Silicon Valley, French Tech : où sont les femmes et les minorités ?

Dans la Silicon Valley comme dans la French Tech, le manque de diversité commence à faire tâche d’huile. Malgré le développement de nombreux programmes et une réduction lente du fossé, les femmes et les minorités ethniques sont encore moins représentés dans la tech que dans la plupart des autres secteurs d’activité. Explications.
Sylvain Rolland
Dans la Silicon Valley comme dans la French Tech, 7 travailleurs sur 10 sont des hommes. Yahoo a récemment révélé que seuls 2% de ses effectifs sont des Afro-Américains, alors qu'ils représentent près de 15% de la population globale des Etats-Unis.

Dans le premier épisode de la série américaine Silicon Valley, une comédie de la chaîne HBO qui suit les galères d'un groupe de start-uppeurs en quête de succès, Gavin Belson, le PDG de Hooli -l'équivalent fictif de Google- se fascine par la sociologie de ses employés. "C'est très étrange. Les programmeurs se déplacent toujours par groupe de cinq. Il y a toujours un grand gars blanc et maigrichon, un gros avec une queue de cheval, un petit asiatique tout maigre, un autre blanc avec une pilosité faciale bizarre, et un Indien", relève-t-il, fasciné, en regardant ses équipes s'affairer.

Cette tirade, certes caricaturale, se moque d'une situation qui l'est presque tout autant: l'homogénéité des profils dans le secteur des nouvelles technologies. Car c'est un fait. Dans la Silicon Valley, mais aussi dans la French Tech et dans la plupart des écosystèmes start-ups au monde, on croise surtout des hommes. Blancs et de moins de quarante ans, de préférence.

7 employés sur 10 sont des hommes dans la Silicon Valley

Les données publiées annuellement, depuis l'an dernier, par les entreprises leaders de la Silicon Valley confirment que la high tech a un vrai problème de diversité. Les exemples sont légion. Ainsi, chez Google, Apple, Facebook, Twitter, Microsoft et Hewlett-Packard, environ 7 employés sur 10 sont masculins. Le ratio est encore plus déséquilibré dans les fonctions de leadership, où près de quatre postes sur cinq sont tenus par des hommes.

Même rengaine dans les emplois faisant appel à des compétences techniques. Chez Google, on compte 17% de femmes ingénieurs. Chez Facebook, la proportion descend à 15%, tandis qu'elle s'élève à 20% chez Apple et à 21% chez Pinterest. Indiegogo, l'employeur le plus "woman-friendly" dans les divisions techniques, n'emploie que 33% de femmes.

Au-delà des grandes entreprises, les femmes restent sous-représentées dans l'ensemble de l'écosystème de l'innovation technologique. Selon une étude de Crunchbase publiée en mai dernier, seules 18% des start-ups aux Etats-Unis (16% à San Francisco) sont dirigées par une femme. Certes, c'est mieux qu'en 2009 (9%)... mais cela reste toujours très faible.

Les Asiatiques bien représentés mais limités par le plafond de verre

Si les femmes ne sont pas bien loties, les minorités non plus. Ainsi, selon du Bureau du Travail américain, les dix sociétés les plus importantes de la Silicon Valley accueillaient 70% d'employés blancs en 2012, alors que la moyenne en Californie se situe autour de 55%. Yahoo a récemment révélé que seuls 2% de ses effectifs sont des Afro-Américains, alors qu'ils représentent près de 15% de la population globale des Etats-Unis. De son côté, Facebook n'a recruté que 81 Afro-Américains en 2014, sur... 5.500 embauches !

Dans ce paysage, seuls les Asiatiques tirent leur épingle du jeu. Alors qu'ils ne représentent que 6% de la population active aux Etats-Unis, ils pèsent 17% des travailleurs du secteur des nouvelles technologies. Certains y voient la confirmation du cliché de l'Asiatique "bon en maths"... et les chiffres ne leur donnent pas tort. Chez Google, les Asiatiques comptent pour 30% de la masse salariale, contre 10% pour l'ensemble des autres groupes ethniques réunis.

Mais les Asiatiques subissent un plafond de verre, comme l'explique Denise Peck, ancienne de Cisco, au magazine Fortune:

"Si vous vous promenez dans la cafétéria des cinq plus grandes compagnies high tech, vous verrez de nombreux asiatiques autour de vous. C'est seulement quand vous irez dans les couloirs de la direction que vous remarquerez le problème".

