Des vols annulés, des services publics perturbés? Une fois encore et alors que s?ouvre un nouveau sommet européen, la Grèce tourne au ralenti après un appel à la grève générale lancé par les syndicats du pays. Et ce, pour la quatrième fois depuis le début de l?année.
Comme de coutume, cette mobilisation vise à fustiger la politique d?austérité émanant de Bruxelles, plus précisément de la Troïka des bailleurs de fonds de la Grèce (BCE, FMI et Commission européenne), alors que le pays essuie sa troisième année de suite de récession. Résultat : les services publics et les transports sont fortement perturbés, avec des trains et des ferries supprimés, ainsi que des vols annulés, a constaté l?AFP. A Athènes, le métro était en grève. Il en va de même pour les taxis.
Un nouveau prêt de 31,5 milliards d?euros
Pourtant, cela n?empêche pas le gouvernement de coalition du Premier ministre Antonis Samaras de continuer à négocier pour finaliser le programme d'ajustement économique. Celui-ci devrait se caractériser par de nouvelles coupes budgétaires. Et en échange, Athènes pourrait décrocher une nouveau prêt de 31,5 milliards d'euros.
Mercredi soir, l'exécutif européen a indiqué que les représentants de la troïka avaient quitté la Grèce à l'issue de discussions "fructueuses". Dans un communiqué, la Commission européenne assure que les autorités grecques et la troïka "se sont mises d'accord sur les principales mesures nécessaires pour (...) ouvrir la voie à une finalisation de l'examen".