Projet de réformes en Grèce : un adieu à la logique de la troïka

Beaucoup ont vu dans la liste de réformes soumises par le gouvernement grec à l'Eurogroupe un abandon pur et simple des promesses de Syriza. Une conclusion qui semble bien hâtive lorsqu'on regarde dans le détail.
Alexis Tsipras a-t-il abandonné toutes ses promesses ?

Le plan de réformes du gouvernement grec soumis à la Commission est-il un abandon du programme de Syriza proclamé à Thessalonique en septembre 2014 ? La réponse est plus complexe que la question.

Syriza n'a pas le monopole de l'oubli de son programme

Un préalable, d'abord. Aucun parti politique au monde n'a jamais respecté à la lettre son programme électoral. Rappelons que les engagements de campagne de François Hollande ont été largement revus (retour à un déficit de 3 % du PIB en 2013, mise en place d'un vrai pacte de croissance contre la ratification du pacte budgétaire, «mise au pas de la finance », etc.), mais ce n'est pas une spécialité française. Antonis Samaras, chouchou de la troïka et Bruxelles en 2012, n'a guère réussi à remplir sa promesse de réviser le mémorandum ou celle de renégocier la dette. Et même la très admirée Angela Merkel a su, en son temps, abandonner ses promesses de campagne. En mai 2010, après plusieurs mois de palabres et de cacophonie, la chancelière annonçait qu'elle repoussait sine die les baisses d'impôts promises lors de la campagne de 2009. Et malgré le retour des comptes publics allemands à l'équilibre, les contribuables d'outre-Rhin, attendent toujours la grande réforme fiscale qui supprimera la « progression froide » de l'impôt sur le revenu, c'est-à-dire le phénomène qui conduit à transférer au fisc une grande partie des augmentations de salaires. Bref, le propre de la politique est de s'adapter aux circonstances. Pourquoi exiger alors du gouvernement grec ce que l'on ne reproche pas à d'autres ?

La pression européenne et les critères de jugement

Il faut ensuite juger cette liste pour ce qu'elle est : un document exigé par l'Eurogroupe pour obtenir un financement de quatre mois. Dès lors que le gouvernement grec avait refusé de plancher sur une sortie désordonnée de la zone euro et avait accepté un compromis, il devait remettre en cause certaines promesses de campagne. La question est donc désormais savoir si cette liste réduit largement ou non la capacité du nouveau gouvernement à atteindre ses objectifs à long terme : rompre avec l'austérité, relancer l'économie, en finir avec le clientélisme et l'oligarchie économique. Enfin, il faut aussi juger cette liste au regard de ce à quoi la Grèce à échapper : les exigences de la troïka et le plan du précédent gouvernement présenté en novembre. C'est en ayant ces critères en tête qu'il faut examiner la lettre envoyé par Yanis Varoufakis, le ministre hellénique des Finances à Jeroen Dijsselbloem, son homologue néerlandais et président de l'Eurogroupe.

Une lutte contre l'injustice sociale

Premier point de cette liste de réforme : l'amélioration des rentrées fiscales et sa juste répartition. Ce point est parfaitement en accord avec le deuxième pilier du discours de Thessalonique qui prévoyait de « promouvoir la justice fiscale. » Dans sa lettre, Yanis Varoufakis promet de travailler à une « nouvelle culture de conformité fiscale afin de s'assurer que toutes les parties de la société, particulièrement les plus aisés, contribuent justement au financement des politiques publiques. » Plus loin, la lettre précise que le gouvernement entend doter de nouveaux moyens « le Secrétariat général aux Recettes publiques (GSPR), notamment les unités qui concernent les grands débiteurs et les grandes fortunes. » A cela, s'ajoute l'augmentation promise des inspections, des audits et des capacités de collecte.