Ainsi, une étude de mai 2015 d'Ascend, qui suit le leaders asiatiques dans l'économie américaine, montre que les Asiatiques représentent 27% des employés dans la Silicon Valley, mais seulement 18% des managers et 14% des directeurs...

La faute à l'éducation ?

Face à ces discriminations, les géants de la tech font amende honorable. "En tant que directeur général, je ne suis pas satisfait de ces chiffres", indiquait en 2014 le patron d'Apple, Tim Cook, dans un billet de blog. "Nous savons qu'il nous reste beaucoup de travail à faire", concède de son côté la direction de Facebook suite à la publication de ses statistiques 2015.

Et les entreprises de pointer du doigt le système éducatif, à l'origine, selon eux, de ces inégalités. C'est, en effet, une partie du problème. La sous-représentation des femmes et des minorités se retrouve dans les formations d'ingénieurs et d'informatique. Ainsi, les étudiants en technologies sont à 58% Blancs, à 21% Asiatiques, à 11% Latinos, à 6% Afro-américains et à 4% d'autres groupes ethniques (Indiens américains, Hawaïens, natifs d'Alaska ou des îles du Pacifique).

Mais cette explication ne prend pas en compte tous les paramètres. Non seulement les discriminations ne sont pas visibles uniquement dans les métiers technologiques, mais les entreprises de la Silicon Valley accentuent ces inégalités. Les Asiatiques sont ainsi systématiquement surreprésentés dans les effectifs des sociétés high-tech (vers 30% contre 21% à l'école) alors que la proportion d'Afro-américains ou de Latinos diminue en moyenne de moitié.

Les Girls in Tech veulent secouer le cocotier

Cette situation s'explique aussi par des facteurs culturels. La discrimination positive ne fait pas partie de l'ADN de la Silicon Valley. "Le sexisme est très marqué dans la tech, notamment chez les développeurs", confirme Louison Dumont, un Français de 19 ans qui a rejoint un programme d'incubation dans la Silicon Valley pour développer sa start-up dans les bitcoins. "Une fille qui code, c'est aussi mal vu dans les familles qu'un garçon qui joue aux barbies", ajoute-t-il en précisant que son programme n'accueillait que deux femmes sur soixante-dix incubés.

De plus, les grands groupes n'ont pris conscience du problème qu'à partir de la publication des premières statistiques, l'an dernier. Google, Facebook et Apple, notamment, se sensibilisent peu à peu aux enjeux de la diversitéEt pour accélérer le mouvement, les femmes commencent à donner de la voix.

Les initiatives d'organisations comme Women in Technology, Girls in Tech ou Women Who Code se multiplient. En partageant réseaux et expériences, les femmes se serrent les coudes et espèrent contribuer au changement des mentalités en dénonçant le sexisme ordinaire de la Silicon Valley et en aidant leurs congénères à monter des projets.

Cette lente évolution est poussée par des meneuses comme Tracy Chou, ingénieure chez Pinterest, ou Ellen Pao, PDG de Reddit, qui a attaqué en justice le célèbre fonds de capital-risque Kleiner Perkins Caufield & Byers.

Mais le découragement pointe et certaines commencent à déserter la Silicon Valley. A l'image d'Ana Redmond, citée par le Los Angeles Times, qui a fait ses valises après quinze ans dans le secteur. "Je me sentais bloquée, sans avenir. J'avais l'impression que mes collègues masculins voulaient me mettre des bâtons dans les roues", explique-t-elle au journal, qui dénonce une vague "massive" de départs.

21% de femmes dans la French Tech

Du côté de la French Tech, les femmes et les minorités sont tout autant sous-représentées. La secrétaire d'Etat en charge du numérique, Axelle Lemaire, a même tweeté son agacement de "se retrouver dans des réunions tech avec que des mecs".

Puisque la législation française interdit les statistiques ethniques, il n'existe aucun chiffre pour évaluer l'ampleur du phénomène en ce qui concerne les minorités. En revanche, on sait que l'écosystème français des start-ups ne compte que 21% de femmes. Selon une étude menée par l'accélérateur Le Camping, le portrait-robot du startuppeur français est, sans surprise, un homme, jeune (moins de 30 ans) et diplômé d'un bac + 5.

Dans les incubateurs comme au moment des tours de tables, les femmes brillent par leur absence. "Il y a très peu de femmes et de minorités à la tête des start-ups qu'on finance", indique à La Tribune l'un des responsables d'un grand fonds d'investissement français, présent de la phase d'amorçage à l'exit.

