Les derniers blocs de la licence mobile 3G mis à prix 120 millions d'euros

Bercy a arrêté le prix de réserve pour l'attribution des deux derniers blocs de la quatrième licence 3G. Ces droits devraient intéresser les opérateurs souhaitant accroître la capacité de leur réseau.
Olivier Pinaud

120 millions d'euros au minimum par bloc. Selon les informations de La Tribune, c'est le montant que devront payer les opérateurs de téléphonie mobile pour obtenir l'un des deux derniers blocs de fréquences encore disponibles de la quatrième licence de téléphonie mobile 3G. Ce prix de réserve a été fixé par le ministère de l'Industrie après une analyse économique confiée à la banque HSBC. Comme lors de l'appel à candidature pour le premier bloc, attribué en début d'année à Free Mobile, le prix a été approuvé par la Commission des participations et des transferts (CPT). Il correspond à la moitié des 240 millions d'euros payé par Free mobile pour obtenir l'un des trois blocs de la licence.

Selon les modalités définies par Bercy, les enchères se feront à pli fermé et à un tour. Le processus est également assorti de critères qualitatifs sur l'accueil réservé sur ces réseaux aux opérateurs dits virtuels (MVNO). Plus les engagements seront favorables aux MVNO, plus la valeur de l'enchère déposée sera augmentée, selon un facteur multiplicatif allant de 1 à 2. Ainsi, un opérateur qui déposerait une enchère de 120 millions d'euros verrait la valeur de son offre doublée à 240 millions d'euros s'il offre les meilleures conditions techniques et économiques aux MVNO.

En passe d'être saisie par le ministère de l'Industrie, la Commission consultative des communications électroniques rendra son avis sur ce projet le 5 février. L'Arcep, l'autorité des télécoms, prendra ensuite la décision, ouvrant ainsi la voie au lancement de l'appel à candidatures dans les jours suivants.

A l'origine, la quatrième licence de téléphonie mobile 3G, contre les trois premières détenues par Orange, SFR et Bouygues Telecom, portait sur une bande de 15 mégahertz. Mais afin de faciliter l'entrée d'un quatrième acteur, en l'occurrence Free Mobile, le gouvernement a décidé l'an dernier de la diviser en trois blocs de 5 mhz, dont un réservé à un nouvel entrant. Compte tenu de l'explosion du trafic sur les réseaux de téléphonie mobile, les opérateurs actuels, ainsi que Free Mobile, devraient se montrer intéressés par les deux blocs mis en vente afin d'accroître leur capacité à transporter des données.
 

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