Ces différentes mesures visent clairement à viser les privilèges dont bénéficient les plus riches en Grèce. Privilèges souvent dénoncés à l'étranger, mais qui n'ont jamais été sérieusement été combattus dans le pays. C'est en réalité un défi séculaire. Traditionnellement en Grèce, en effet, la collecte de l'impôt est marquée par une réelle injustice entre salariés, contraints par la retenue à la source, et non-salariés, entre plus riches, bénéficiant de passe-droit et d'une grande tolérance de l'administration, et moins riches, moins épargnés. Cette injustice a entraîné à la fois un sentiment d'impunité de l'oligarchie et un réflexe de « défense » de beaucoup par la fraude fiscale. Syriza l'a emporté aussi sur ce programme de restauration de la justice fiscale qui avait été largement ignoré par les précédents gouvernements et la troïka et que le nouveau gouvernement grec place - pour ne pas dire - impose désormais dans l'agenda des réformes. Les Européens peuvent toujours prétendre qu'ils ont forcé la main d'Athènes, mais le fait est que, sur ce point, Syriza est en parfaite adéquation avec son programme de démantèlement de l'oligarchie.

La lutte contre la fraude et l'évasion fiscale est une lutte contre l'oligarchie

Même constat concernant la lutte contre la fraude et l'évasion fiscale. Les précédents gouvernements avaient brillé par l'absence de vraie politique dans ce domaine. On se souvient même que la fameuse « liste Lagarde », liste de 1.991 évadés fiscaux, transmise par celle qui était encore en octobre 2010 ministre française de l'Economie au gouvernement grec, était restée lettre morte. Il avait fallu deux ans pour qu'un journaliste (par la suite poursuivi pour atteinte à la vie privée) révèle l'affaire. Mais le gouvernement était resté inactif et la troïka n'avait pas jugé bon d'exiger une quelconque action. Cette fois, la lettre de Yanis Varoufakis promet « une plus large définition de la fraude fiscale et de l'évasion fiscale, ainsi qu'une destruction de l'immunité fiscale. » Il promet d'utiliser les « innovations technologiques » et les « innovations électroniques » pour lutter contre la fraude à la TVA, notamment. Ce travail devant permettre d'éviter l'augmentation très discutable sur le plan économique de la TVA sur l'hôtellerie de 6 % à 13 % prévue par le précédent gouvernement.

Dans ce domaine, donc, le nouvel exécutif grec est cohérent : il lutte là encore contre une oligarchie qui refuse de participer à l'effort commun depuis longtemps en Grèce. On peut ainsi se souvenir du rôle des grandes fortunes lors du régime des Colonels, mais aussi de l'accélération de la fuite des capitaux lors de l'austérité, faisant porter le fardeau de cette dernière aux plus pauvres avec la complicité d'une troïka là aussi passive. L'enjeu, comme le rappelle la lettre de Yanis Varoufakis, est donc de mieux répartir l'effort dans le pays. Et ceci est parfaitement en cohérence avec le programme de Syriza. Surtout, le mouvement est bien joué : il rappelle qu'une partie du problème ne réside pas en Grèce, mais aussi dans le reste de la zone euro où l'on tolère, voire encourage, une concurrence fiscale conduisant à « l'optimisation » fiscale des entreprises et des particuliers. La Grèce ne pourra lutter efficacement contre l'évasion fiscale que si l'Union européenne engage une réflexion dans ce domaine. Le succès des réformes grecques ne dépend donc pas toujours que de la Grèce.

Une réforme de l'administration différente des précédentes

Troisième chantier évoqué par Athènes : la réforme de l'administration. Là aussi, le point est en accord complet avec le quatrième pilier du programme de Thessalonique où Syriza défendait une plus grande transparence de l'administration. Durant la campagne, Alexis Tsipras a largement bénéficié d'un soutien populaire grâce à son discours anti-corruption. Et là encore, le bilan des gouvernements qui ont collaboré avec la troïka sont réduits. Les dernières années ont vu le maintien du clientélisme, notamment dans l'arbitraire avec lequel les licenciements ont lieu dans la fonction publique. Cette fois, Yanis Varoufakis entend promouvoir une « administration publique moderne » plus efficace, notamment en améliorant les procédures de recrutement, en encourageant le mérite et établir des « procédés justes pour maximiser la mobilité des ressources humaines ou autres. » Par ailleurs, la transparence des marchés publics sera améliorée, le financement des partis politiques sera mieux encadré, la contrebande combattue. L'ambition est bien de casser le clientélisme qui a trop régné au sein de la fonction publique grecque. Et on ne peut y voir là aucune trahison, bien plutôt la mise en avant des insuffisances des gouvernements précédents.

