Dette publique : faut-il envisager le défaut ?

L'idée de Benoît Hamon d'un défaut partiel sur la dette a déclenché une polémique. L'idée doit-elle pour autant être balayée d'un revers de la main ? Faut-il faire de la baisse de la dette une priorité du quinquennat ?
Faut-il en finir avec la dette ? Et comment ?

C'est une petite phrase qui fait beaucoup jaser. Lundi 27 février, au détour de la discussion sur France Inter, Benoît Hamon, le candidat du Parti socialiste, a indiqué qu'il « faudra regarder ce qu'on pourra rembourser ou ne pas rembourser » dans la dette publique. Et d'ajouter : « Il y a une dette vis-à-vis des banquiers que nous pouvons tout à fait renégocier ». Autrement dit, le candidat de la Belle Alliance Populaire (BAP) ne propose rien de moins qu'un défaut partiel sur la dette publique, le premier depuis 1797 et la fameuse « banqueroute des deux tiers » mise en place par le Directoire.

Ceci avait évidemment de quoi provoquer les cris d'orfraies des défenseurs de la « signature française ». L'argument avancé pour balayer d'un revers de main cette proposition est souvent la même : tout défaut, même partiel, s'accompagnerait d'une défiance immense envers la France de la part des marchés financiers. La République se verrait immédiatement fermer les portes de ces marchés, sauf, peut-être à court terme et à des prix prohibitifs. Ergo : la proposition de Benoît Hamon n'est pas sérieuse, et c'est la preuve que ce dernier ne veut pas gagner, etc.

Reste à savoir s'il faut écarter cette idée d'un revers de main ou s'il ne s'agit que d'une défense d'une certaine vision de la dette publique et de son remboursement visant à clore immédiatement un débat que l'on ne veut pas voir s'ouvrir. Pour savoir si la proposition d'une restructuration de la dette publique est une aberration ou non, il faut prendre un peu de recul. La dette publique française représente actuellement 96,1 % de la richesse nationale. C'est certes beaucoup même si, historiquement, la France a su faire face à des situations plus critiques, comme en 1945 où la dette représente 245 % du PIB. Mais l'essentiel n'est pas ce grand agrégat. L'essentiel est de savoir ce que coûte la dette publique au budget et à l'économie française.

Pas d'urgence sur la dette

Le coût de la dette au budget français s'élevait en 2016 à 44,5 milliards d'euros, soit environ 2 % du PIB nominal. C'est une charge très raisonnable en comparaison de plusieurs pays voisins comme le Portugal ou l'Italie, par exemple, et qui bénéficie de l'aplatissement de la courbe des taux d'intérêt et de la baisse de ces taux, fruit de la politique de la BCE. En 2014, le service de la dette pesait encore 46,65 milliards d'euros (2,17 % du PIB nominal). A mesure que la France renouvelle sa dette, autrement dit s'endette à nouveau pour rembourser ses engagements passés, le montant de ce service de la dette se réduit mécaniquement. Remplacer un emprunt à 10 ans contracté voici dix ans, lorsque les taux demandés à la France étaient de 4,11 % par un emprunt à 10 ans à 0,87 %, taux moyen de ce 28 février, réduit évidemment les dépenses que la France doit consacrer à ses créanciers. C'est pourquoi le projet de loi de Finances a estimé que le service de la dette s'élèvera à 41,8 milliards d'euros cette année.

A priori, donc, la dette est « supportable ». La politique la plus logique serait alors de mener une politique équilibrée visant à réduire graduellement le déficit public sans déstabiliser l'économie. L'Etat français inspire assez de confiance pour pouvoir renouveler sans peine sa dette, la profondeur de son marché de la dette est suffisante pour être un élément clé d'un portefeuille moyen d'investissement et il n'y a aucun risque de cessation de paiement, de « faillite » à vue d'homme. Bref, il n'y a aucune urgence.

Une dette qui reste un poids

Reste que si ce poids est a priori « supportable », il n'est pas neutre économiquement. D'abord parce que la situation actuelle ne durera pas éternellement. Les taux réels finiront par remonter, alourdissant à nouveau la facture, d'autant que, déficit budgétaire aidant, le poids nominal de la dette croîtra, réduisant l'effet sur les taux. Par ailleurs, les sommes consacrées au service de la dette ne sont pas négligeables, même si elles ne sont plus le premier poste de dépense de l'Etat, mais le second derrière l'enseignement scolaire (50, 06 milliards d'euros prévus par la loi de finances 2017).

