Non, la France n?est pas un cancre du point de vue de la formation. Et mieux, de l?insertion professionnelle. C?est ce qu?il ressort de la dernière étude Global Employability Survey, menée par l?institut allemand de sondage Trendence et le cabinet de conseil français Emerging. Celle-ci a passé au crible les écoles et universités de 20 pays en s?intéressant à l?avis de 4.700 employeurs, plutôt que de se baser sur des critères universitaires, comme la quantité de publications. La France n?a pas à rougir du classement qui en résulte, puisqu?elle place douze établissements dans les 150 premiers, contre sept seulement dans le dernier classement de Shanghai.
Parmi les établissements les mieux classés, on trouve d?abord, sans surprise, HEC, à la 13e place. Mais c?est un gouffre qui la sépare de l?Essec, sa grande rivale ne figurant qu?à la 62e position. L?ESCP, de son côté, loge à la 75e place. Par ailleurs, l?Edhec se situe elle à la 136e place.
Les universités ferment la marche
L?Ecole normale supérieure prend une belle 20e place. Dans son sillage, plusieurs écoles d?ingénieurs de l?Hexagone figurent décrochent de bonnes positions : Polytechnique s?assoie à la 27e place, tandis que l?Ecole des mines se classe 31e. Quand à l?Ecole centrale de Paris, elle prend la 40e place.
Comme de coutume, les universités sont moins à l?honneur. La première d?entre elles, l?université Paris Sud, s?affiche à la 79e position. Quant à Paris Dauphine, qui pratique une sévère sélection à l?entrée, celle-ci décroche la 116e place.
Enfin, à noter que Science Po Paris n?a pas été oublié, puisque l?établissement généraliste arrive à la 105e place.