Pour autant, le gouvernement entend en finir avec les coupes franches dans les salaires et les effectifs de l'administration. Si rien n'est dit quant à la réembauche d'une partie des fonctionnaires licenciés, si la hausse des salaires ne semblent plus d'actualité, du moins l'ambition de la troïka exprimée à l'automne dernier de couper encore dans la fonction publique ne semble plus d'actualité. Le gouvernement grec veut améliorer la grille salariale pour que, sans augmenter la facture budgétaire, les salaires soient « plus justes. » On voit encore le souci de justice sociale au cœur de ces réformes. Là aussi, la logique imprimée par le nouveau gouvernement est fort différente, quoi qu'on en dise et malgré un abandon évident de certaines promesses, des précédents gouvernements et de la logique de la troïka. Cette logique est présente dans d'autres domaines de la liste Varoufakis (notamment sur la santé ou le marché du travail où Athènes réclame le soutien de l'Organisation internationale du travail (OIT) et veut établir un équilibre entre « justice et flexibilité »).

Trahison partielle sur les privatisations

Concernant la question des privatisations, il y a évidemment une forte concession faite aux « institutions » : Athènes s'engage à respecter les privatisations qui ont été complétées et s'engage à achever « conformément à la loi » les appels d'offre lancés. Cette réserve est importante, car elle permet d'envisager des améliorations et de casser les processus qui auraient été marqués par de la corruption ou des procédures trop rapides. Mais surtout, le gouvernement indique qu'il va procéder à une « revue des privatisations qui n'ont pas encore été lancées » afin d'améliorer les bénéfices à long terme pour l'Etat. En validant cette phrase, l'Eurogroupe reconnaît que le programme de privatisation n'était pas forcément pertinent et que les ventes rapides à prix bradés des actifs de l'Etat étaient de mauvaise politique. Là encore, c'était un point essentiel des promesses de Syriza pendant la campagne : ne pas vendre à tout prix pour simplement « privatiser. » C'est un clair coup d'arrêt là encore à la logique de la troïka.

L'imposition du problème humanitaire à l'Europe

Enfin, Athènes est parvenue à faire accepter et valider par l'Eurogroupe son plan de gestion de la crise « humanitaire », autrement dit le premier pilier du programme de Thessalonique. Ceci est une victoire morale incontestable, car en ne refusant pas cette partie de la liste envoyée par Yanis Varoufakis, l'Eurogroupe a implicitement accepté de reconnaître les effets désastreux de la politique qu'il a soutenue et encouragée depuis 2010. C'est d'autant plus remarquable que le gouvernement Tsipras a conservé les ambitions de son programme : accès à l'alimentation, au logement, à la santé et à l'énergie. L'augmentation du salaire minimum est réaffirmée, même si la date de sa mise en place disparaît du programme. Mais ceci signifie-t-il un abandon de cet objectif ou son renvoi au moment où la Grèce n'aura plus besoin du financement européen ? Toujours est-il que, là aussi, l'Eurogroupe a validé le principe du renversement d'une mesure imposée par la troïka.

Déception des électeurs ? Pas si sûr

Evidemment, il est naturel que certains électeurs de Syriza se sentent trahis par cette liste de réformes. Mais il convient de ne pas oublier que beaucoup de ces électeurs ne se faisaient, avant les élections, guère d'illusions sur la mise en place de ce programme. Le vote Syriza a moins été un vote pour son programme de Thessalonique qu'un vote contre la logique de la troïka et contre la persistance du clientélisme organisé par les grands partis Nouvelle Démocratie et Pasok soutenus par cette même troïka. De ce double point de vue, ce qu'a imposé le nouveau gouvernement à l'Europe semble assez notable. La trahison est sans doute moins forte que celle à laquelle s'attendaient bien des électeurs.

