
Finalement non ? Au lendemain de l'adoption par le gouvernement d'une loi de finances rectificative pour 2014, le secrétaire d'Etat chargé du Budget a reconnu jeudi 13 novembre sur l'antenne de RTL qu'une hausse d'impôts en 2015 ne pouvait être totalement exclue. Avant de rectifier ses dires auprès de l'AFP.
Une promesse non tenue ?
Il faut dire que le 6 novembre, François Hollande en avait bel et bien fait la promesse :
"A partir de l'année prochaine, il n'y aura pas d'impôt supplémentaire pour qui que ce soit".
Or, la hausse de 20% de la taxe sur les résidences secondaires semble démontrer le contraire. Confronté à cette contradiction, Christian Eckert a d'abord précisé que cela n'entrait pas dans la catégorie des nouveaux impôts :
"On n'est pas l'année prochaine". "Cette disposition avait été annoncée bien avant cette intervention du président de la République".
150 millions d'euros pour les communes
Et de préciser
"Elle pourra toujours être retravaillée par les parlementaires". "C'est une mesure qui a été demandée par les communes et qui renflouera le budget" de celles qui le décideront". "Au total, cela pourrait rapporter 150 millions d'euros".
Mais alors, à quoi sert la parole présidentielle si les taxes et les impôts continuent d'augmenter ? Christian Eckert a conclu :
"On ne peut pas graver dans le marbre une situation qui dépend d'un contexte international que nous ne maîtrisons pas"
Mais il a ensuite rectifié ses propos auprès de l'AFP, affirmant que "l'engagement du président de ne pas décider d'augmentations supplémentaires d'impôts pour qui que ce soit à partir de 2015 (serait) tenu." "Le taux de prélèvement obligatoire baissera jusqu'en 2017", a-t-il encore assuré.
"Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent", disait Jacques Chirac et Charles Pasqua, en reprenant les propos d'Henri Queuille...
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