Une Américaine réclame 100 millions de dollars à Publicis pour sexisme

Une ancienne employée du numéro trois mondial de la publicité a porté plainte contre le groupe français devant la justice américaine, l'accusant de discrimination sexuelle à l'égard des femmes.
Copyright Reuters

"Chez Publicis, la place de la femme est à l'arrière de la file, bien loin des postes de direction qui sont presque tous réservés aux hommes", peut-on lire dans la plainte déposée par Monica da Silva Moore, ancienne directrice au bureau de Boston de MSLGroup, une filiale de Publicis.

Alors que les femmes représentent plus de 70% des effectifs dans le segment relations publiques du groupe elles n'y détiennent que 15% des postes clés, précise encore le texte de la plainte déposée devant une juridiction de Manhattan,

"Nous n'avons pas pour habitude de commenter les procédures en cours, mais nous pouvons dire que l'Equal Employment Opportunity Commission (une commission chargée d'examiner les cas de discrimination sexuelle) a rejeté les accusations de Madame da Silva", a réagi une porte-parole de MSLGroup.

Dans sa plainte, Monica da Silva Moore réclame au moins 100 millions de dollars (72,46 millions d'euros). Elle a travaillé de 1999 à janvier 2010 lorsque son contrat a, selon elle, été injustement rompu après un congé maternité de quatre mois.

Selon la plaignante, MSLGroup, était alors en pleine restructuration lorsqu'elle a pris son congé maternité. On lui aurait alors laissé entendre qu'elle resterait au bureau de Boston avant qu'on lui demande dès son retour de partir pour New York sans qu'on lui offre d'aide financière pour son déménagement. De ce fait, elle a été obligée d'accepter la rupture de son contrat.

La plainte dit enfin que deux autres femmes ont vécu des expériences similaires à leur retour de congé maternité alors que les hommes bénéficient parallèlement de promotions. L'embauche de ces derniers se ferait également à des rythmes bien plus élevés que pour les femmes.

Commentaires 11
à écrit le 26/02/2011 à 13:39
Signaler
Aux USA on ne fait pas dans de détail quand on veut obtenir de l'argent , on ne peut pas prendre ces faits supposés au sérieux .

à écrit le 25/02/2011 à 19:17
Signaler
Elisabeth Badinter, qui a l'habitude de pérorer sur les ondes en revendiquant bien fort l'égalité pour les femmes face aux hommes ferait bien par commencer à balayer dans son empire où nombreuses sont les étudiantes stagiaires exploitées, où les créa...

le 20/09/2011 à 9:51
Signaler
il y a également des pubs sexistes à l'encontre des hommes mais la différence c'est qu'ils disent rien et les stagiaires sont exploités en général que ce soit des étudiants ou des étudiantes...

à écrit le 25/02/2011 à 15:43
Signaler
Elle a raison, le problème la majorité de salariés ont peur et ne disent rien, moi je suis BAC+5 et je pensais que les bac+5 et pls uetaient intelligetns et ne se laissaient pas faire !! tu parles que des idiots !! elle a raison, qu'ils payent, de t...

le 28/02/2011 à 17:06
Signaler
Tu peux me donner le nom de ton établissement? Quand je te vois écrire, je me dis que ça ne doit pas être difficile de s'y faire embaucher.

à écrit le 25/02/2011 à 13:37
Signaler
on s'en fout !!

à écrit le 25/02/2011 à 12:29
Signaler
SI ON DEVAIT SE CALER SUR LES ABERRATIONS D' INDEMNITÉS POUR SOI DISANT HARCÈLEMENT OU SEXISME OU AUTRES CONFÉRÉS AUX AMÉRICAINS ALORS IMAGINONS CE QU'ON AURAIT DU RÉCLAMER AUX BANQUES TOUTES CHOSES ÉGALES PAR AILLEURS. LE PAYS DU N'IMPORTE QUOI, BON...

à écrit le 25/02/2011 à 12:25
Signaler
Oui, mais en l?occurrence, elle a raison. Alors oui encore une fois, c'est un exemple. On est loin de faire aussi bien. Très loin.

à écrit le 25/02/2011 à 10:44
Signaler
les USA ?? pays profondément procédurier en tout genre : Pour un rien , on cherche un bon avocat et on part à l'assaut pour obtenir bcp d'argent , sans trop se fatiguer!! Et ce travers gagne de plus en plus l'Europe! Est ce celà la fameuse "work eth...

le 25/02/2011 à 14:47
Signaler
En France les procédures ne sont pas appliqué, les lois ne sont pas respectés et il suffit de croiser le procureur au golf club de la Baule pour arranger une affaire. C'est clair la justice française est un modèle du genre.

le 20/09/2011 à 9:46
Signaler
je connais aucune justice modèle du genre

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.