Si la position du gouvernement grec, toujours soumis par l'accord du 20 février, à la logique de l'ancien mémorandum et aux échéances de remboursement des dettes détenues par la BCE en juillet et août, n'est guère aisée, Athènes a su imposer plusieurs de ses priorités. Il a confirmé que, désormais, les ordres ne venaient plus des institutions, mais que le gouvernement grec pouvait déterminer une grande partie de son propre agenda, notamment en mettant l'accent sur la justice sociale. Car la politique d'austérité a fortement accentué les déséquilibres sociaux déjà considérables dans la société grecque. Comme il le recommandait avant même l'élection du 25 janvier, le gouvernement grec a remplacé l'action unilatérale de la troïka à une coopération. C'est un changement qui n'est pas anecdotique.

Commentaires 77
à écrit le 26/02/2015 à 13:54
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Il me semble que les grecs n'attendent pas grand chose , mais il ne sont pas naifs pour autant , amener un peu de justice meme cela les états nantis sur le dos des autres ne veulent pas l'entendre , il faut que syriza echoue pour faire un exemple , p...

à écrit le 26/02/2015 à 10:22
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Suivant ce fil de discussion, cet acharnement à faire la démonstration que la Grèce s'est couchée...est évidemment la preuve du contraire. Le Parlement grec met en place un audit sur la dette, relance la commission sur les dettes de guerre de l"Al...

le 26/02/2015 à 10:59
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+10000

à écrit le 26/02/2015 à 9:40
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Y ZONT RIEN COMPRIS = actuellement on (parlement ) vote sur une prolongation du programme d aide en cours , sans y changer une virgule. Le bilan sera fait, à savoir si la Gréce a rempli point par point les engagements de ce programme ( signé ...

à écrit le 25/02/2015 à 19:37
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Ils se sont déjà couchés, comme prévu, ça aura tenu 3 semaines ? Un parti financé par Soros, il fallait être miro pour y croire.. Comme d'hab, il suffisait de chercher à qui profite Syriza, fastoche..

à écrit le 25/02/2015 à 18:45
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Concrètement ils en pensent quoi les Grecs qui ont votés Syriza Ils vont etres les dindons de la farçe ????? Une fois de plus cela risque de mal finir et pas qu'en Grèce......

à écrit le 25/02/2015 à 17:13
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L’ÉLECTION : les politiques sont prêts à raconter tout et son contraire pour avoir le "job" de Premier Ministre ou Président LA RÉALITÉ APRÈS L’ÉLECTION : c'est ce qui est appelé la "révélation des mensonges" car les politiques sont bien obligés de ...

à écrit le 25/02/2015 à 16:57
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Pourquoi présenter les mésures prises par le gouvernement grècque précédent sous l'oeuil de la "troika" comme étant seulement dues à la "troika" ? La "troika" représente les pays prêteurs et n'a eu que pour objective de superviser les décisions du go...

à écrit le 25/02/2015 à 14:35
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Maquillage pour entrer dans l'Europe, Maquillage pour la maintenir dans l'Europe bientôt le roi sera nu et tous pourrons voir la réalité Europe. Les 4 mois auraient été accordés avec ou sans plan; petit maquillage qui va permettre d'affiner la sor...

le 25/02/2015 à 18:06
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ça veut dire quoi, au juste, "juste" et "justice sociale" ? Est-ce que le but ultime de la "justice" n'est tout simplement pas une égalisation parfaite de tous les revenus, quelque soit la contribution et l'implication ? Un vrai bonheur pour ceux q...

le 25/02/2015 à 21:45
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Non. Les gros ne sont que très perdant.

