Ni catastrophique, ni exceptionnel. Le millésime 2011 aura été juste dans la moyenne des années précédentes. A l'issue des épreuves orales de rattrapage, 85,6% des éléves de terminale auront finalement obtenu le diplôme qui, le cas échéant, va leur permettre de poursuivre des études supérieures. Ce taux est supérieur de 0,1 point par rapport à l'an passé.
Les élèves inscrits en série scientifique du baccalauréat général n'auront finalement pas vraiment pâti des décisions prises par le ministre de l'Education après les fraudes ayant entaché l'épreuve de mathématiques. 89,4% d'entre eux ont décroché leur diplôme. Un taux de réussite de 0,8 points supérieur au millésime 2011. Luc Chatel s'en est d'ailleurs félicité sur rtl.fr.
Les quatre points de l'exercice de probabilité avaient été répartis sur deux autres exercices. Tandis que la consigne de lissage des notes, qui s'applique d'ordinaire afin d'éviter que des corrections trop sévères ou au contraire laxistes n'impactent les résultats des candidats, avait été renforcée. Si bien que si certains étudiants, ayant privilégié l'exercice de probabilité, ont finalement pu être avantagés par rapport à d'autres lycéens ayant fait l'impasse, les résultats officiels ne le reflètent en rien.
Et les taux de réussite restent élevés pour chacune des séries : le baccalauréat général affiche un taux de réussite de 88,2%, soit une hausse de 1 point ; en lycées technologiques ce sont 82,3% de candidats qui ont été diplômés atteignant un taux record ; enfin, 83,6% des élèves passant le baccalauréat professionnel ont été admis. Mais parmi ces chiffres, la statistique à retenir est la suivante : 71,6% d'une génération est diplômée, soit un bond de 6,3 points par rapport à 2010. Un record expliqué par les quelque 37.000 bacheliers professionnels de plus que l'an passé. Cette hausse de près de 30% de candidats est le résultat de la réforme du baccalauréat professionnelle, lancée en 2008 par Xavier Darcos, faisant passer de quatre à trois ans la durée des études en lycée professionnel. Attendons-nous donc à voir le nombre de bacheliers chuter d'autant l'année prochaine.