Est-ce malgré la crise ou à cause de la crise? Toujours est-il que, selon une étude menée par TNS et commandée par ING Direct, 60% des personnes interrogées ont conservé, voire augmenté leur montant d'épargne mensuel. Leur objectif: se constituer un matelas de la sécurité, pour 43% d'entre eux, et se préparer face à "un avenir incertain" pour 14% des sondés.
Pour autant, les Français ne semblent pas vouloir se serrer à tout prix la ceinture. Plus de moitié d'entre eux (52%) maintiennent leurs grands projets, tels qu'un achat immobilier ou automobile, les rénovations de la maison, etc... Ils ne sont pas non plus prêts à rogner sur le budget nourriture ou les vacances...
Seule concession: les dépenses considérées comme "superflues", que 62% des sondés comptent réduire, et la consommation énergétique. Ce dernier élément étant peut-être plus induit par le discours écologique ambiant que par une véritable volonté de serrer les coûts.
Une fois n'est pas coutume, ce sont les jeunes qui sont les plus soucieux. 54% d'entre eux estiment que la crise aura un impact sur leur avenir et retardera notamment leur âge de départ en retraite.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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