à écrit le 25/02/2015 à 13:44
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Il reste juste à passer aux actes Taxer les 2000 fraudeurs qui étaient sur la liste de Lagarde et taxer l'église et virer les corrompus de l'état Pour l'instant c'est des paroles !!!

le 25/02/2015 à 21:53
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Rigoureusement exact.

à écrit le 25/02/2015 à 13:42
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En fin de compte le gouvernement n'a pas obtenu ce qu'il souhaitait : plusieurs milliards. Il n'a obtenu qu'un recul de 4 mois d'un éventuel prêt par "les institutions" (ex troïka) qui examineront sérieusement si les propositions entre dans les clous...

le 25/02/2015 à 15:09
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En bref, tu n'as rien compris à l'article :)

à écrit le 25/02/2015 à 13:03
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Syriza a enfumé ses électeurs, un point c'est tout ! Vous pourrez raconter toutes les fioritures que vous voudrez en marge des décisions qui ont été prises (la dette doit être payée, la Troîka est toujours là, l'austérité est toujours à l'ordre du...

le 25/02/2015 à 21:50
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Si. L'esprit est différent.

à écrit le 25/02/2015 à 12:56
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Les jeux sont faits : étant donné la faiblesse structurelle de l'économie grecque et la force relative de l'euro qui est un handicap dans son cas, il n'y a qu'une seule issue : LA GRECE DOIT QUITTER LA ZONE EURO sans regret. Quant à Chypre c'est un...

le 25/02/2015 à 13:07
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Les eurobéats s'imaginent qu'ils vont transformer l'économie du pays et faire des Grecs des Allemands !!! Ils n'ont pas encore compris qu'un peuple ça NE SE REFORME PAS !

à écrit le 25/02/2015 à 12:17
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Article assez partisan, mais bon. Ceci étant écrit, le nouveau gouvernement pourra peut-être réaliser une partie de ce que n'a pas fait l'ancien (d'après ce que j'ai compris, l'ancien n'avait pas fait grand chose mais je me trompe peut-être). Le ...

à écrit le 25/02/2015 à 11:58
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Article bien construit qui remet en perspective la politique de l'actuel gouvernement grec et montre en tous cas sa cohérence et ses axes principaux.

à écrit le 25/02/2015 à 11:51
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M. Varoufakis est un expert de la théorie des jeux mais il se heurte à des gens experts de la pratique des jeux....et comme on dit entre la théorie et la pratique il y a une (grosse) différence !

à écrit le 25/02/2015 à 11:40
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finalement l'Europe et la Grèce s'engagent sur les vraies réformes dont la Grèece a besoin. L'austérité en Grèce n'avait pas de sens economique le problème de la Grèce n'étant pas tant économique que "politique" : un Etat inexistant. il manque un vo...

à écrit le 25/02/2015 à 11:26
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Ne pas reprocher à Siriza de ne pas tenir ses promesses (puisque beaucoup ne reprochent pas le même comportement de la part de Hollande), ok. Mais il faut quand même à minima souligner que ces promesses étaient, sont et seront INAPPLICABLES ! Alors ...

le 25/02/2015 à 11:49
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De ce fait, il faudrait le nommer membre d'honneur du parti socialiste français, voire président d'honneur du PS !

à écrit le 25/02/2015 à 11:18
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Oui, beaucoup de très grosses approximations et de "wishful thinking" dans cet article. Par ailleurs, aucune mention n'est faite des rumeurs concernant l'auteur réel de la liste des réformes. En effet, le Pdf en question est au nom d'un haut fonction...

