Rome a très vite réagi ce mardi, pour démentir "de la manière la plus totale" que le gouvernement s'apprêterait à donner son accord pour la fusion entre Telecom Italia et son premier actionnaire, l'espagnol Telefonica. Cette information figurait dans l'édition de ce mardi du quotidien La Repubblica. Ce dernier précisait d'ailleurs que cet éventuel feu vert aurait affiché un changement d'orientation pour le gouvernement.
Dans un communiqué, le gouvernement a précisé "en ce qui concerne les prétendues révélations de La Repubblica qui indiquent que le Palazzo Chigi (siège de la présidence du conseil des ministres) est engagé dans l'affaire Telecom Italia, la présidence du conseil dément de la manière la plus totale". Il a ajouté, "il n'y a eu aucune rencontre, aucun contact, aucune condition comme indiqué dans l'article".
Pourtant, le journal annonçait : "le gouvernement est d'accord avec l'opération qui portera sur le mariage entre Telecom et Telefonica et donnera donc son feu vert à l'offre publique d'échange que le groupe de Madrid souhaite lancer le plus tôt possible". Le quotidien précisait également que le nouveau groupe serait contrôlé par les Espagnols. Mais une des conditions posées par le gouvernement italien était que "la gestion du réseau national de télécommunications reste entre des mains italiennes" toujours selon le quotidien.
Telefonica est le principal actionnaire de Telco, holding de contrôle du groupe italien qui dispose de 22,5% du capital. De ce fait, le groupe espagnol détient indirectement près de 10% de Telecom Italia.
Depuis l'entrée du groupe espagnol au capital de l'italien en 2007, la fusion entre les deux groupes alimente les rumeurs. Mais ces dernières semaines, elles se sont intensifiées dans la presse.
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