, Nicolas Sarkozy a d'ailleurs demandé à l'occasion des voeux qu'il adressait début janvier au monde de la culture "un effort collectif supplémentaire consistant à fixer un délai d'un an aux producteurs pour qu'ils négocient les droits et 'libèrent' leurs fichiers musicaux sur toutes les plateformes".

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