
"Je pense qu'il faut renforcer les contrôles". Le ministre du Travail a demandé mardi 2 septembre à Pôle Emploi de faire montre de plus de rigueur à l'égard de ses inscrits. S'il est depuis quelque peu revenu sur ses propos en précisant qu'il ne s'agissait en aucun cas de "stigmatiser les chômeurs", François Rebsamen prend toutefois un virage que le parti Socialiste dénonçait lui-même en 2008. Il évoquait alors une politique "nocive". Le gouvernement a-t-il donc raison de vouloir s'engager dans cette voie ?
Pour Eudoxe Denis, directeur des études à l'Institut de l'Entreprise, cela ne fait aucun doute:
"Oui il a raison de le faire."
Ailleurs ce n'est pas "anormal"
Il explique ainsi qu'à l'étranger, "tous les pays européens ont durci les contreparties des demandeurs d'emploi":
"Au Royaume-Uni, ils ont la politique de workfare la plus avancée. Il existe une continuité politique dans les contraintes imposées indépendamment de la couleur politique au pouvoir. Ainsi, en 2009, Gordon Brown alors Premier ministre, a demandé un test d'aptitude, un examen médical aux personnes qui percevaient une allocation en tant qu'handicapé. Une politique encore durcie par le gouvernement Cameron : les chômeurs de longue durée devant s'engager à rencontrer leur conseiller toutes les semaines".
Eudoxe Denis ajoute ainsi qu'en Allemagne, en Suisse ou en Espagne, la baisse des droits ou la perte de prestations n'est pas du tout vue "comme quelque chose d'anormal".
En France, plus de théorie que de pratique ?
Or, selon lui, "en France, le contrôle existe surtout en théorie". Il explique:
"Selon une étude de l'OCDE concernant les conditions d'éligibilité au chômage réalisée sur 36 pays, la France arrive en 17e position. Les conditions sont assez souples. En revanche, la France est considérée comme étant plutôt sévère eu égard au contrôle. Par exemple, le suivi mensuel personnel a été abandonné en 2013. Il faut attendre le deuxième refus pour une offre d'emploi raisonnable avant d'être radié. Et seulement 15 jours. On suspend vos droits, mais on n'y met pas fin. Il y a peu de radiations en réalité. Ailleurs, cela vaut dès le premier refus. Au Royaume-Uni, il peut même y avoir jusqu'à six mois de suspension des allocations".
Le contrôle, plus efficace que la sanction
Toujours est-il que selon le directeur d'études du think tank, "contrôler l'effort de recherche a plus d'efficacité que la sanction du refus d'une offre d'emploi", d'après une étude de la Dares publiée en 2013.
Mais pour que cela soit efficace, encore faut-il que "les conditions nécessaires soient réunies", précise Eudoxe Denis. Ainsi prend-il encore l'exemple du Royaume-Uni, faisant valoir que la croissance de 3% y est, de fait, plus propice aux créations d'emplois, qu'une croissance nulle en France:
"Les sanctions sont plus importantes mais l'accompagnement l'est également. Il y a une logique donnant-donnant. Si l'on explique qu'il y a des sanctions, mais qu'il n'y a pas d'emploi ni d'accompagnement [comme en France, ndlr.], alors ça ne marche pas"
Une affirmation que Xavier Timbeau, chef de service à l'OFCE nuance quelque peu. Certes le tournant libéral annoncé par François Rebsamen ne va pas résorber le chômage de masse "involontaire". Toutefois:
"Cela va avoir un effet sur les statistiques du nombre de chômeurs inscrits. Car ceux qui n'ont pas fait de démarche seront radiés. Le nombre de demandeurs d'emplois va donc diminuer pendant un mois ou deux".
Pourquoi ne pas embaucher et former des demandeurs d'emploi à effectuer des contrôles _approfondis_ sur ceux qui figurent sur les listes depuis plus d'un an ?
Ca permettrait d'écrémer sérieusement, de faire des économies substantielles, et surtout de libérer du temps pour accueillr enfin dignement les gens qui désespèrent de retrouver du travail.
Etablissement public à caractère administratif, chargé de l'emploi en France, recherche dans chaque département français 5 inspecteurs (au moins) rattachés à la direction départementale afin de mener des missions investigatrices auprès de ses services : recrutement interne (de complaisance ou pas, vérification de la formation initiale…), qualité des informations données aux usagers et si l’agent y consent (exhaustivité, précision, exactitude), nombre de mention « hors attribution » en réponse aux demandes des usagers dans les courriers et emails des agents, vérification de la connaissance par les agents des circulaires publiés sur le site web de l’établissement, transparence dans l’attribution des marchés publics de la formation professionnelle (rapport cout / efficacité à l’échelon + 6 mois et + 12 mois après le terme de la formation), vérification du caractère réellement vacant des postes à pourvoir dans les offres publiées sur le site web ou dans les salons de recrutement organisés par l’établissement.
Profil : bac + 4 minimum (Sciences Eco, Sciences Po, droit) avec expérience dans l’entreprise notamment le contrôle (qualité, compliance, audit, service juridique, militaire…)
Chiche !
D'abord on vous conseille de venir le matin car il n'y a personne (ça doit se lever vers midi, lol!).
D'après mon estimation 80% des gens ne sont que pour s'inquiéter de leurs "indemnités" et 20% pour se trouver un taf.
pour moi ça doit être l'inverse, fermeture de pôle emploi à midi ouverture à 6h tous les rendez-vous à 7h comme en usine.
Sinon 1 délégué de pôle emploi dans chaque communauté de communes, ça en éviterait des abus des 2 côtés et créerait de nouveaux emplois car rares sont les agences d'interim et coopératives d'employeurs en campagne.
Les contrôles existent, on va jouer sur les statistiques c'est tout
S'il y avait des emplois pour tout le monde ça se saurait
Quels sont les moyens mis sur l'accompagnement et la formation, on préfère mettre des moyens sur le contrôle
De plus, ne pas confondre les annonces du gouvernement et les positions du PS
Le PS n'est pas laxiste mais sait très bien faire la différence entre un travail de fond et les effets d'annonces démagogiques
Ce n'est pas le PS qui a changé, il a toujours défendu l'accompagnement, la formation, la réduction du temps de travail
Sur ces points que la droite refuse, elle a montré son incompétence et son mépris pour les chômeurs, non ce ne sont pas des assistés
Ils ont cotisé, il s'agit d'une assurance que diriez-vous si votre assurance automobile refusait de prendre en charge le coût des réparations
Vous n'avez subit un licenciement et/ou l'enchainement de petits boulots dont le salaire en permet même pas de payer un loyer
DE meme avec les locataires,les depots de bilan,tout simplment la suppression des notes
pour faire plaisir aux cancres,les licenciements conventionnels qui ne sont qu'une chasse aux avantages,l'immigration sociale abisive qui nuit aux vrais immigres etc etc
et lorsque ...
les Ministres sont inactifs, laxistes et méprisants envers les porteurs de projets qui leur présentent des projets industriels créateurs d'emplois nouveaux nets,
alors
les Ministres se placent de facto dans la catégorie des CASSEURS d'emplois.
Il convient donc de renvoyer dans leurs foyers les ministraillons du gouvernement Valls II.
Rebsamen ne travaille pas, il se comporte comme un commentateur ramier professionnel, et ce n'est pas celà son boulot de ministre dont il dévalorise la fonction.