Misogynie ordinaire

Comme aux Etats-Unis, ces inégalités s'expliquent à la fois par les mentalités et l'éducation. Les femmes sont en minorité dans les écoles d'ingénieurs, d'où une faible représentation dans les métiers techniques. Et si elles sont désormais majoritaires parmi les diplômés des écoles de commerce, elles s'effacent souvent derrière les hommes quand il s'agit de monter leur start-up.

Marie Vorgan Le Barzic, la directrice générale de l'accélérateur Numa -l'une des plaque-tournantes de l'innovation parisienne- connaît bien le secteur. En douze ans, elle a pu a recueillir de nombreux témoignages de misogynie dans le milieu de l'innovation française, tout en notant qu'il "évolue dans le bon sens".

"Les femmes ont clairement moins de chances de se faire financer. Et même s'il faudrait faire une étude sur le sujet, je suis persuadée qu'à projet équivalent, une femme lève moins d'argent d'un homme. Lors du tour de table, les investisseurs sont beaucoup plus attentifs aux facteurs de risque s'il s'agit d'un projet porté par une femme. C'est probablement inconscient de leur part, mais réel. Du coup, beaucoup de femmes restent en retrait, laissent un homme prendre les commandes. Moi-même, c'est que j'ai fait pendant longtemps avant d'accepter de me mettre en avant »

"On ne naît pas entrepreneure, on le devient"

La mission French Tech, chargée depuis 2013 d'animer l'écosystème d'innovation en France, est consciente de ce problème. Mais remet à plus tard tout programme concret.

"Nous en sommes au début de la mission, pour l'instant ce n'est pas dans notre feuille de route car notre sujet est de favoriser la croissance des startups. Par contre, Axelle Lemaire est très concernée par les inégalités femmes/hommes et nous soutenons les quelques entrepreneures qui réussissent dès que nous le pouvons en leur offrant le maximum de visibilité", indique-t-on dans l'entourage de la secrétaire d'Etat.

En attendant, de plus en plus de structures se développent pour conjuguer l'entrepreneuriat au féminin. Et jouent crânement la carte de la solidarité féminine. Aux côtés de réseaux comme Girls in Tech ou Femmes du numérique, l'incubateur dédié aux femmes Paris Pionnières, a même détourné la célèbre phrase de Simone de Beauvoir en un militant "On ne naît pas entrepreneure, on le devient".

Depuis 2005, cette structure gérée quasi-uniquement par des femmes a accompagné près de 200 startups avec un taux de pérennité de 85%. L'objectif : donner un coup de pouce au sexe dit faible en leur fournissant conseils d'expert(es), mentoring, hébergement en incubateur et contacts précieux.

Du côté des financements, le réseau européen Femmes Business Angels ambitionne de regrouper les femmes qui investissent, toujours peu nombreuses. Chaque année, FBA étudie environ 300 projets et en finance une dizaine avec des tickets compris entre 100.000 et 1 million d'euros.

Des sommes modiques, mais là encore, l'initiative vise surtout à faire des émules. Et contribuer au changement du regard que les hommes -et aussi les femmes- portent sur l'entrepreneuriat.

Sylvain Rolland

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Commentaires 37
à écrit le 31/07/2015 à 11:25
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J'aurais préféré "On ne naît pas entreprenEUSE, on le devient". À l'écrit on comprend que l'on parle de femmes,mais à l'oral, ça ne change pas. Bref, bel article !

à écrit le 29/07/2015 à 13:23
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Réponse de Taranis @Dingo "Si un homme ou une femme veulent ressembler au stéréotype de leur genre, pourquoi essayer de les en dissuader ? " Ou avez-vous entendu de telle sornettes (propagande MPT) La liberté de conscience est le propre même de...

à écrit le 28/07/2015 à 16:30
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@Patrickb: Que cela plaise ou non: le féminisme n'a pas de couleur, de religion, de visage …c’est simplement de donner aux fem...

à écrit le 25/07/2015 à 19:57
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Les Femmes digitales sont bien là il faut juste arrêter cette vision discriminatoire genrée dont certains commentaires se font échos: les femmes sont les premières actrices, consommatrices et utilisatrices du web Et ce même si, nous en sommes consci...

le 26/07/2015 à 12:48
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@Taranis: commentaire typiquement socialo qui voudrait faire croire que nous sommes tous égaux. Merci Jospin quand on voit la catastrophe de l'éducation. Ils ont tous bac+2, mais ne savent ni lire, ni écrire correctement. Les entreprises qui se respe...