Si la France demeure en déficit primaire, autrement dit si les dépenses publiques demeurent supérieures à ses recettes hors service de la dette, ce dernier exerce naturellement une pression sur le budget et contraint à des mesures d'ajustement par les hausses d'impôts ou par la baisse de la dépense publique. Autant de mesures qui pèsent sur l'activité économique du pays, notamment, comme on le verra, dans le contexte du Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance (TSCG), aussi appelé « pacte budgétaire », signé par Nicolas Sarkozy (lorsque François Fillon était premier ministre) et ratifié à la demande de François Hollande (lorsqu'Emmanuel Macron était secrétaire général adjoint de l'Elysée) en 2012. Sans compter évidemment les éléments politiques : s'endetter excessivement, c'est perdre de l'autonomie politique et c'est se placer sous la direction de ses créanciers. Le cas de la Grèce illustre parfaitement cette situation. S'il n'y a pas d'urgence, il est normal qu'un prétendant à l'Elysée puisse proposer des solutions pour réduire le poids de la dette et assurer l'autonomie de la politique économique du pays.

Un chemin « naturel » vers le désendettement ?

Il est donc naturel qu'un tel candidat s'interroge sur cette question de la dette. Les candidats du centre et de la droite, Emmanuel Macron et François Fillon, proposent face à ce problème la méthode qui est celle promue aujourd'hui dans le cadre du TSCG au nom des « engagements européens ». Ce traité prévoit une trajectoire de retour de la dette publique au niveau permis par le Traité de Maastricht (60 % du PIB) par la limitation de tout déficit structurel (hors variations conjoncturelles) à 0,5 % du PIB et une réduction du poids excessif de la dette publique d'un vingtième par an en moyenne. Pour la France, il lui faudra donc réduire en théorie son « surplus » d'endettement (36 % de son PIB, soit environ 801 milliards d'euros) de 5 % par an, soit 40 milliards d'euros par an. Les propositions d'Emmanuel Macron et de François Fillon proposent donc des baisses drastiques de la dépense publique pour rentrer dans les clous, dégager des excédents primaires et réduire le ratio d'endettement.

Une stratégie qui a échoué

Le problème de cette stratégie est cependant connu et a été démontré : la réduction violente des dépenses publiques accroît en réalité le poids de la dette plutôt qu'il le réduit. Les cas des pays du sud de l'Europe sont là pour le prouver. L'effet de cette consolidation sur la demande intérieure conduit à un recul des recettes et à un alourdissement des dépenses sociales qui, in fine, alourdissent la dette. De plus, la faiblesse de la croissance fait très souvent progresser le ratio. Les cas espagnols ou italiens, pour prendre ceux des pays de grandes tailles l'ont prouvé. Dans les deux cas, malgré des efforts considérables, les déficits sont restés élevés et la dette a explosé. Elle est passée en Italie, entre 2010 et 2016, de 115,4 % à 132,3 % du PIB alors que le pays dégage des excédents primaire et a réduit son déficit budgétaire sur la même période de 4,2 % à 2,6 % du PIB. A cela s'ajoute un autre élément : ces politiques de dévaluation interne sont déflationnistes : elles visent à maintenir les salaires bas, voire à les réduire, ce qui réduit la demande interne. Dès lors, l'inflation est faible et, partant, le poids réel de la dette est de plus en plus élevé, contraignant à de nouveaux efforts. La récente crise de la zone euro devrait, en théorie, disqualifier ce type de solutions qui, pourtant, sont au cœur des projets des favoris à la présidentielle française.

Certes, les deux candidats espèrent que les « efforts » français décideront l'Allemagne à relancer l'économie de la zone euro, mais rien ne prouve que ce « contrat » soit possible et là encore, l'expérience espagnole, grecque et portugaise devrait tendre à la prudence sur ce chapitre.

L'arme de l'inflation et de la croissance

Dès lors, le scénario présenté comme « raisonnable » à la question de la dette ne le semble guère. Il est donc naturel d'en chercher d'autres. L'inflation et la croissance sont donc les armes les plus efficaces contre la dette publique contractée dans la devise du pays. On l'oublie souvent, mais l'explosion de l'endettement public est un fait général (pas seulement français) depuis plus de trente ans dans l'ensemble des pays développés notamment parce que les taux de croissance et les taux d'inflation de ces pays n'ont cessé de chuter. Rappelons que le taux de croissance allemand de 2016, de 1,9 %, a été jugé comme « impressionnant » par nombre d'observateurs alors qu'il aurait été, dans les années 1970, jugé bien décevant. Dans ce cadre, une politique de relance budgétaire peut, a priori, se présenter comme une arme contre la dette si elle débouche sur une vraie relance de l'activité qui dynamise la croissance et l'inflation. C'est le fameux théorème de madame Rabourdin dans les Employés de Balzac, source du « keynésianisme vulgaire », un siècle avant l'économiste britannique : « le rôle d'un ministère des Finances est de jeter l'argent par les fenêtres, il lui rentre par les caves ». Les observateurs s'alarment souvent de « l'explosion » des dépenses publiques prévus dans certains programmes mais, en soi, ces dépenses ne représentent rien : il convient de les rapporter à la croissance et à l'inflation créée. Evidemment, la vraie difficulté réside dans cette capacité de la puissance publique, dans le cadre de la nouvelle division mondiale du travail, à provoquer ce sursaut de façon durable.

