Le CSA accueille trois nouveaux sages

Patrice Gélinet, ancien patron de France Culture, Francine Mariani-Ducray, conseiller d'Etat, et le sénateur centriste Nicolas About ont été désignés ce vendredi membres du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA).
Copyright Reuters

Composés de neuf membres, nommés pour six ans, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) s'apprête à accueillir trois nouveaux conseillers.

L'instance est en effet renouvelée par tiers tous les trois ans, le président de la république, de l'Assemblée et du Sénat se partageant les nominations.

- Patrice Gélinet, 64 ans, ancien directeur de France Culture, a été nommé en remplacement de Sylvie Genevoix, dont le mandat arrivait à échéance. Il a été nommé par le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer (UMP). Il devra abandonner l'émission quotidienne "2.000 ans d'histoire" qu'il anime sur France Inter.

- Nicolas About, 63 ans, président du groupe Union centriste au Sénat, a été nommé par le président du Sénat, Gérard Larcher, en remplacement de Marie-Laure Denis. Son mandat de sénateur arrivait à échéance en septembre.

- Francine Mariani-Ducray, 56 ans, conseillère d'Etat depuis 2008, ex-directrice des Musées de France (2001-2008) et actuellement présidente du Conseil des ventes volontaires, qui régule les ventes aux enchères publiques, a été désignée par le président de la république, Nicolas Sarkozy, en remplacement de Michèle Reiser.

Présidé par Michel Boyon, le Conseil sera désormais composé de ces trois Sages et d'Alain Méar, Christine Kelly, Françoise Laborde, Rachid Arhab et Emmanuel Gabla.

Peu de professionnels du secteur

Au final, peu de professionnels ayant exercé des fonctions opérationelles dans l'audiovisuel, autres que deux journalistes et un producteur radio, pour siéger dans cette autorité indépendante chargée de réguler le secteur.

Le rôle du CSA

Le CSA, outre la régulation des contenus audiovisuels (protection des mineurs, pluralisme de l'information...), attribue les fréquences hertziennes aux radios et chaînes de TV, veille au respect des quotas de diffusion d'oeuvres européennes par les chaînes de télévision et de leurs obligations d'investissement dans la production.

Il peut prononcer des sanctions financières contre les opérateurs de l'audiovisuel. La suspension de l'autorisation d'émettre est la sanction suprême dont il dispose mais qu'en pratique il n'utilise pas.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.