Pas de répit en 2014 pour les faillites d'entreprises

Après le record de 2013, où elles avaient retrouvé le niveau de 2009, les défaillances d'entreprises ont continué leur hausse. Le secteur du bâtiment est le plus touché avec pas moins d'un quart des faillites.
Les entreprises réalisant plus de 15 millions d'euros de chiffre d'affaires ne sont pas à l'abri d'une faillite.

Les faillites d'entreprises ont atteint un niveau historique en 2014. La dernière enquête du leader mondial de l'assurance-crédit Euler Hermes, dévoilée par Le Figaro et Europe 1, met en avant 63.400 défaillances d'entreprises. Un chiffre en hausse de 1% et ce alors que 2013 avait déjà constitué une année record avec pas moins de 63.101 faillites (+3% par rapport à 2013), retrouvant ainsi le niveau de 2009.

 Les PME et le secteur du BTP particulièrement touchés

Si au niveau des entreprises, ce sont les PME les plus touchées, avec plus d'un cas sur cinq (21%), les grandes entreprises, qui réalisent plus de 15 millions d'euros de chiffres d'affaires, ne sont toutefois pas épargnées. "[Leur] défaillance représente cette année un chiffre d'affaires cumulé de 8,9 milliards", note Nicolas Delzant, président du comité exécutif d'Euler Hermes, cité par Le Figaro.

Concernant les secteurs, c'est celui du bâtiment qui subit le plus de faillites d'entreprises avec un quart des défaillances totales. "Il faut absolument que ce secteur redécolle pour donner une impulsion à l'économie globale", note au micro d'Europe 1 Nicolas Delzant, lui qui expliquait au Figaro que "la sortie de crise [du secteur du BTP] est essentielle et requiert des mesures de soutien adaptées".

Commentaires 18
à écrit le 20/02/2015 à 11:38
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les entreprises en faillite ne devraient contaminer les autres. les banques continuent a subventionner. si le feux est trop on étend pour rallumer a nouveau

à écrit le 21/11/2014 à 13:58
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drôle je viens juste de passer près de la station BP à Nice Bd Starevitch ou un impressionant débarquement et embarquement de travailleurs romains s'opérait en toute tranquilité. Environ une 20aine, qui arrivent et qui viennent remplacer les 20 qui p...

à écrit le 21/11/2014 à 13:28
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Mouais, l'essentiel c'est que les petits gars de la SNCF ou de la RATP partent en retraite à 52 ans. Que les fonctionnaires soient 2 fois plus nombreux qu'en Allemagne. Et moi qui croyais que la tranche à 75% allait nous sauver.

à écrit le 21/11/2014 à 11:29
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C'est la vie!! Des entreprises n'y arrivent pas er il est normale qu'elles disparaissent 1% de plus c'est vraiment pas significatif Il est par contre certains que tous les bêtises de Hollande et duflot et les contraintes digne de l'URSS sur les ap...

le 21/11/2014 à 12:27
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Demandez à ceux qui restent sur le carreaux ce qu'ils en pensent ...

à écrit le 21/11/2014 à 11:04
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Compte tenu du matraquage fiscal sans précédent, les restos du coeur vont avoir des tas de millions de nouveaux adhérents. Ah ! ils sont forts nos responsables mais pas coupables : ils ont fait de la douce France un véritable champ de ruines.

le 21/11/2014 à 13:16
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Le socialisme a besoin de fonctionnaires et pas d'entreprises : les faillites vont permettre à l'état d'élargir son champ d'intervention à toute activité. Le progrès social est en marche !

à écrit le 21/11/2014 à 10:03
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Les défaillances des jeunes entreprises doivent être l'objet d'une attention toute particulière : - plus de 20 % des nouvelles entreprises ne passent pas les 2 ans d'existence - plus de 50% % des nouvelles entreprises ne passent pas les 5 ans d'exi...

à écrit le 21/11/2014 à 9:50
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Et la fameuse boite à outils tant vantée par le Président il y a quelques temps et qui devait résoudre tous les problèmes ?

à écrit le 21/11/2014 à 9:48
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Quand un mauvais cuisinier fait faillite il est généralement immédiatement remplacé par un bon cuisinier, qui attendait depuis des mois qu'un emplacement se libère. Et cela vaut pour beaucoup de types de commerces et d'artisans. Aux USA il y a des di...

le 21/11/2014 à 12:25
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votre discours s'appliquait aux hommes politiques ...

à écrit le 21/11/2014 à 9:46
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C.DUFLOP a réussi à foutre en l'air le secteur du bâtiment !

à écrit le 21/11/2014 à 9:08
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cerise sur le gâteau .... on entend parler de "cadeaux" aux entreprises !!!!!!!!!!!!!!!!!!

à écrit le 21/11/2014 à 9:00
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et on dit les banques qui sont frlleuses .c'est plutot NOS POLITIQUES QUI SONT DECONNECTES ; IL FAUT FERMER l'ENA

à écrit le 21/11/2014 à 8:34
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l'état devrait ajouter encore quelques taxes, impôts, prélèvements divers pour faire couler celles qui restent encore debout.

le 21/11/2014 à 11:55
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seules les plus solides survivent,c'est la sélection naturelle,la france n'a pas besoin de financer les canards boiteux.la taxation reste raisonable,dans certaines communes la taxe foncière des entreprises a baissé de 10%,que faut il de plus?

le 21/11/2014 à 12:36
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ils y pensent tous les jours le compte penibilite en est le dernier exemple

le 21/11/2014 à 14:04
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arrêtons de subventionner le btp...c est comme le social en France ....la hausse des prix et loyer en France en est le résultat ...et c est les français financent....

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