Les écueils de la solution monétaire

A cela s'ajoute la version monétaire, défendue parfois par le Front National, mais pas dans sa version « monnaie commune » puisqu'alors l'euro restera la devise d'endettement du pays. Cette méthode consiste à revenir au franc et à relibeller dans cette devise la dette émise en France selon la fameuse « Lex Monetae », loi qui veut que la dette émise sur un territoire est libellée dans la devise qui y a cours légal. Le franc devant se déprécier fortement, la dette en franc s'en trouvera réduite d'autant. A cela s'ajoutera l'effet inflationniste de cette dévaluation qui viendra encore réduire la valeur réelle de la dette publique. C'est un moyen classique de réduction de la dette, utilisé fréquemment dans l'histoire, notamment lorsque la valeur métallique des monnaies pouvaient être modifiées. Les rois de France étaient très friands de cette méthode pour ruiner leurs créanciers.

Pour autant, cette solution, qui rappelle celle des années 1920, n'est pas une solution miracle. D'abord, l'économie devra rembourser les dettes publique et privée de droits étrangers en devise, il faudra donc constituer des réserves en devises. Ensuite, cette solution ne réduit pas en soi le déficit budgétaire, ni donc le besoin de refinancement. Or, les investisseurs auront besoin de compensations à cette dépréciation pour prêter à la France sous forme de taux réels élevés. Pour faire face aux besoins en devises et en capitaux, il faudra donc relever les taux réels, ce qui aura un impact sur la croissance.

On pourra certes en appeler à la Banque de France renationalisée pour imprimer des francs et faire des avances au Trésor, mais cette méthode, on le sait, a des limites et accentue encore la dépréciation de la monnaie. Comme en 1928, lors de la création du franc Poincaré, il sera sans doute in fine nécessaire de stabiliser la monnaie et de procéder à des mesures d'austérité pour rétablir la confiance des marchés. Tout dépendra sans doute de l'effet monétaire sur la compétitivité des exportations, mais la France de 2017 n'est pas celle de 1928 : elle ne dispose pas d'un potentiel productif solide et n'évolue pas dans une économie mondiale et européenne dynamique.

Le défaut, moyen fréquent de régler la dette

Reste alors une troisième solution à la dette : le défaut. C'est une méthode plus fréquemment employée qu'on ne le pense généralement en France. Le fameux ouvrage de 2009 de Kenneth Rogoff et Carmen Reinhart, Cette Fois, c'est Différent, par ailleurs contestable dans ses conclusions, a eu du moins le mérite de rappeler que le défaut souverain est une donnée constante de l'histoire économique. Le cas le plus connu étant l'annulation en 1953 lors de la conférence de Londres, de la quasi-totalité de la dette allemande contractée avant-guerre, y compris des réparations dues dans le cadre du traité de Versailles, pourtant signé alors par le gouvernement du Reich. La proposition de Benoît Hamon, appuyée par Thomas Piketty, n'est donc pas l'énormité que l'on prétend, même si elle tranche dans l'histoire française contemporaine.

En revanche, il est logique que le défaut, qui est quasiment toujours partiel (il ne concerne qu'une partie des créanciers), provoque l'exclusion des Etats qui le pratique des marchés financiers. Les investisseurs, dans ce cas, estiment que les autorités de cet Etat ne sont pas capables de remplir leurs obligations. Ce manque de confiance est difficilement compensable par des taux, sauf à des niveaux prohibitifs. On préfère alors préserver son capital.

Que faire en cas de perte d'accès aux marchés ?

Dans ce cas, tout dépend alors des besoins du pays. Si la Grèce fait entièrement défaut aujourd'hui, ce qui est présenté comme l'apocalypse par ses créanciers, elle ne perdra pas grand-chose. Déjà exclue des marchés financiers, le pays dégage un excédent primaire de 2 % du PIB et n'a donc pas de besoins immédiats de refinancement. L'Etat grec pourra donc vivre comme il le fait aujourd'hui et même mieux puisqu'il pourra réutiliser tout ou partie de son excédent primaire consacré actuellement intégralement ou presque au remboursement de sa dette.

Ce n'est pas le cas de la France qui, si elle se débarrasserait immédiatement de la dette se retrouverait confrontée à un besoin de financement résiduel de 27,5 milliards d'euros (pour reprendre les chiffres du projet de loi de finances 2017), soit 1,23 % du PIB. Si l'on refuse alors le recours à la monétisation de la dette par la banque centrale, qui suppose la sortie de la zone euro, il faudra réduire le déficit public de ces 1,2 % du PIB et maintenir, ensuite, des dépenses en ligne avec l'évolution des recettes. En réalité, la gestion quotidienne de la trésorerie de l'Etat supposera sans doute d'avoir recours à la dette à court terme à prix très élevés et, donc, de dégager des excédents. Au final, néanmoins, l'austérité sera réelle, l'Etat aura peu de marge de manœuvre, mais cette politique reste moins sévère que celle promise par une application stricte du pacte budgétaire.

