Le 10 mars dernier, Orange a vu débarquer les agents de l'Autorité de la concurrence dans plusieurs de ses sites, dont son navire-amiral d'Issy-les-Moulineaux. Ceux-ci ont saisi quantité de documents concernant plusieurs dossiers. D'après Capital, Orange est soupçonné d'abus de position dominante sur le marché de gros. Concrètement, plusieurs opérateurs alternatifs estiment que les tarifs d'accès à son réseau de fibre ne leur permettent pas de commercialiser, ensuite, des offres à prix compétitif.
En 2020, l'Association des opérateurs alternatifs (AOTA) a saisi l'institution de la rue de l'Echelle à ce sujet. Toujours d'après Capital, Orange est également soupçonné de discrimination concernant la remise en état de son réseau après le passage du cyclone Irma.
Une amende de 350 millions d'euros en 2015
Mais l'opérateur historique ne compte pas en rester là. Dans une déclaration à l'AFP ce mardi, l'opérateur historique indique « avoir engagé les recours afin de contester ces opérations de saisies ».
Orange tentera d'expliquer devant le Conseil d'Etat que le périmètre de cette perquisition d'ampleur, qui a conduit à la saisie de millions de documents, est trop large et qu'il inclut des affaires parfois anciennes et sans lien les unes avec les autres.
Pour rappel, Orange avait été épinglé, en 2015, par l'Autorité de la concurrence. L'opérateur avait écopé d'une lourde amende de 350 millions d'euros pour pratiques anticoncurrentielles sur le marché des entreprises.
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