Le groupe LDLC.com en passe de réussir un exercice record

LDLC.com se dirige vers un exercice comptable 2010-2011 record, au vu du chiffre d'affaires du premier semestre, à 72 millions d'euros (d'avril à septembre), en hausse de 16,5 %. La tendance devait se confirmer avec les commandes de fin d'année, ce qui conduira le site marchand à un niveau historique avoisinant les 165 millions d'euros de chiffre d'affaires. La rentabilité n'est pas en reste et s'améliore également avec un résultat opérationnel positif (500.000 euros) après une perte de 1 million d'euros au semestre précédent.« Notre activité est en croissance car nous avons travaillé pendant la crise pour profiter du rebond aujourd'hui », explique Olivier de la Clergerie, directeur général de LDLC.com. L'entreprise lyonnaise a ainsi mis en place un plan d'économies de charges qui s'est traduit par le départ « sans licencement » d'une trentaine de personnes en intérim et dans le cadre du turn-over. La société a aussi réorganisé ses process industriels et renégocié ses loyers, dont celui de sa plate-forme logistique. Enfin, le cybermarchand a assaini son stock au profit d'un catalogue modernisé. Résultat : « Les gains de productivité ont été réaffectés dans des campagnes promotionnelles pour le site qui nous ont permis d'amplifier le phénomène de croissance », assure Olivier de la Clergerie. Le site LDLC.com sort donc bien armé pour poursuivre sa croissance organique, d'autant plus qu'il vient de conclure un partenariat commercial avec le généraliste Mistergooddeal. Ce dernier intègre une partie du catalogue informatique de LDLC qui assurera le traitement logistique des commandes. Le groupe multispécialiste peut aussi compter sur sa nouvelle filiale, le site Maginea, repositionnée sur le créneau de la maison et des loisirs bien-être à destination d'une clientèle majoritairement féminine, contrairement au très masculin LDLC.com. relais de croissanceMaginea, relais de croissance « à très fort potentiel » et à forte marge, a enregistré un début prometteur avec un chiffre d'affaires de 700.000 euros au premier semestre, soit une progression de 400 % par rapport à la première année de lancement en 2009-2010. « On retrouve un état d'esprit plaisant et de conquête », commente le directeur du groupe LDLC. L'esprit de 2004 quand l'entreprise, créée en 1996 et revenue de la bulle Internet, est transférée au second marché depuis le Marché Libre où elle était entrée en 2000. En réalité, l'euphorie d'alors sera ternie par des problèmes de mise en service de sa nouvelle plate-forme logistique en 2005. LDLC va ensuite enchaîner une crise opérationnelle, une crise de confiance et une crise économique, avec la fin du tunnel en 2009. Initialement prévue sur 24.000 m2 pour un volume d'affaires de 400 millions d'euros, la plate-forme a été redimensionnée à 16.000 m2 pour 300 millions d'euros. « Cette mesure liée à la rationalisation des process sert la croissance et les synergies futures entre les sites du groupe », affirme son directeur. D'ici trois ans, les activités annexes, dont Maginea, devraient représenter 10 % (soit environ 20 millions d'euros) du chiffre d'affaires de LDLC, contre 3 % actuellement.
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