Un moratoire avant une solution en zone euro ?

Reste que, comme on l'a dit, le défaut total n'intervient jamais. Benoît Hamon prétend seulement instaurer un défaut partiel et Thomas Piketty défend, lui, un moratoire sur la dette, le temps de mettre en commun les dettes supérieures à 60 % du PIB dans la zone euro et de bâtir une stratégie d'amortissement de ce surplus de dettes, n'excluant pas un défaut. Cette vision est logique : le problème de l'endettement est celui de la zone euro plus que celui de la France et c'est la politique menée par la zone euro dans son ensemble à partir de 2010 qui a conduit à l'explosion des dettes publiques. Néanmoins, cette dernière option paraît peu probable, car c'est une ligne rouge de la position allemande. Même les Sociaux-démocrates allemands risquent de ne pas accepter cette « socialisation des dettes », y compris avec des garanties budgétaires et de « réformes » extrêmement strictes. Thomas Piketty espère pouvoir l'imposer par un « parlement de la zone euro » où les pays du sud seraient majoritaires, mais là encore, on voit mal comment un gouvernement fédéral allemand pourrait accepter de signer un tel traité. Rappelons que, dans le traité sur le MES, l'Allemagne a demandé un droit de veto au directoire de la nouvelle institution.

Les banques paieront ?

Quoi qu'il arrive, la question sera de savoir qui faire payer en cas de défaut. Un défaut de dette n'est autre qu'une forme de redistribution de richesses : les créanciers doivent subir une perte au bénéfice de leurs débiteurs. Qui assumera ces pertes ? Benoît Hamon évoque les « banques ». Certes, mais nul n'est prêt à tenter une crise bancaire et cette bonne volonté risque de faire long feu. On l'a vu avec l'union bancaire : la décision de faire payer les déposants et les créanciers des banques a conduit à un détournement continuel des règles. Les banques demeurent des géants intouchables : liées entre elles par d'innombrables engagements, elles risquent de faire payer les défauts souverains par des risques de défaut sur les dépôts, sans compter l'investissement direct des particuliers dans la dette publique. Or, dans ce cas, c'est l'Etat qui devrait venir à la rescousse des particuliers. Il pourrait perdre d'une main, ce qu'il a gagné de l'autre. Le préalable à ce type de défaut serait donc d'abord une réforme financière pour réduire un tel impact, mais ce serait un chantier colossal.

Une dette illégitime ?

Une partie de la dette pourrait certes être annulée en vertu des concepts de « dette odieuse » ou « illégitime », souvent utilisés lorsque qu'un régime non démocratique a été instauré dans un pays ou que les règles normales de fonctionnement de l'Etat de droit ont été brisés, comme par exemple dans le cas grec selon la Commission de vérité sur la dette grecque du printemps 2015. Jean-Luc Mélenchon prétend notamment pouvoir annuler 400 milliards d'euros, soit un cinquième du stock de dettes à ce titre en considérant que c'est le prix des baisses de prélèvement aux plus fortunés et aux entreprises en France depuis 2000. Mais ce concept est très contesté. Une dette illégitime doit empêcher un pays de respecter les droits humains ou doit violer les lois nationales. Ici, l'illégitimité est incertaine et donnera lieu à un combat juridique. D'autant que ceux qui ont contracté la dette ne sont pas les responsables de la baisse des prélèvements visés et n'ont pas toujours eu conscience de contracter une dette pouvant être illégitime. Il n'est pas sûr que même la justice française accepte une telle définition.

Un tabou brisé

Au final, aucune solution ne semble simple concernant la dette. Ce n'est cependant pas une raison pour ne pas ouvrir le débat et se contenter de mener une politique d'orthodoxie financière qui serait la seule possible. Certes, la France moderne s'est constituée en 1789 autour de la sacralisation de la dette publique, en opposition aux banqueroutes à répétition de la monarchie. Le 13 juillet 1789, c'est autant la crainte de la faillite que celle des soldats royaux qui ont provoqué l'insurrection. Ce jour-là, l'Assemblée constituante fermait le débat par un décret qui proclamait : « Nul pouvoir n'a le droit de prononcer l'infâme mot de banqueroute, nul pouvoir n'a le droit de manquer à la foi publique sous quelque forme que ce soit ». Mais 228 ans plus tard, le débat démocratique doit être en mesure de tout inspecter et de choisir des solutions, fussent-elles loin d'être idéales en sortant de cette sacralisation. Finalement, le débat ouvert par Benoît Hamon et Thomas Piketty aura au moins cette valeur de briser un des derniers tabous de la politique française.

