Etats-Unis : la consommation et l'activité industrielle bien orientées

En janvier, les ventes de détail ont progressé de 0,3%, après 0,5% en décembre. L'indice manufacturier Empire State de la Réserve fédérale de New York a augmenté en février un peu plus qu'attendu, à son plus haut niveau depuis juin dernier. Mais les prix à l'importation ont enregistré une forte hausse mensuelle, de 1,5%.
Copyright Reuters

Indicateurs globalement positifs ce mardi outre-Atlantique. Les ventes au détail ont progressé, mais moins vite qu'attendu en janvier, sous l'effet d'un recul dans les secteurs de la restauration et des matériaux pour le bâtiment. Les ventes au détail ont augmenté de 0,3% par rapport à décembre, selon le département du Commerce, qui témoigne d'une septième hausse mensuelle consécutive.

Au mois de décembre, les ventes au détail ont progressé de 0,5% (révisé de 0,6%). Sur un an en janvier, l'augmentation s'inscrit à 7,8%. Les ventes hors automobile ont enregistré en janvier une hausse de 0,3%, comme en décembre. Le consensus des analystes était de 0,5%.

Par ailleurs, l'indice manufacturier de la Réserve fédérale de New York a augmenté en février pour s'établir à 15,43, soit légèrement au-dessus des attentes du marché et à son plus haut niveau depuis juin dernier. Cet indice d'activité, dit "Empire State", a progressé de 3,51 points. L'indice des stocks a bondi à 9,64 en février contre 4,21 le mois précédent et atteint son plus haut niveau depuis avril dernier. Les commandes nouvelles et les livraisons ont cependant reculé par rapport à janvier.

Les sous-indicateurs de l'emploi sont ressortis mitigés. L'indice du nombre d'employés est tombé de 8,42 en janvier à 3,61 en février mais celui de la durée moyenne hebdomadaire du travail est quant à elle passé de 2,11 en janvier à 6,02. L'indice des conditions d'activité à six mois a reculé à 49,40 en février contre 58,95 en janvier. L'indicateur "Empire State" est l'un des premiers à donner une idée de la conjoncture économique industrielle durant le mois examiné.

En revanche, les prix à l'importation ont bondi en janvier en raison d'une nouvelle hausse des coûts énergétiques, selon le département américain du Travail. Les prix à l'importation ont progressé de 1,5%, soit presque le double de la prévision de 0,8% des économistes interrogés par Reuters. Les cours du pétrole ont grimpé de 3,4% en janvier et de 18,5% au cours des quatre derniers mois. Les coûts non liés au pétrole ont avancé de 1,1% le mois dernier, soit leur plus forte hausse depuis avril 2008.

Les prix à l'exportation ont également progressé, de 1,2% en janvier, au-dessus du consensus qui tablait sur une hausse de 0,7%. Ils ont été soutenus par les prix des exportations agricoles, en hausse de 3,2%.

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.