à écrit le 25/07/2015 à 13:07
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Article sectaire qui reprend les stupidités d'ailleurs dont nous n'avons rien à faire.

à écrit le 25/07/2015 à 10:27
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Les femmes sont en fait plus malignes que les hommes, elles ne veulent pas se former pour occuper un emploi qui consiste à coder toute la journée, car c'est franchement un travail à la "con".

à écrit le 25/07/2015 à 9:38
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Oui article manquant vraiment de pertinence et de recul... Je viens de passer 5 ans 1/2 dans une énorme "boiboite américaine" : pour la parité hommes-femmes, les handicapés etc... seules les candidatures manquent donc le problème est bien en amont.....

à écrit le 25/07/2015 à 8:13
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L'auteur a oublié les handicapés et les nains!Simple erreur ou début d'ostracisme?Vite une pétition et une manif pour imposer un quota d'handicapés et de nains a la tete des startups!

à écrit le 25/07/2015 à 7:41
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L'interprétation de ses statistiques n'est que le reflet d'une idéologie égalitariste qui vise à gommer les différences culturelles. On veut obliger les garçons à jouer à la poupée et les filles à jouer aux petites voitures. Toute notre société s'ori...

le 26/07/2015 à 15:08
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Etes-vous Prophète pour définir LA Femme Universelle, la femme chocolat fragile et émotive, nous sommes des êtres humains certes avec une biologie sexuée mais nous sommes toutes des personnalités avec nos qualités et nos défauts J’ai des amies qui bo...

le 28/07/2015 à 11:37
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Bien au contraire, je défends le droit à la différence de chaque individu. Mais on veut justifier l'égalitarisme forcé par un respect de façade des individus. Hors, si un homme ou une femme veulent ressembler au stéréotype de leur genre, pourquoi ess...

le 29/07/2015 à 16:08
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Réponse de Taranis @Dingo "Si un homme ou une femme veulent ressembler au stéréotype de leur genre, pourquoi essayer de les en dissuader ?" Ou avez-vous entendu de telles sornettes (propagande MPT) La liberté de conscience est le propre même de...

le 29/07/2015 à 16:38
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Réponse de Taranis @Dingo Si un homme ou une femme veulent ressembler au stéréotype de leur genre, pourquoi essayer de les en dissuader ? Ou avez-vous entendu de telles sornettes (propagande MPT) La liberté de conscience est le propre même de la ...

le 30/07/2015 à 22:17
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Il ne faut pas sous-estimer la qualité de formation des femmes en France car elles sont plus diplômées que les hommes. Selon l'INSEE, en 2008, 37 % des garçons et 51 % des filles sont diplômés de l’enseignement supérieur. La propagande faisant croire...

le 31/07/2015 à 14:20
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Voyons @Dingo vous ne savez plus quoi me mettre en face Tout cela est de la mauvaise foi …Violences, mutilations, discriminations, exploitation, mariages et grossesses précoces… Dans de nombreux pays en développement, les filles sont trop souvent le...

le 05/08/2015 à 10:16
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C'est vous qui êtes de mauvaise foi. Vous déviez le débat sur les société traditionnelles étrangères alors que le sujet de l'article est la French-Tech. Les femmes intelligentes s'écartent des métiers techniques car les conditions de travail sont inc...

le 05/08/2015 à 16:07
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@Dingo Votre discours est de plus en plus au ras des pâquerettes, la main d’œuvre féminine est massivement employée dans l’industrie chimique et pharmaceutique !!! Les femmes aussi subissent les maladies professionnelles car beaucoup sont de simple...

le 10/08/2015 à 23:42
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Vous déformez une nouvelle fois mes propos. Je n'ai pas dit que les hommes protégeaient les femmes. Les femmes sont parfaitement capables de faire leurs propres choix, et c'est ce qu'elles font très bien. C'est vous qui instrumentalisez la femme pour...

le 24/08/2015 à 15:05
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@ >>>Analyser vos propos Anti Egalité avec ses contradictions et ses non-dits n’est pas déformer, mais critiquer... :Pour argumenter contre des stéréotypes dépassés , je ne peux que tenter d élargir votre vision étriquée et infantilisante d’un monde ...