Les limites du débat

Ce débat doit cependant être conscient de ses limites. Si aucune solution n'est simple et idéale, c'est qu'en réalité, le capitalisme contemporain fonctionne, depuis les années 1970, avec le carburant de la dette privée et publique, alimenté lui-même par une finance progressivement dérégulée. Le désendettement dans un tel système relève de la gageure. Il peut y avoir des cas exceptionnels et ponctuels, comme celui de l'Allemagne actuellement, mais qui ne saurait valoir règle générale. On remarque, du reste, que, très souvent, un faible endettement public s'accompagne d'un fort endettement privé (Danemark, Suède, Pays-Bas, par exemple) ou que les mesures de consolidation budgétaire ont conduit à l'explosion de la dette privée (Portugal ou Grèce, par exemple). Si le défaut peut, dans certaines circonstances, être un outil utile, il n'est pas une panacée. On oublie que la source du surendettement actuel est la crise financière de 2007-2008 bien davantage que la dépense publique elle-même. La dette n'est en réalité qu'une question secondaire, une conséquence des vrais maux de l'économie contemporaine que sont la baisse tendancielle de la productivité et de la croissance alimentée par la financiarisation extrême de l'économie.

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Commentaires 69
à écrit le 24/03/2017 à 14:36
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Deux petites questions à l'auteur svp. Dans « les écueils de la solution monétaire » : La phrase « Le franc devant se déprécier fortement, la dette s’en retrouvera réduite d’autant » me surprend. Pour moi, on devrait dire : « la dette s’en trouvera...

à écrit le 19/03/2017 à 11:40
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Bonjour, Votre raisonnement est totalement erroné : la France emprunte, chaque année, plus de 40 mds supplémentaires pour, précisément, payer les intérêts des emprunts passé. Il n'existe donc aucune réduction mécanique du seul de la baisse des taux ...

à écrit le 03/03/2017 à 6:00
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De 6ème puissance mondiale on tombe au niveau de l'Argentine ou de la Grèce. Bravo, la honte ! Les grandes entreprises mondiales ne payent pas d'impôts, et la est le problème. Tant que l'Europe ne s'attaquera pas au problème de la concurrence fiscale...

à écrit le 01/03/2017 à 19:22
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oh la la ...prolixe , mr Godin ...! Il est vrai que , quand on parle dette , on tombe immancablement sur ...un de ses chouchoux , alors c'est un sujet de base ...; Dommage , mais mr Hamon , tout le monde en est conscient ( autistes exclus ) , n'a au...

à écrit le 01/03/2017 à 13:05
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A La Tribune : pourquoi est-il interdit de parler de l'Equateur..??

le 02/03/2017 à 9:30
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Arrêtez de prendre l'Equateur comme exemple pour la France. Creusez un peu et vous verrez que la situation sanitaire, sociale est telle que cet exemple est plus que rebutant.

à écrit le 01/03/2017 à 12:43
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Et à la prochaine crise, il faudra sortir un gros plan de relance... Avec notre dette actuelle, on ne pourra pas et on se cassera la g...

à écrit le 01/03/2017 à 12:42
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L'Equateur a été le dernier pays à répudier sa dette odieuse. Et vous croyez qu'il s'en porte plus mal?? Been... non. Mais c'est "bizarre" que personne n'en parle...

le 01/03/2017 à 15:10
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@yvan: ce que je trouve honteux, c'est de ne pas respecter ses engagements. Quand on signe, on honore sa signature. Mais peut-être en effet faudrait-il arrêter de prêter ? J'ai quand même l'impression qu'on tomberait alors dans un système où les gens...

le 01/03/2017 à 15:38
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En matière d’endettement, la Constitution équatorienne, adoptée au suffrage universel en septembre 2008, représente une grande avancée. L’article 290 soumet notamment tout endettement futur aux règles suivantes : - On ne recourra à l’endettement pub...

le 01/03/2017 à 17:24
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Allez vivre en Equateur, allez vivre en Argentine, vous verrez. Ceux qui ont le plus perdu à ses défauts, ce sont les classes moyennes et populaires. Mettez ovus dans la peau du prêteur. Vous prêtez la moitié de votre patrimoine à, par exemple, l'...

le 01/03/2017 à 20:10
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@Brice: les emprunts russes, c'est un peu différent, même si la finalité est la même, à savoir que si tu rembourses pas, tu peux plus emprunter. En effet, les gens qui ont investi dans les fameux emprunts russes l'ont fait de leur propre chef en espé...

à écrit le 01/03/2017 à 11:45
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La confiance se bâtit sur des décennies, voire des siècles. Or tout système monétaire repose avant tout sur une part de confiance que les acteurs économiques octroient à telle ou telle entité, comme par exemple un Etat comme la France. En cas de défa...

le 01/03/2017 à 13:04
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Ca tombe bien : le capitalisme n'a besoin QUE de 40 ans pour flinguer une planète complète. Mince, on est dessus.

le 01/03/2017 à 17:25
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@Yvan : le capitalisme libéral depuis 150/200 ans. Le communisme a mis moins de temps a massacrer l'environnement (allez visiter ex URSS, Chine etc...)

