Frais d'itinérance : clap de fin le 15 juin

Ces surcoûts, par lesquels l'utilisateur voyait sa facture s'alourdir lorsqu'il se connecte en dehors de ses frontières nationales, étaient considérés comme une entrave au marché unique par la Commission européenne.
Dès mi-juin, les citoyens de l'UE ne payeront ainsi plus de surcoûts lorsqu'ils téléphoneront, enverront un SMS ou surferont sur internet dans un autre pays de l'Union que celui où ils résident.

C'est la dernière pièce d'une réforme menée depuis dix ans. Les frais d'itinérance téléphonique seront complètement abolis dans l'Union européenne à partir du 15 juin, grâce à un accord sur les prix de gros que se facturent entre eux les opérateurs.

Aux termes d'un accord de principe conclu le mois dernier entre le Parlement européen et les Etats membres, le prix de gros facturé entre les opérateurs de réseaux ne pourra pas dépasser 3,2 centimes d'euro la minute pour les appels téléphoniques et un centime pour les SMS. Ces plafonds resteront inchangés jusqu'en 2022. Concernant les données internet, le tarif ne pourra pas dépasser 7,70 euros par gigaoctet à compter du 15 juin 2017 puis 6 euros à partir du 1er janvier 2018 avant de baisser chaque année jusqu'à atteindre 2,50 euros le 1er janvier 2022.

Entrave au marché unique

Dès mi-juin, les citoyens de l'UE ne payeront ainsi plus de surcoûts lorsqu'ils téléphoneront, enverront un SMS ou surferont sur internet dans un autre pays de l'Union que celui où ils résident. Ces surcoûts, par lesquels l'utilisateur voyait sa facture s'alourdir lorsqu'il se connecte en dehors de ses frontières nationales, étaient considérés comme une entrave au marché unique par la Commission européenne. Grâce au effort de Bruxelles, ils ont déjà diminué de plus de 90% depuis 2007.

"Les Européens ne seront plus en état de choc quand ils recevront leur facture de téléphone. Ils avaient jusqu'à présent l'habitude d'éteindre leur téléphone quand ils passaient une frontière", s'est réjouie l'eurodéputée finlandaise Miapetra Kumpula-Natri, rapporteure du texte pour le Parlement européen.

"Il fallait réduire les prix d'itinérance en gros, sinon beaucoup d'opérateurs n'auraient pas pu supprimer les frais d'itinérance sans augmenter leurs tarifs", a expliqué mercredi le commissaire en charge du Marché unique numérique, Andrus Ansip, se félicitant d'une mesure qui aura "un impact positif immédiat sur la vie de millions d'Européens".

(avec AFP et Reuters)

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Commentaire 1
à écrit le 07/04/2017 à 13:20
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Ben voilà un exemple de l'Europe qui marche dans le bon sens.

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