à écrit le 25/07/2015 à 0:09
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Article le plus con que j'ai lu depuis des lustres. Si il y a bien une industrie ou on peut etre noire, petit et moche (pour reprendre Coluche), c'est bien la high tech... et effectivement si il y a plus de turques, egytptiens, iraniens, indiens, ......

à écrit le 24/07/2015 à 22:22
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Où est le problème? L'idéologie est contre? Qui empêche qui de se lancer?

à écrit le 24/07/2015 à 20:27
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Le manque de diversité commence à faire tâche. Tâche d’huile, c'est autre chose.

à écrit le 24/07/2015 à 19:49
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Dans les DRH des entreprises, on avoisine fréquemment les 100% de femmes. La preuve que lorsqu'un secteur les attire, elles y trouvent bien leur place.

à écrit le 24/07/2015 à 18:15
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Seul les compétences comptes, mais le plus également, l'originalité, la créativité, le petit plus, désolé mais, la source la plus riche : jeune homme blanc.

à écrit le 24/07/2015 à 16:44
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Guère convaincu par cet argumentaire. Si il y a bien un domaine où le sexisme ne fait pas loi , c'est celui-ci. Alors peut-être qu'une fille doit afficher plus de compétence qu'un mec pour obtenir un poste de "technicien" de "base" dans une gra...

le 26/07/2015 à 15:47
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La différence est tout même notable, c’est que l’argumentaire de l’article s’appuie sur des études statistiques recoupées, des analyses des causes profondes et des politiques à appliquer car l’égalité des chances des citoyens est bien un devoir régal...

le 29/07/2015 à 8:26
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Où ais-je considéré que le fait d'enfanter est une tare? C'est dangereux de penser comme ça , vraiment. D'autant que c'est la seule "tare" féminine (irréfutable pourtant...) dont j'ai parlé. De quel droit devrait-on forcer une femme à travailler d...

le 29/07/2015 à 16:12
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Effectivement c’est mon vocabulaire provocateur, mais la "tare" c’est aussi un poids sur la balance qui est un frein à l’embauche. Considérer la maternité potentielle est une discrimination punie dans le code du travail…Non nous ne sommes plus astrei...

le 29/07/2015 à 16:33
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Réponse de taranis à @Knuttle Effectivement c’est mon vocabulaire provocateur, mais la "tare "c’est aussi un poids sur la balance qui est un frein à l’embauche. Considérer la maternité potentielle est une discrimination punie dans le code du trav...

à écrit le 24/07/2015 à 16:44
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"Silicon Valley, French Tech : où sont les femmes et les minorités ?" DTC ? Franchement je ne vois pas de réponse plus intelligente à faire à cette question stupide. Non mais qu'est ce qu'on en a à battre de la présence ou non de femmes ou de mi...

à écrit le 24/07/2015 à 13:53
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On sait bien à quoi nous amène cette manie socialiste de vouloir faire croire que l'on est tous égaux. Le bac pour tous de Jospin et on se retrouve avec des gens qui ne savent ni lire, ni écrire !!! Les socialos feraient mieux d'appliquer l'égalité d...

à écrit le 24/07/2015 à 13:47
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En fait c'est dès l'école. Dans une promotion d'ingénieur il y a environ 10 femmes pour des promos de 100. C'est juste que les femmes en moyenne ne sont pas intéressées par les études d'ingénieur. Déjà 20% de femmes dans les entreprises de High Tech ...

à écrit le 24/07/2015 à 13:41
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La tendance est à l'inverse: quand une profession se féminise en passant la barre des 50% elle est plutôt associée à une paupérisation de la fonction.... voir l'enseignement, la justice et maintenant la médecine générale ? Je pense que ces statistiq...

le 24/07/2015 à 15:54
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"une profession se féminise en passant la barre des 50% elle est plutôt associée à une paupérisation de la fonction." ou bien est-ce en fait un effet pervers , les fonctions que vous citez correspondent à des métiers de type fonctionnaires , dérive ...

à écrit le 24/07/2015 à 10:29
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D un autre cote, comme la plupart des informaticiens francais vont devoir travailler pour des SSII (nommés "marchand de viande" dans le metier) il est plus logique que les femmes choisissent quelque chose de plus remunerateur, de moins contraignant e...

le 24/07/2015 à 14:36
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Bonjour, L plupart des informaticiens pourrait aussi refuser de jouer le jeu des ESN et créer leur propre structure, monter des startup et lancer de sprojets innovants. Mais il est bien plus simple de toucher son salaire à la fin du mois et de raler...

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