à écrit le 01/03/2017 à 11:28
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depuis 5 ans l'Etat Français a pris l'habitude de repousser aux calandres grecques ses engagements, sur les 3%, sur les réformes structurelles en matière de travail, sur l'ouverture à la concurrence des transports ferroviaires et sur la transposition...

à écrit le 01/03/2017 à 11:22
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Etant donné que la dette est détenue à 60 % par les francais, à travers leurs contrats d'assurance vie , HAMON leur dira, merci mes braves ! par ici la bonne soupe ! Un socialiste est un homme genéreux avec l'argent des autres: en général, celui d...

à écrit le 01/03/2017 à 10:05
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Tres bon article, pour une fois l auteur ne prend pas fait et cause pour les grecs contre les allemands ... La derniere phrase est a noter " La dette n'est en réalité qu'une question secondaire, une conséquence des vrais maux de l'économie contempor...

à écrit le 01/03/2017 à 8:16
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il convient de faire deux observations aux problèmes de la dette publique : 1ère observation : l'essentiel de la dette publique résulte de l'évasion fiscale massive organisée par les puissances financières et les multinationale en bourse ... et ...

le 01/03/2017 à 10:03
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Excellente analyse mais ces frileux politiciens ne songent pas à tout cela, sinon accumuler les meilleurs casseroles!!!

le 01/03/2017 à 10:11
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n importe quoi ... Le gros de la fraude c est le travail au noir: autrement dit dupont faisant un mur chez Durant... Pas google Quant a lire que l armee francaise la Slovenie ou la Pologne .... Franchement vous y croyez ? La protection est assur...

le 01/03/2017 à 17:30
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Evasion fisacle et dette ; peut être qu'une part des moins values fiscales ont un rôle dans la dette, mais cela parait un peu exagéré - entre autre, les recettes sociales (les recettes reposent sur les salaires) sont à peine contournées, si ce n'est ...

à écrit le 01/03/2017 à 7:53
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non il suffit de modifier certain textes et de rendre responsable les signataires pour moitie des dettes contractes il ferons plus attention, avant de laisser aux contribuables de regler la facture ce qui premetra de limiter le nombre de carrieris...

à écrit le 01/03/2017 à 7:15
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voilà qui sent le Sapin pour les contrats assurance vie !

à écrit le 01/03/2017 à 6:14
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Ce n'est pas très cohérent de prétendre que le meilleur moyen de réduire la dette sont la croissance et l'inflation pour ensuite conclure à la baisse tendancielle de la croissance ! La situation oblige à agir sur tous les leviers et le programme Macr...

à écrit le 28/02/2017 à 22:17
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"la réduction violente des dépenses publiques accroît en réalité le poids de la dette plutôt qu'il le réduit. Les cas des pays du sud de l'Europe sont là pour le prouver. " -- Contre-exemples : la Suède, le Canada, le Danemark,....

le 01/03/2017 à 1:50
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Concernant mon pays, le Canada. * Le Canada est une fédération dont les provinces assument les plus grosses dépenses (santé, éducation). Il lui est facile de leur passer ses déficits par la réduction des transferts. Si l'on inclus les provinces, le...

à écrit le 28/02/2017 à 22:11
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Très bon article, comme d'habitude. Un peu trop long, comme d'habitude.

à écrit le 28/02/2017 à 22:08
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Très bizarre de se référer dans ce contexte à la conférence de Londres 1953 qui s'est passée sous l'impression de la menace soviétique et le besoin de renforcer l'Allemagne pour faire bloc à la frontière de l'est, à ne pas parler du déséquilibre entr...

à écrit le 28/02/2017 à 22:08
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La belle affaire l'état fait un défaut partiel et les autres agents économiques continuent a payer 100%de leurs dettes? Très mauvais signal non?

à écrit le 28/02/2017 à 21:53
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Le bobo Francais fonctionnaire va vite comprendre que son salaire ne tient pas à grand chose si on ne rembourse plus notre dette et on sort de l'Euro. Il est urgent pour les jeunes générations de se mettre à L'Allemand et l'Anglais pour se préparer à...

le 01/03/2017 à 8:28
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Merci "Nantes 44" pour cette intervention ô combien intelligente... On peut reprocher à Romaric Godin certains partis pris idéologiques, mais cette analyse des enjeux de la dette publique à l'immense mérite d'être stimulante, surtout parce qu'elle mo...

le 01/03/2017 à 14:38
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@sensdelamesure si vous aviez été faire un tour en Grèce et aviez discuté avec quelques riches ex nantis fonctionnaires Grecs qu'ils ne le sont plus vous comprendriez ce que je veux dire. Quand on vit au dessus de ses moyens, un jour on le paye. Beau...

à écrit le 28/02/2017 à 21:46
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On peut considérer le problème par l'absurde: La dette existe parce qu'il y a des prêteurs. Nul n'ignore que le financement de la dette publique à été confié aux intérêts privés que sont les banques, les assurances vie, les fonds de pension, les fond...

