
Deux jours après avoir accordé un nouveau délai à la France, la Commission européenne montre son intention de maintenir une forte pression sur le gouvernement. Une recommandation qu'elle a rendue publique vendredi 27 février fixe en effet de nouveaux objectifs de réduction budgétaire à Paris, exigeant qu'il réduise son déficit public plus que prévu en 2016 avant d'atteindre 2,8% du Produit intérieur brut (PIB) en 2017, via des mesures d'économies supplémentaires.
Bruxelles attend notamment un déficit public:
- de 4,0% du PIB en 2015, au lieu des 4,1% promis par le gouvernement français;
- de 3,4% en 2016, là où Paris prévoit 3,6%;
- puis de 2,8% en 2017, année où le pays est censé repasser sous la barre des 3%.
En termes structurels (hors effet de la conjoncture), Bruxelles souhaite que la France réduise son déficit de 0,8 point de PIB en 2016 puis de 0,9 point en 2017.
4 milliards d'euros manquent encore pour 2015
Pour 2015, les chiffres étaient déjà connus: la Commission a fixé à la France un effort structurel de 0,5 point de PIB. Pour l'instant, le compte n'y est pas. Dans ses calculs, la Commission considère que les plans soumis par Paris ne permettent qu'une réduction de 0,3 point de PIB cette année. Il manque donc 0,2 point, soit l'équivalent de 4 milliards d'euros.
Ce trou (de 0,2 point de PIB) a poussé Bruxelles à demander formellement à la France de lui donner très rapidement des gages de rigueur budgétaire. Bruxelles attend de nouvelles mesures d'ici l'été et pourrait, si elle n'obtient pas gain de cause, ouvrir une procédure de sanctions à l'encontre du pays, ce qui serait du jamais vu.
La France respectera la trajectoire fixée, promet Sapin
Le ministre des Finances, Michel Sapin, en visite à Ljubljana en Slovénie, s'est néanmoins empressé de déclarer à l'AFP que la France est "en capacité" de respecter cette trajectoire "exigeante" et "réaliste". Jeudi à Vienne, il avait assuré que des "mesures supplémentaires" seraient prises pour remplir les engagements européens de la France en la matière si celles-ci s'avéraient nécessaires
"Nous ferons ce que nous avons à faire pour que la France respecte ses engagements de diminuer son déficit structurel de 0,5 point de PIB en 2015", a affirmé le ministre.
Il faudrait revoir le système qui est improductif.
On parle paiement d'indemnités, à quand des indemnités sur les morts de la chose sur les champs de bataille ou pour le travail non rémunéré?
Explication: mettre la pression peut conduire à un stresse exagéré, conduisant à la mise en bière!
Cette idéologie est nécrophage...
Vous êtes bien le seul
Bien au contraire
Vous faites des affaires en France, vous payez les impôts équivalents en France, et de même partout en Europe.
Après cela les instances Européenne pourront peut-être se permettent de sermonner.
Mais avec un Juncker, roi du système pourrit, au sommet de l'Europe, on peut encore voir passer les déficits par les fenêtres et les ponts (image passoire de l'Europe imprimée sur ces billets!)
quant on est incapable de tenir son engagement alors on laisse sa place à plus compétent
Quand et avec quel parti aurons nous de vrais réformes sur les dépenses publiques ?????
Va-t-on vers des coupes dans les retraites, des baisses de prestations sociales?
Mais quand même il vient de donner un signe en revoyant le parc des véhicules de fonction.
Maintenant il faut revoir également les grilles indiciaires avec l'allongement de l'âge de la retraite en augmentant les années pour franchir un indice ou un grade. Sinon on payera des retraites trop avantageuses de fonctionnaires.
Notre clique politique d'énarques ne vaut pas mieux que les papanouteurs grecs
Un jour sera t on capable de comprendre qu'il faut vivre avec ce qu'on gagne ????
Des objectifs difficilement atteignables sauf aux prix de sacrifices engendrant colère et frustrations .
Et un vrai changement redonnerait le moral aux francais
On nous a Taxé pour rien on n a vu aucun changement
Et on voit un classe politique menteuse corrompus voila la vrai raison de la monte du FN
rien pour relancer un peu d'inflation, c'est aussi dans les conditions de l'euro d'être vers 2 %. bizarre ils oublient