à écrit le 25/02/2015 à 11:09
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en résumé Syriza ... l'a dans le c... !

le 25/02/2015 à 11:31
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tradition chez les Grecs ! ;o)))))

à écrit le 25/02/2015 à 10:52
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Article tout à fait pertinent qui vient faire taire la grossière Une du Monde sur la capitulation d'Athènes! Ce matin gauchistes puérils et libéraux se retrouvent donc sur la même ligne politique. Sur la question des privatisations, Syriza avait an...

le 25/02/2015 à 11:01
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un petit pb ce n'est pas l'OIT qui paye la note alors ces recommandations elle les mettent à un endroit précis ou ma mère m'avait interdit absolument de le nommé

à écrit le 25/02/2015 à 10:42
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c'est le chant du cygne dans 4 mois bye bye la Grèce engrècée par la troika ha ha Bon débarras n'est ce pas :-)

le 25/02/2015 à 12:00
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@haroun, juste pour rire: serais-tu parent de Haroun Tazieff, le gynécologue de Roselyne Bachelot ??

à écrit le 25/02/2015 à 10:31
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La Grèce sort d'un "pillage" organisé, en profitant de la méthode, pour remettre de l'ordre dans le pays afin d'être prêt, le cas échéant, a sortir de la zone euro en meilleur état que lors de son entrée!

à écrit le 25/02/2015 à 10:31
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Ce à quoi la Grèce a (sans accent !!) échappé (participe passé!!!)... Ce sont des fautes d'orthographe grossières qui me gênent... Navré. Cordialement. PS : Votre article est excellent. Vous êtes à mes yeux le meilleur journaliste économique du...

le 25/02/2015 à 10:39
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cela n'engage que vous cher mossieur

le 25/02/2015 à 10:51
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ça va aller ? tu veux un verre d'eau ?

à écrit le 25/02/2015 à 10:30
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Romaric Godin ou l'art des idées compliquées, confuses et du populisme latent... Après de nombreux articles où il décrivait une Grèce noble et conquérante face aux affreux Allemands bien isolés en Europe, voici qu'il nous dit que l'accord signé est u...

le 25/02/2015 à 10:56
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La Grèce fait ci, la Grèce fait là....c'est plus poli que la dénonciation sans nuance de la fainéantise des Grecs, mais c'est la même ligne politique. Euh....populisme avez vous dit ? PS: Derrière la Grèce , comprenez libéraux conservateurs ou soci...

le 25/02/2015 à 13:22
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En même temps, c'est l'intransigeance allemande qui a entraîné ces renonciations. Les négociations étaient bien parties, notamment avec Djissoelblem et Moscovici, mais Schauble a dit "Nein !". Et personne n'ose rien dire face aux Allemands. A tous c...

le 25/02/2015 à 14:13
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Je suis désolé par cet éloge du programme des communistes. Les Grecs doivent payer leurs dettes......ils ont déjà volé près de 100 milliards aux créanciers privés il y a 3 ans.....le journaliste l'a oublié.

à écrit le 25/02/2015 à 10:12
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Cher Monsieur CODIN, je suis impressionné par la justesse de vos analyses. Evidemment, comme toujours quand le sage montre la lune, le simple regarde le doit !!! C'est toujours le cas quand la partie irrationnelle prend le dessus sur la réflexion. ...

le 25/02/2015 à 10:26
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@Harvy La "crise" grecque est un moment de vérité pour l'Europe, une chance pour l'Europe, pour la démocratie. Si cette chance n'est pas saisie et que l'on sorte par le bas de cette crise, ce sera la montée des populismes et les conséquences qui von...

à écrit le 25/02/2015 à 9:49
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On peut au moins se mettre d'accord sur le fait que rien n'est résolu à ce stade pour la Grèce, qui vient de gagner quelques mois pour esayer de mettre en place les réformes nécessaires pour rétabllir la situation. Mais ce temps va jouer aussi, contr...

le 25/02/2015 à 10:16
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Votre scénario est bien ficelé, mais ça reste un scénario pour un film qui n'est pas réalisé et qui ne le sera peut-être jamais...ou avec un scénario modifié... ou entièrement nouveau. 4 mois, c'est très long, des tas d'événements vont avoir lieu qu...