à écrit le 28/02/2017 à 20:40
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Des propos spéculatifs, certes, mais tout de même moins suicidaires que la sortie de l'Euro. Il faut raison garder ! Si plus aucun pays ne rembourse ses dettes, les Français en seraient les premiers pénalisés, vu le niveau élevé de l'épargne en Fran...

à écrit le 28/02/2017 à 20:31
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Les fonds en € sont garantis par l'état à hauteur de 100000 €, somme de tous les fonds en € detenus par établissement bancaire .On peut bien entendu avoir plusieurs comptes dans plusieurs banques ,comme scinder une assurance vie superieure à 100000 €...

à écrit le 28/02/2017 à 20:02
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Les fonds en € sont garantis par l'état à hauteur de 100000 €, somme de tous les fonds en € detenus par établissement bancaire .On peut bien entendu avoir plusieurs comptes dans plusieurs banques ,comme scinder une assurance vie superieure à 100000 €...

à écrit le 28/02/2017 à 19:44
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C'est étonnant : quand le défaut est envisagé comme un dommage collatéral de la politique du Front National, c'est très mal, et quand le défaut est envisagé volontairement par Benoit HAMON, c'est digne d'intérêt... Presque marrant si ce n'était révél...

à écrit le 28/02/2017 à 19:35
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Si vous êtes endettés, c'est soit que vous avez fait un investissement et que vous espérez en récolter des bénéfices (ce qui n'est pas le cas de la France actuellement) soit que vous vivez au dessus de vos moyens (ce qui est le cas de la France, nota...

à écrit le 28/02/2017 à 19:01
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Deux objections majeures à la tentation d'un défaut : 1) Les créanciers sont en grande partie les fonds en euro des assurance-vie ! Révolution garantie en cas de défaut 2) Annuler de la dette pour continuer à en créer de la nouvelle par de la dépen...

à écrit le 28/02/2017 à 18:49
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J ai lu l article et sans savoir qui l avait écri je me dois dit c est du Godin tout craché. Bon son idée est géniale mais pour nous ce serait terrible, plus personne ne nous prêterait de l argent, qui prendrait se risque, sachant que l on s endette ...

à écrit le 28/02/2017 à 18:40
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Je propose que tout les riches payent pour aider au remboursement la dette commune, par exemple les détenteurs des assurances vie et les riches qui ont un livret A supérieurs à EUR 1000.--- doivent payer 33 % de leur avoir et voilà c'est fait!!! Sim...

le 28/02/2017 à 21:52
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@ zéro + zéro: "Que faisiez-vous au temps chaud ?- Nuit et jour à tout venant Je chantais, ne vous déplaise. - Vous chantiez ? j'en suis fort aise. Eh bien! dansez maintenant". Les détenteurs d'assurance-vie (dont je ne suis pas) ont économisé. En r...

à écrit le 28/02/2017 à 17:56
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defaut partiel = defaut avec les consequences qui vont bien ( la dette francaise est detenue a 60% par les non residents, si ca peut aider au raisonnement..) demandez aux venezueliens, argentins, etc....... le venezuela aura cette annee 1800% d'i...

le 28/02/2017 à 19:19
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comparer le Vénézuela à la France ! considérons en tout cas que la baisse des prix du pétrole n'est pas le fait du seul Vénézuela...

le 01/03/2017 à 9:00
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vous n'avez pas tort! en cas de faillite, la france n'a MEME PAS de petrole pour se procurer les devises qui lui permettront d'importer un peu qqch ( y aura plus d'airbus non plus, vu que de nombreuses pieces sont fabriquees hors de france et que p...

à écrit le 28/02/2017 à 17:54
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Fumer des pétards, un petit revenu que pour les jeunes jouent devant la télé chez papa/maman, et pour finir on ne rembourse pas une partie de SES dettes comme ça tout est réglée. Haaaa j'aime cette vision du monde, si lalayitou avec vue sur des chêvr...

le 28/02/2017 à 18:51
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Diminuons les rythmes scolaires,le temps de travail et les tarifs des services publics et de la culture.Rien ne sera changé économiquement,les gens seront plus épanouis donc plus productifs.Hamon est le seul qui ne stresse pas les gens

à écrit le 28/02/2017 à 17:53
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Pour une fois, l'article de godin sur le sujet est à peu pres équilibré. Le problème du défaut que ne réalise pas ceux qui le proposent, est qu'il conduit inévitablement à une cure d'austérité très forte dés lors que vous êtes en déficit primaire con...

le 28/02/2017 à 19:22
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vous citez des pays qui se sont désendettés sans brutalité... encore faut-il mesurer ce qu'il en a coûté socialement (privatisation de certains secteurs relevant du public = hausse des coûts de la protection) et donc en matière de dette privée ...

le 01/03/2017 à 8:38
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On parle toujours des pays qui ont réussi à réduire leur dette publique sans voir dans quel contexte cette dette a été réduite. Une croissance soutenue chez ceux qui ne réduisaient pas justement leur dette publique, ce qui permettait d'éviter l'effet...

le 01/03/2017 à 12:25
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@norel93: il suffit de regarder notre voisin du nord (la belgique) pour voir qu'un desendettement réussi peut se faire sans casse sociale majeure. La belgique est par ailleurs plus égalitaire que la France si l'on compare la detention des grands patr...

