Etats-Unis : la consommation stagne, l'industrie et l'immobilier souffrent

Les dépenses de consommation sont restées stables aux Etats-Unis en juin, comme les revenus des ménages (après huit mois consécutifs de hausse). Les commandes à l'industrie ont diminué de 1,2% en juin, plus qu'attendu, tandis que les promesses de vente de logements ont continué de se replier en juin, de 2,6% par rapport au mois précédent.

Les dépenses de consommation des ménages américains sont restées inchangées en juin, comme leurs revenus, et leur taux d'épargne a atteint son plus haut niveau depuis un an, selon les statistiques publiées ce mardi par le département du Commerce.

Celui-ci a en outre revu à la baisse les chiffres de la consommation en mai, qui ne montrent plus qu'une progression de 0,1%, contre 0,2% annoncé initialement.

Les économistes et analystes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne une hausse de 0,1% des dépenses de consommation en juin.

Le taux d'épargne a atteint 6,4%, en hausse d'un dixième de point, son niveau le plus élevé depuis juin 2009.

Ce coup d'arrêt à la consommation s'inscrit dans un contexte d'inflation faible, l'indice des prix PCE de base (hors alimentation et énergie) ayant lui aussi stagné en juin et ressortant en hausse de 1,4% sur un an.

De leur côté, les commandes à l'industrie ont diminué de 1,2% en juin, alors que le marché attendait une baisse de 0,5% seulement, a annoncé aussi le département du Commerce. En mai, ces commandes avaient reculé de 1,8% (révisé de -1,4%), affichant un deuxième mois consécutif de baisse.

Hors transports, les commandes affichent une baisse de 1,1%, ce qui constitue leur deuxième baisse consécutive en neuf mois après le repli de 1,2% (révisé de -0,6%) observé en mai. Les commandes hors défense ont en revanche diminué de 1,1% en juin après un recul de 1,8% le mois précédent.

Enfin, l'indice des promesses de vente de logements, calculé par la NAR (association des agents immobiliers), a subi en juin une baisse inattendue de 2,6% par rapport à mai, alors que les économistes et analystes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne une hausse de 0,6%. Il est ainsi tombé à un nouveau plus bas historique à 75,7. Il avait chuté de 29,9% (révisé) en mai après l'expiration d'un crédit d'impôt aux primo-accédants. Sur un an, les promesses de vente affichent en juin un recul de 18,6%.

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.