Un milliardaire des émergents, plus grande fortune du monde

Le classement 2010 Forbes des milliardaires consacre l'homme d'affaires mexicain Carlos Slim, ainsi que le français Bernard Arnault (LVMH), et plus globalement le développement de ce club très fermé malgré la crise.

Dans le nouveau classement des milliardaires que vient dévoiler le magazine Forbes, on peut retenir trois choses. D'abord, c'est un homme des pays émergents qui prend la tête et non plus un homme des classiques grandes puissances occidentales - en 1994, un Japonais avait été numéro un.  Il ne s'agit toutefois pas d'un inconnu (il était déjà troisième en 2009) puisque c'est le mexicain Carlos Slim. A 70 ans, il a amassé une fortune de 53,5 milliards de dollars (39,2 milliards d'euros). Le milliardaire mexicain a commencé très jeune dans le milieu des affaires. Pour l'anecdote, il vendait des sodas à sa famille alors qu'il avait tout juste une dizaine d'années. Adolescent, il tenait des livres de comptes enregistrant recettes et dépenses et s'initia aux arcanes du marché obligataire en achetant un bon du Trésor.

Son immense empire comprend certains des plus fameux grands magasins du Mexique. Il détient le premier opérateur télécoms du pays mais également des hôtels, des restaurants, des entreprises de BTP, d'exploration pétrolière et la banque Inbursa. Certains déclarent même qu'il est difficile de passer une journée au Mexique sans verser un peso à Carlos Slim. A l'étranger, Carlos Slim détient des participations dans des groupes tels que le distributeur américain Saks ou la société propriétaire du vénérable New York Times. L'homme d'affaires est un spécialiste du rachat d'entreprises en difficulté qu'il remet en selle. C'est en 1990 que le Mexicain désormais milliardaire s'est clairement installé dans le monde des affaires. Cette année là, il a racheté avec des associés la compagnie publique de téléphone Telmex pour 1,7 milliard de dollars.

Les traditionnels leaders de ces classements ces dernières années Bill Gates (Microsoft) et Warren Buffett (Berkshire Hataway) viennent juste derrière. Sans leurs dons massifs à des oeuvres philanthropiques, ils seraient restés en tête. C'est d'ailleurs le second enseignement de ce palmarès Forbes : pas ou peu de crise pour les milliardaires. Ils avaient un peu souffert en 2009 avec plus de 150 sorties du classement. En 2010, ils reviennent en force et leurs milliards avec : 1011 sont inscrits avec 3600 milliards de dollars de fortune contre 793 un an plus tôt et 2400 milliards. Le record de 2008 avec 1125 milliardaires n'est pas loin. Malgré la situation économique tendue de leur pays, les Russes redressent la tête avec 62 nouveaux milliardaires autant que les nouveaux entrants venus d'Asie, notamment de Chine (dont sept femmes). Les Etats-Unis toujours dominant (403 soit 40% du classement et 38% en valeur) s'érodent un peu (respectivement 44% et 38% en 2009).

Troisième point fort qui touchera davantage les Français : l'entrée dans les dix premiers d'un milliardaire tricolore, le PDG actionnaire du leader mondial du luxe LVMH, Bernard Arnault qui se hisse de la quinzième la septième place, sa fortune étangt passé en un an de 11,5 milliards de dollarsà 27,5 milliards. Cela fait de lui désormais l'homme le plus riche d'Europe.

Commentaires 5
à écrit le 14/03/2010 à 7:56
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Pour les aigris et les envieux, je vous rappelerais cette maxime: appauvrir les riches n'a jamais enrichi les pauvres... Pauvres naîfs, vous ne pensez pas quand même qu'au temps du communisme - par essence même, égalitaire - les palais, les belles r...

à écrit le 11/03/2010 à 17:40
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16 Mds en un an ! C'est pas de la petite augmentation ça ^^

à écrit le 11/03/2010 à 8:01
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information people sans interet...a quand de vrai nouvelle avec un vrai travail de journaliste...l'info bling bling gagne du terrain...pognon sport scandale sexe....

à écrit le 11/03/2010 à 7:31
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ou est la justice dans ce monde pourri les uns font les poubelles pendant que d autres se remplisses les poches en se levant le matin

à écrit le 11/03/2010 à 7:10
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Le plus triste dans cette histoire, c'est que pour avoir des "riches", il faut qu'il y ait des "pauvres" car l'argent ne tombe pas du ciel... CQFD, plus il y a de riches => qu'il y a de plus en plus de pauvres ou des gens qui s'appauvrissent ......

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