à écrit le 28/02/2017 à 17:43
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Les outils ont été mis en place par l'Europe avec le blocage des comptes d'épargne divers et variés que chaque état pourra ordonner....

à écrit le 28/02/2017 à 17:39
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La dette française ne sera jamais remboursée, mais on va continuer à nous prêter tant que les français détiendront autant d'assurance vie en garantie. Il arrivera un jour ce qui est déjà arrivé dans la zone euro, on écrêtera tous les contrats d'assur...

à écrit le 28/02/2017 à 17:34
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Tout à fait la mentalité des socialistes, enfin de ceux qui se disent socialistes ! Hollande a refusé d'honorer le contrat des Mistral et Hamon propose de renier la dette. Si les socialos restent au pouvoir, la France perdra toute crédibilité dans le...

à écrit le 28/02/2017 à 17:29
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quand on mesure le refus catégorique de Berlin à un allègement de la dette grecque pourtant défendu par le FMI on peut craindre q'un défaut partiel de la dette française, fût-elle justifiée, promet quelques belles empoignades. Et qui prendra les morn...

à écrit le 28/02/2017 à 17:23
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Un défaut sur la dette publique veut simplement dire que ceux qui ont des assurances vie investies sur des obligations d'état, perdent tout ou partie de leurs économies ! Bravo les rêveurs ! Ça tourne meme au cauchemar....

à écrit le 28/02/2017 à 17:19
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Excellente analyse merci. "La dette n'est en réalité qu'une question secondaire, une conséquence des vrais maux de l'économie contemporaine que sont la baisse tendancielle de la productivité et de la croissance alimentée par la financiarisation e...

à écrit le 28/02/2017 à 17:16
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Il y aurait aussi la solution d’un changement radical du système financier, avec par exemple la proposition sur laquelle les suisses devraient voter en 2018 : la monnaie pleine, comportant l’idée de base que seule la banque centrale de l’État à la po...

le 28/02/2017 à 20:18
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Les banques n'ont pas de pouvoir de création monetaire .Quand une banque crée une ligne de crédit pour preter de l'argent (particuliers entreprises ext .....)immanquablement la meme somme est marquée en négatif sur la colonne des debits .L'opération ...

le 01/03/2017 à 10:08
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« Les banques n'ont pas de pouvoir de création monetaire » Ne le dites pas à moi. Je connais un peu la question. Ceux qui n'y connaissent rien peuvent s'informer, par exemple: https://fr.wikipedia.org/wiki/Cr%C3%A9ation_mon%C3%A9taire https:...

à écrit le 28/02/2017 à 17:02
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Si le défaut était si simple, la Grèce aurait déjà fait défaut. Du coup quelles sont les solutions pour ne pas finir comme la Grèce ?

le 28/02/2017 à 19:50
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La Grèce n'a pas besoin de faire Défaut , elle ne paiera jamais sa dette. Tout le monde le sait.Aucun plan ne sera efficace, la seule solution pour le pays est de sortir de l'euro et au final , payer en monnaie de singe. C'est d'ailleurs ce que prop...

à écrit le 28/02/2017 à 16:46
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"Au final, aucune solution ne semble simple concernant la dette". En fait, si : je m'endette, je rembourse ; je ne veux pas m'engager à rembourser, je ne m'endette pas. Point final, le reste consiste tout simplement à voler l'argent des autres, ce ...

à écrit le 28/02/2017 à 16:40
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Nos politiciens ont endetté le pays depuis 20 ans, hypothéquant gravement l'avenir de nos enfants. 2100 milliards d'euros en 2017 plus 100 milliards de plus chaque année pour payer le budget déficitaire depuis (1974). A quoi ,il faut ajouter la dette...

le 28/02/2017 à 17:26
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L'endettement significatif du Pays a, pour la période récente, commencé sous Mitterand. Cela n'est pas qu'un problème Français. Par contre, il y a des Pays qui s'en sortent sur ce sujet mieux que d'autres...

à écrit le 28/02/2017 à 16:22
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La monnaie n'est qu'un "moyen" d'échange, certain en font un "but" alors que cela ne repose sur rien d'autre que sur sa crédibilité! La monnaie est au service de l'économie qui est au service de l'homme et non le contraire!

le 28/02/2017 à 16:37
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Crédible oui ! sinon c'est le défaut

le 28/02/2017 à 20:28
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La valeur d'une monnaie est relative aux autres monnaies .Les grands echanges internationnaux se facturent en £,€ ,Yen ext.....et chaque jour les monnaies varient les unes par rapport aux autres .La valeur d'une monnaie est fortement corrélée à la pu...

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