Sarkozy insiste sur la nécessité d'une harmonisation fiscale avec l'Allemagne

"Je ferai tout et plus rapidement qu'on ne l'imagine pour rapprocher nos fiscalités" a martelé, au Mondial de l'Auto, le chef de l'Etat.

Un rapprochement rapide des fiscalités française et allemande est indispensable pour améliorer la compétitivité de l'économie de la France, a déclaré vendredi le président Nicolas Sarkozy à l'occasion de l'inauguration du Mondial de l'Auto.

Si le chef de l'Etat juge compréhensible les différences de compétitivité entre la France et des pays comme l'Inde ou la Chine, il estime en revanche qu'"à l'intérieur de l'Europe et entre Allemands et Français, c'est beaucoup moins explicable". "Ma première préoccupation, c'est rapprocher les systèmes fiscaux français et allemands", a-t-il dit lors d'une table ronde avec les industriels organisée dans le cadre du salon.

"Ils sont nos premiers partenaires, ils sont nos voisins. Je ferai tout et plus rapidement qu'on ne l'imagine pour rapprocher nos fiscalités", a ajouté le chef de l'Etat. La Cour des comptes prépare à sa demande un rapport, attendu au premier trimestre 2011, sur un état des lieux comparé des systèmes fiscaux français et allemand.

Cette réflexion a pour toile de fond les demandes répétées de parlementaires de la majorité de supprimer le bouclier fiscal qui limite l'imposition à 50% des revenus en France - ce mécanisme n'existe pas en Allemagne - et l'impôt de solidarité sur la fortune.

Cette demande est le plus souvent associée à celles d'un relèvement de la tranche supérieure de l'impôt sur le revenu et de la hausse des prélèvements sur le patrimoine.

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