
Aux grands maux, les grands remèdes. Pour parvenir à réduire les dépenses locales ou du moins trouver un système qui le permettrait, le président de la République s'apprête à solliciter deux anciens ministres du Budget, selon Les Echos. Alain Lambert, président (divers droite) du Conseil général de l'Orne, ministre chargé du Budget et de la Réforme budgétaire sous Chirac entre 2002 et 2004 et Martin Malvy (PS), président du Conseil général de Midi-Pyrénées depuis 1998, et ministre du Budget entre 1992 et 1993 sous François Mitterrand, devraient ainsi se voir confier ladite mission, d'ici la fin de semaine.
Objectif: 10 milliards d'euros d'économies
Leur lettre de mission serait en cours de rédaction et pourrait comporter un objectif précis. Selon Les Echos, les deux anciens ministres pourraient ainsi être sommés de réduire les dépenses locales de 10 milliards d'euros sur plusieurs années. Mais "ce n'est pas tout de réduire les dotations. Ce qui compte, c'est de maîtriser les dépenses locales", confie un proche de François Hollande cité par le quotidien économique.
Quoi qu'il en soit, la pilule risque d'être difficile à avaler pour les élus locaux longtemps habitués à voir leur dotations de fonctionnement augmenter. Après avoir vu leurs dotations gelées sous Nicolas Sarkozy, voilà que le gouvernement Ayrault souhaite les faire baisser de 1,5 milliard d'euros par an en 2014 et 2015. Un régime qui n'est pas du goût du maire de Sceaux et président de la commission des Finances de l'Association des maires de France, Philippe Laurent:
Les élus locaux en colère
"Si on veut réduire les dotations, alors il faut le dire clairement, et surtout revoir les missions de service public des collectivités locales. On ne peux pas en même temps annoncer le lancement de nouvelles places en crèche, mettre en place la réforme des rythmes scolaires et augmenter la TVA".
Philippe Laurent s'emportait ainsi contre la première version du rapport de la Cour des comptes sur les finances des collectivités locales qui estimait que leur gestion n'était pas satisfaisante. Les dotations et la fiscalité dont bénéficient les collectivités proviennent du contribuable, il doit donc être utilisé de manière optimale, faisait notamment valoir le rapport. Or le maire de Sceaux évoquait des progrès en la matière. Mais des efforts restent à faire.
Pour aller plus loin: La Cour des comptes épingle la mauvaise gestion dépensière des élus locaux
Allez, je pronostique...
Prochaines élections nationales, élection du FN, histoire de vraiment mettre la pagaille, pour justifier une reprise en main du pays... par ses forces vives, et plus par des politicards enivrés de pouvoir et de privilèges! Chiche?
Bien sur, je vote blanc après avoir essayé de voter pour le moins gènant ou le tout sauf lui. La triste constatation est que rien ne change. Plutôt si mais dans le mauvais sens.
Il faudrait contrôler mieux les dépenses des Maires, et Conseil généraux. On limiterait les réalisations de prestige sans utilité réelle.
Avez vous vu un élu ou un ancien ministre responsable des se dépenses outrancières?
non aucun
Bien cordialement
Ajoutez y le non renouvellement au delà de 2 mandats max et ce sera la fin des Guérini ou des J. Médecin. Le tout n'est pas très cher, juste du courage.
Rien de bien douloureux au final et c'est tout à fait possible: tout le monde connait des dépenses qui n'ont pas lieu d'être dans toutes les collectivités.
Mais déjà la diminution annoncée de 1.5 milliards en 2014 2015, alors que cette diminution est largement compensée (à hauteur de 2.03 milliards) par des transferts de recettes de l'état aux collectivités ne passe pas sans pleurs et couinements!!
Le seul moyen d'y arriver c'est de prendre des mesures coercitives:
1. Blocage des taux des impôts locaux à la hausse: il est interdit de les augmenter, point-barre.
2. Mise en place d'un mécanisme favorisant et encourageant la baisse des impôts locaux:
par exemple on peut imaginer un prélèvement (de 10%) sur la partie qui dépasse la moyenne des collectivités et reversement de ce montant aux collectivités qui ont un taux inférieur à la moyenne.
jusqu a ce que les taux a 10 ans grimpent en flèche et mettent fin a cette fete débutée en 1981
la décentralisation fut une catastrophe, une ruine financière .non seulement l Etat laisser a des gens pas formés pour la gestion de collectivités mais en plus il a voulu conserver tous ses missions ( d ou les doublons)
Leur manque à gagner (moins de dotations de l'état) va mécaniquement les obliger à nous taxer davantage et par conséquent affaiblir encore un peu plus notre pouvoir d'achat...