
La Tribune : Vous avez été parmi les premiers en France à populariser le bug bounty et le hacking éthique. A l'époque, vous étiez accueilli avec une certaine méfiance. Les mentalités ont-elles évolué ?
Guillaume Vassault-Houlière : Sans aucun doute, la question n'est plus de savoir en quoi consiste cette approche mais comment la mettre en place. Les organisations, qui font appel à la communauté des hackers éthiques, ont compris tout le bénéfice qu'elles pouvaient tirer du bug bounty qui s'est ménagé une place dans la panoplie des protections contre le risque cyber. J'irais jusqu'à dire que la sécurité crowdsourcée (ou collaborative ndlr) s'impose comme le nouveau standard dans les stratégies de sécurité des entreprises. J'en veux pour preuve le doublement de notre chiffre d'affaires et l'augmentation de 120% du nombre de programmes de détection de failles...
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