Gemalto : le directeur général quitte ses fonctions, le titre chute

Olivier Piou, qui dirige depuis 1998 le spécialiste de la sécurité numérique, deviendra simple directeur non exécutif à partir du 1er septembre. L'annonce a provoqué un recul de 3,86% du titre de la société néerlandaise.
Olivier Piou, qui a rejoint la société en 1981, sera remplacé par Philippe Vallée, directeur général adjoint du groupe depuis 2014.

L'action Gemalto signe mardi 5 avril au matin l'une des plus fortes baisses à la Bourse de Paris. A 9h56, le titre reculait de 3,86% à 61,01 euros, signant l'une des plus fortes baisses de l'indice SBF 120, qui lâche 1,73% à 3.385,55 points. Le spécialiste de la sécurité numérique est pénalisé par l'annonce du départ de son directeur général Olivier Piou, qui quittera ses fonctions fin août.

Olivier Piou, qui a rejoint la société en 1981 et la dirige depuis 1998, a fait de Gemalto l'une des sociétés de référence en matière de sécurité numérique. Il a notamment préparé l'introduction en Bourse de la société en 2004 sous le nom d'Axalto avant de réussir la fusion entre égaux avec Gemplus en 2006 pour créer Gemalto.

Le nouveau DG dans l'entreprise depuis 1992

Philippe Vallée, directeur général adjoint du groupe depuis 2014, sera proposé comme nouveau directeur général par le conseil d'administration lors de l'assemblé générale des actionnaires pour prendre le poste à compter du 1er septembre, a précisé Gemalto dans un communiqué. Philippe Vallée a rejoint Gemalto en 1992 et a mené de nombreux projets pour la société comme le développement du paiement sans contact aux Etats-Unis, l'intégration de SafeNet et le développement de l'activité Programmes Gouvernementaux.

Le conseil d'administration de Gemalto proposera en outre qu'Olivier Piou exerce à partir de cette même date les fonctions de directeur non exécutif, ajoute le texte.

Un résultat meilleur que prévu le mois dernier

La société a expliqué anticiper une nette amélioration de sa marge brute cette année après avoir publié le mois dernier des résultats meilleurs que prévu grâce au paiement et au redémarrage des programmes gouvernementaux.

"C'est un très mauvais moment pour annoncer le départ du directeur général", commente néanmoins un analyste en poste à Paris, expliquant: "On ne peut qu'être surpris. Cette annonce intervient dans le cadre du plan stratégique de Gemalto qui n'est même pas terminé".

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.