à écrit le 25/02/2015 à 9:44
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aucun doute la confiance n est plus au rendez vous !! chacun balaie son seuil .point ...

le 25/02/2015 à 12:18
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L’UE n’est pas une entité, c’est une juxtaposition de pays qui cherchent chacun son intérêt personnel. Personne n’a jamais expliqué aux peuples des pays membres la signification des deux mots, Union (mariage, pacs, concubinage, amis, relations, conna...

à écrit le 25/02/2015 à 9:40
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L' excellent reportage d'hier sur Arte démontre parfaitement le racket organisé, les pays mis en coupe réglées pour le seul bénéfice de cette engeance de troïka, il eut fallu remonter plus en amont et regarder qui était derrière le FMI etc.. Aujour...

à écrit le 25/02/2015 à 9:38
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tout le monde se fout de savoir comment ils vont regler leurs problemes chez eux; le seul truc qui compte c'est qu'ils resolvent leurs pbs de solvabilite

le 25/02/2015 à 10:35
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Je proposerais bien à Churchill de changer de pseudo mais je lui laisserais les deux premières lettres: - CH...amberlain!!

à écrit le 25/02/2015 à 9:25
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Voilá, tous sont heureux ! Mais ce papier c´est de la poudre aux yeux, rien de plus. Tous ont gagné 4 mois pour préparer le finale du drame. Les économismes sont tous unanimes : les belles promesses de Tsiras sont très floues et ne changeront en ...

à écrit le 25/02/2015 à 9:11
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ils ont bien raison, il faut dire non à la troika et ses haut fonctionnaires non élus qui font du chantage pour vendre aux copains des biens publics. regardez le documentaire sur Arte Replay "puissante et incontrollée, la troika" vous verrez qu'el...

à écrit le 25/02/2015 à 8:55
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La grece DOIT moderniser son administration ET quittter l'euro . Regardez comment vit l'angleterre et la suede ? L'euro est la propriété privée de l’Allemagne ( avec pays bas ) , contre TOUS les autres pays européens .

le 25/02/2015 à 9:38
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Comment pouvez vous comparer la Grèce à l'Angleterre et la Suède? A la différence de ces 2 pays, la Grèce a adopté l'Euro depuis plus de 10 ans, si Syriza n'a pas voulu prendre cette option c'est qu'il y aurait sûrement de plus gros inconvenients pou...

à écrit le 25/02/2015 à 8:55
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La grece DOIT moderniser son administration ET quittter l'euro . Regardez comment vit l'angleterre et la suede ? L'euro est la propriété privée de l’Allemagne ( avec pays bas ) , contre TOUS les autres pays européens .

à écrit le 25/02/2015 à 8:55
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La grece DOIT moderniser son administration ET quittter l'euro . Regardez comment vit l'angleterre et la suede ? L'euro est la propriété privée de l’Allemagne ( avec pays bas ) , contre TOUS les autres pays européens .

à écrit le 25/02/2015 à 8:55
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La grece DOIT moderniser son administration ET quittter l'euro . Regardez comment vit l'angleterre et la suede ? L'euro est la propriété privée de l’Allemagne ( avec pays bas ) , contre TOUS les autres pays européens .

à écrit le 25/02/2015 à 8:55
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La grece DOIT moderniser son administration ET quittter l'euro . Regardez comment vit l'angleterre et la suede ? L'euro est la propriété privée de l’Allemagne ( avec pays bas ) , contre TOUS les autres pays européens .

à écrit le 25/02/2015 à 8:55
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La grece DOIT moderniser son administration ET quittter l'euro . Regardez comment vit l'angleterre et la suede ? L'euro est la propriété privée de l’Allemagne ( avec pays bas ) , contre TOUS les autres pays européens .

