Seulement 50.000 cartes musique vendues

Seulement quelque 50.000 Cartes musique ont été vendues depuis la création de ce moyen de paiement en octobre 2010 par le gouvernement pour soutenir l'offre légale de musique sur internet, a déclaré Frédéric Mitterrand, interrogé dans Direct Matin à paraître vendredi.
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"C'est plutôt décevant. Nous en avons vendu à peine plus de 50.000", a confirmé le ministre de la Culture, reconnaissant qu'il "y avait des défauts techniques -mauvaise ergonomie du site, communication fragile-"."Nous avions surtout un handicap de fond. Nous devions faire admettre à des gens qui font les choses gratuitement qu'il faut les payer", a-t-il dit.

Auparavant disponible seulement sur internet, une nouvelle Carte musique est aussi en vente depuis le 25 novembre dans des enseignes généralistes et culturelles, sous deux formats : 10 et 25 euros. Interrogé sur cette relance, Frédéric Mitterrand estime qu'"en un an, les choses ont changé. Non pas grâce à la répression mais grâce à la pédagogie".

"L'intérêt d'Hadopi (ndlr: Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet), c'est que l'immense majorité des internautes arrête de télécharger dès qu'ils ont reçu un mail", ajoute-t-il. "Environ 700.000 courriels ont été envoyés et le téléchargement illégal a baissé de 35 % avec peu de plaintes des destinataires des avertissements". Mais l'offre légale est chère : "un euro pour un morceau", souligne le ministre. "C'est pourquoi la Carte musique est intéressante. Elle revient à diviser par deux le prix de la musique".

 

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Commentaires 3
à écrit le 25/11/2011 à 10:32
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ouf pour nos impots! citoyens, continuez de telecharger illégalement, c'est dans l'intérêt de tous ceux qui payent des impots!!ainsi, on ne soutient pas un secteur qui ne mérite pas de l'être!

à écrit le 25/11/2011 à 10:09
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C'est plutôt une bonne nouvelle par les temps de rigueur budgétaire actuelle .

à écrit le 25/11/2011 à 8:46
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Oui c'est ce qui se passe quand on propose une solution non adaptée à un problème mal analysé sans écouter les principaux intéressé (qui sont les consommateurs et non les producteurs).

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