L'Espagne toujours durement touchée par le chômage

Le chômage a de nouveau fortement augmenté en Espagne en mars avec 123.543 chômeurs de plus qu'en février. Selon Eurostat, le taux de chômage espagnol était le plus élevé de la zone euro en février, à 15,5%, soit près du double du taux de chômage moyen de l'Union européenne (7,9%).

Le chômage a de nouveau fortement augmenté en mars en Espagne, avec 123.543 chômeurs de plus qu'en février, pour atteindre un total de 3,6 millions de personnes, a annoncé jeudi le ministère du Travail.

Cette hausse est toutefois moins élevée que celles enregistrées les mois précédents. En janvier par exemple, l'Espagne avait enregistré 198.838 demandeurs d'emploi supplémentaires et en février 154.058 de plus.

Selon des chiffres diffusés mercredi par l'office européen de statistiques Eurostat, le taux de chômage espagnol a atteint en février 15,5% de la population active, soit le plus élevé des pays de la zone euro et près du double du taux de chômage moyen de l'Union européenne (7,9%).

L'économie "espagnole continue d'être touchée par les effets de la crise", a déclaré la responsable de l'emploi Maravillas Rojo, dans un communiqué du ministère du Travail. "Bien que la hausse de mars soit la moins élevée de ces six derniers mois, elle représente un nombre important de personnes qui ont perdu leur emploi et connaissent des difficultés", a-t-elle ajouté.

En mars, c'est le secteur des services qui a été le plus affecté, avec 57.891 chômeurs supplémentaires, soit 2,8% de plus qu'en février. 20.322 chômeurs de plus ont été enregistrés dans l'industrie, 16.613 de plus dans la construction, 7.684 dans l'agriculture et 21.033 parmi les personnes n'ayant encore jamais travaillé, selon le communiqué.

Après plus de dix ans de forte croissance économique, alimentée notamment par une activité frénétique dans le secteur immobilier, l'Espagne a brutalement plongé dans la crise économique et est entrée en récession fin 2008.

Commentaire 1
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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en france nous ne sommes pas mieux mais le nuage de la crise s'arrete a nos frontiere rien ne peut nous arriver

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