Cet ingénieur grenoblois avait fondé en 1967 la société d'informatique Sogeti, qui deviendra plus tard le groupe Capgemini, au terme d'un long processus d'acquisitions - notamment celles de Cap et de Gemini Computer Systems, en 1975 - et de restructurations.
Patron très secret, il avait quitté la présidence du groupe en avril 2011, laissant la double casquette de PDG à l'alors directeur général du groupe, Paul Hermelin, qui est toujours dans les mêmes fonctions.
De façon plus prosaïque, il avait été au centre d'une polémique en 2011, lorsque le magazine helvétique Bilan l'avait inclus par erreur dans une liste des personnalités françaises fortunées nouvellement établies en Suisse.
Passionné de rugby, M. Kampf avait aussi soutenu, notamment, les clubs de Biarritz et Grenoble ainsi que la sélection internationale des Barbarians.
"C'était le fondateur de Sogeti en 1967, devenu Capgemini, et qui était le partenaire principal du FCG. Il était aussi un actionnaire important du club et nous a aidé régulièrement à nous développer. C'était quelqu'un de très généreux mais également de très discret. C'est une grande perte pour le FCG et pour l'ensemble du rugby français", a réagi le président du club de rugby de Grenoble, Marc Chérèque.
(AFP)
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