Orange retire sa plainte constitutionnelle contre le gendarme des télécoms

Orange va retirer sa question prioritaire de constitutionnalité (QPC) qui contestait le pouvoir de sanction du gendarme des télécoms (Arcep), après s'être vu adresser plusieurs mises en demeure pour n'avoir pas respecté ses engagements, a annoncé vendredi le régulateur.
Orange a été mis en demeure à plusieurs reprises par l'Arcep depuis octobre 2018 notamment pour avoir failli à ses obligations de service universel sur le téléphone fixe, pour n'avoir pas respecté une qualité de service sur les offres de gros à destination des entreprises ou encore respecté ses engagements sur le déploiement de la fibre.
Orange a été mis en demeure à plusieurs reprises par l'Arcep depuis octobre 2018 notamment pour avoir failli à ses obligations de service universel sur le téléphone fixe, pour n'avoir pas respecté une qualité de service sur les offres de gros à destination des entreprises ou encore respecté ses engagements sur le déploiement de la fibre. (Crédits : Gleb Garanich)

Il a décidé de jeter l'éponge. Orange va retirer sa question prioritaire de constitutionnalité (QPC) qui contestait le pouvoir de sanction du gendarme des télécoms (Arcep), après s'être vu adresser plusieurs mises en demeure pour n'avoir pas respecté ses engagements, a annoncé vendredi le régulateur. La QPC, déposée début septembre, sera retirée "dans les prochains jours", a confirmé l'opérateur historique, au lendemain d'une audition de son PDG Stéphane Richard par le collège de l'Arcep.

Orange a été mis en demeure à plusieurs reprises par l'Arcep depuis octobre 2018 notamment pour avoir failli à ses obligations de service universel sur le téléphone fixe, pour n'avoir pas respecté une qualité de service sur les offres de gros à destination des entreprises ou encore respecté ses engagements sur le déploiement de la fibre. L'opérateur estimait dans sa QPC que les principes de séparation des pouvoirs et d'impartialité garantis par la Constitution n'étaient pas respectés au sein de l'Arcep. S'il obtenait gain de cause, l'Autorité aurait perdu temporairement son pouvoir de sanction vis-à-vis des opérateurs.

"On peut presque parler de harcèlement juridique et médiatique"

"Nous sommes mobilisés à fond, pour déployer la fibre et la 4G, comme jamais dans notre histoire. Et en face, le régulateur multiplie les procédures à notre égard. On peut presque parler de harcèlement juridique et médiatique", avait déclaré le PDG d'Orange Stéphane Richard dans une interview aux Échos le 17 septembre. Orange se plaint également de procédures de sanctions annoncées par l'autorité "la veille" de ses résultats financiers et donc avec une incidence sur le cours de Bourse.

Auditionné mercredi par le Sénat, le président de l'Arcep Sébastien Soriano avait appelé à l'apaisement, notamment en disant "comprendre que les agents (d'Orange) aient une incompréhension entre leurs efforts sur le terrain et un régulateur qui tape". "Tout en restant vigilante quant au respect des obligations et engagements des opérateurs, l'Autorité sera attentive à ce ressenti dans la présentation de son action de contrôle", a affirmé l'Arcep dans son communiqué.

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Commentaires 2
à écrit le 28/09/2019 à 9:28
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D'une façon générale je trouve que ces couts pour les utilisations du numérique domestique sont très élevés, ces sociétés possèdent une fâcheuse tendance à imposer et facturer aux particuliers souvent incultes (mon cas) leurs progrès technologiques, ...

à écrit le 28/09/2019 à 1:39
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Orange "mobilisé comme jamais" … pour respecter des engagements sur la fibre dont les délais sont déjà dépassés. Comment y croire alors qu'Orange n'est meme pas capable d'indiquer noir sur blanc à chaque particulier quand il sera enfin raccordé ? ...

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