à écrit le 25/02/2015 à 8:51
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Grâce aux analyses de Romaric Godin, on est passé en quelques semaines de "la Grèce _déjà_ en position de force" à un match nul, pour finir sur un score digne d'un Allemagne-Brésil. Mais en bon coach, Romaric Godin arrive à voir des choses positives ...

le 25/02/2015 à 12:24
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Vous ne comprenez pas le film! Pourtant si vous observez les transformations de l'UE, du discours du FMI, de la politique de la BCE, vous avez déjà vu une évolution spectaculaire depuis 2008, et maintenant la commission change son fusil d'épaul...

le 25/02/2015 à 12:51
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@gringo : de toute évidence, l'art de faire passer des vessies pour des lanternes semble fonctionner sur certains !

le 25/02/2015 à 19:41
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Intéressant. Quand l'Europe met un "claque" comme vous dites à la Grèce c'est le mépris de la démocratie. Quand selon vous l'Europe en fait de même à l'Allemagne c'est - toujours selon vous - la justice. Donc une démocratie ne vale pas une autre selo...

à écrit le 25/02/2015 à 8:40
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L'evasion fiscal est parfaitement légal. Il serait du reste injuste que les plus riches payent les dépenses votés par le plus grand nombre..

le 25/02/2015 à 8:49
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Hihihihihi! je sais pas si vous plaisantez ou pas, mais c'est rigolo!

le 25/02/2015 à 10:00
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@Nicolas Vous êtes conscients des énormités que vous écrivez? "l'évasion fiscal est parfaitement légal". C'est immoraux, immoral, immorale, l'évasion fiscaux, fiscal, fiscale :"l'évasion fiscale est parfaitement légale et immorale." Une phrase équi...

le 25/02/2015 à 16:45
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D'accord et conscient que cela froisse les esprit étroits et il faut mieux parler dans ce cas d'optimisation fiscale

à écrit le 25/02/2015 à 8:12
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Romain Godin nous explique que finalement les promesses électorales, quelles quelqu'elles soient, ne valent tripette. Merci, mais ça nous le savions déjà. Et encore une fois, cette affaire de Syriza en aura fait la démonstration. Et comment croire qu...

à écrit le 25/02/2015 à 7:59
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Oui, beaucoup de très grosses approximations et de "wishful thinking" dans cet article. Par ailleurs, aucune mention n'est faite des rumeurs concernant l'auteur réel de la liste des réformes. En effet, le Pdf en question est au nom d'un haut f...

à écrit le 25/02/2015 à 7:31
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L'article n'est pas bon, le journaliste fait une mauvaise appréciation de la situation la troika a été modifiée c'est la BCE, c'est le FMi qui ont remplacé la troika qui demande des chiffres pas des belles promesses qui ne seront jamais tenus, en plu...

le 25/02/2015 à 8:06
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Je pense comme vous. Lisez les Echos, le niveau est autrement plus élevé que cette feuille de chou. Ils parlent des 4 pistes pour réformer sérieusement la Grèce, pas juste de mettre un peu de fard...

le 25/02/2015 à 8:58
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@ muppetchaud:...Sauf que «Les Echos» ne sont pas au pouvoir en Grèce!...

le 25/02/2015 à 9:27
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Le fond du problème est idéologique. La politique de Syriza est d'avancer sur ce terrain, montrer qu'il y a une voie autre que celle préconisée par l'Allemagne et mettre ainsi le gouvernement Merkel en difficulté.

le 25/02/2015 à 9:39
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L'évidente prudence de toutes les banques, même allemandes, depuis bien avant les subprimes, confirme ce que dit Tomibiker. On se demande bien qui a accordé à la Grèce, ou à des hôpitaux français ou municipalités UMP, des prêts impossibles à rembours...

le 25/02/2015 à 22:04
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L'article est de bonne facture et reste avec une analyse près de la réalité du dossier. Par contre, les commentaires fuses dans tous les sens. Une décision est prise par un gouvernement par rapport aux dossiers mis sur la table. Avant une élection, ...

le 28/02/2015 à 22:12
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Pourquoi personne ne parle de la possibilité pour la Grèce de lancer une monnaie nationale complémentaire à l'euro... Qui ne sera plus aux mains des banquiers ( les banques centrales ne sont pas publiques et ne peuvent créer d'argent. ) Bref recon...

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