Bisbilles dans le monde français de l'édition

Dans un communiqué envoyé ce lundi matin, Hachette Livres annonce prendre temporairement congé du bureau du Syndicat national de l'édition (SNE). Il conteste les modalités de l'élection d'Alain Kouck, PDG d'Editis, à la présidence du SNE.

La polémique autour de la succession à la présidence du Syndicat national de l'édition enfle. En témoigne le communiqué envoyé ce lundi par Hachette Livres qui vient mettre de l'eau sur le feu face aux tensions soulignées par "La Tribune" de ce lundi.

Le premier éditeur français (groupe Lagardère) conteste en effet l'annonce faite vendredi par le site internet livreshebdo.fr selon laquelle Alain Kouck, patron du groupe Editis avait été "élu à l'unanimité pour remplacer Serge Eyrolles à la présidence du SNE" lors d'un vote du Bureau du SNE intervenu le mercredi précédent.

Dans son communiqué, Hachette Livre demande "des explications au SNE, la réunion du Bureau ne s'étant en aucune façon déroulée comme décrit". Il rappelle notamment que Serge Eyrolles n'a pas officiellement démissionné de son mandat de président. Rappelant que son remplacement doit faire l'objet d'un vote de tous les adhérents à l'occasion d'une assemblée générale, le groupe affirme qu'"il n'a été procédé à aucun vote lors de la réunion du Bureau le 17 mars". Il réfute ainsi le vote "unanime" annoncé car si un vote avait eu lieu, "les deux représentants d'Hachette Livre au Bureau, à tout le moins, auraient voté contre".

Remettant en cause la légitimité de la présidence du SNE, Hachette Livres annonce "prendre congé des instances du SNE dans l'attente" d'une assemblée générale extraordinaire.

 

 

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