Microsoft va s'offrir Yamer pour 1,2 milliard de dollars (960 millions d'euros). Selon une information du Wall Street Journal qui cite une source proche du dossier, le géant des logiciels américain et la start-up seraient tombés d'accord sur les modalités de cette opération.
Inspiré par Facebook et Twitter
Ce réseau social à destination des entreprises permet aux employés de communiquer entre eux. A l'image d'un Facebook à des tination des professionnels, l'utilisateur peut indiquer ce qu'il est en train de faire, poser une question à choix multiples ou ouverte à sa communauté, publier des documents ou les transmettre directement à des collègues. Mais le site s'est également inspiré de Twitter en récupérant notamment le principe de "suivre quelqu'un" plutôt que de lui proposer "d'être son ami" ou le concept du "HashTag" qui permet de créer facilement des mots clés et ainsi catégoriser ses messages selon le contexte. L'insciption est gratuite mais les entreprises clientes peuvent accèder à des services payants.
Crée en 2008, Yammer compte 300 salariés et revendique 4 millions d'utilisateurs, travaillant dans quelque 200.000 entreprises comme le pétrolier Shell, le constructeur automobile Ford, le site de vente aux enchères eBay ou encore la SSII française Capgemini. Son PDG et cofondateur, David O. Sachs est un ancien dirigeant du service de paiement en ligne Paypal. Entre 2008 et 2012, plusieurs levées de fons ont été réalisées, permettant à Yammer de récupérer 142 millions de dollars pour se financer, dont 85 millions en mars dernier.
Deuxième acquisition marquant en près d'un an pour Microsoft
Après le rachat en mai 2011du pionnier de la téléphonie sur internet Skype pour 8,5 milliards de dollars, celui de Yammer, s'il se confirme, représenterait la deuxième acquisition marquante de Microsoft en un peu plus d'un an dans le domaine des start-up de l'internet. Le groupe souhaiterait ainsi renforcer sa présence sur la toile pour pouvoir faire face à des spécialistes comme Google et Facebook
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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