Le millionnaire de l'antivirus, McAfee, au coeur d'une incroyable histoire de meurtre

Le fondateur de l'éditeur de logiciels de sécurité est recherché pour meurtre au Bélize, où il s'est retiré. En fuite, il clame aux médias américains qu'il est innocent de l'assassinat de son voisin.
John McAfee, adepte du yoga, des tatouages et des armes à feu. Copyright Brian Finke. Wired

L'affaire tient en haleine les médias américains depuis le week-end dernier. John McAfee, le pionnier des logiciels anti-virus, est recherché pour meurtre au Bélize, ce petit Etat voisin du Mexique et du Guatemala, où le millionnaire de 67 ans s'est retiré depuis quelques années. Il est soupçonné d'avoir assassiné son voisin, un quinquagénaire américain, qui s'était plaint des nuisances de ses chiens. Le fondateur de McAfee avait quitté en 1994 sa société de sécurité informatique puis vendu toutes ses parts, bien avant le rachat par Intel pour 7,6 milliards de dollars en 2010. Il est parti pour une des îles caribéennes de Bélize en 2008, après avoir perdu une grande partie de sa fortune, estimée à plus de 100 millions de dollars au début des années 2000, dans l'effondrement du marché immobilier de 2008.

Adepte du yoga et des armes à feu
Cet adepte du yoga (et auteur d'ouvrages sur le sujet), des tatouages et des armes à feu, n'était visiblement pas en très bons termes avec son voisinage. Depuis sa cavale au Bélize, McAfee a plaidé son innocence auprès de plusieurs médias américains, qui ne cachent pas sa dérive paranoïaque. A la chaîne ABC qui vient de réaliser un reportage sur place, il affirme être victime d'un «gouvernement corrompu». Un journaliste du site Gizmodo interviewé par la chaîne dépeint l'ex-gourou de la sécurité informatique comme adepte de drogues chimiques dangereuses. Au magazine «Wired», McAfee raconte s'être teint les cheveux et la moustache pour ne pas être retrouvé par la police bélizienne qui, selon lui, «veut (le) tuer» et aurait empoisonné ses chiens. Décrivant Bélize comme «un refuge de pirates», il avait rapporté au même magazine s'être caché dans le sable, respirant sous une boîte en carton, dans sa propriété, quand la police était venue le chercher, affirmant que «ceux qui ont tué Faull (le voisin) se sont trompés de maison et reviennent pour moi». Il vient de déclarer à l'agence AP qu'il craignait que la brigade antigang de Bélize, qui avait fait une descente dans une de ses villas en avril pour chercher de la drogue, le torture et l'exécute. Le Premier ministre de Bélize affirme de son côté que les autorités veulent uniquement interroger McAfee, qu'il traite de «paranoïaque et un peu cinglé». 

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Commentaires 10
à écrit le 17/11/2012 à 21:59
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Faire des virus pour en faire des anti-virus c'est exploité l?internaute!

à écrit le 17/11/2012 à 20:25
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jolie fusil à pompe

le 18/11/2012 à 11:26
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joli(E) faute d'orthographe !

à écrit le 17/11/2012 à 12:10
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C'est lui qui a fais des anti-virus et ben maintenant IL EST DEAD

à écrit le 17/11/2012 à 11:34
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Ah les joies de l'exil fiscal, le bonheur de l'expatriation...

à écrit le 17/11/2012 à 9:42
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Je serais plutôt porter à croire au "cinglé" parce que dans c'est pays "paradisiaques" l'argent est rois et la vie n?a aucune valeur, avoir un nom en plus comme John McAfee qui ne veut pas payer ou ne peut pas payer tous les corrompus du système ( ...

le 18/11/2012 à 8:38
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Deja, a la base, pour aller au belize c est pas pour quitter la France mais la justice. C est effectivement un repert de pirates et de truands.

le 18/11/2012 à 11:31
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Les propiétaires de chiens établissent souvent une relation quasi fusionnelle avec l'animal car celui-ci sert de confident, de mère ou de père et accepte tout de la part de son maître qu'il considère comme un Dieu. Aussi ne comprennent-ils pas que ce...

le 29/11/2012 à 13:36
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Que de fautes en si peu de lignes... John, serieusement, agis pour l'humanité en te faisant amputer de la main qui te sert à écrire aussi mal

le 06/12/2012 à 11:47
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@Pierre. un peu de tolérance, John est probablement déjà amputé et il a mis des moufles sur sa prothèse qu'il commande par un système de reconnaissance vocale (et aujourd'hui, il est enroué...), je ne vois pas d'autre explication à son orthographe.

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