Après l'Algérie, direction les Emirats arabes unis. Le président français doit s'y rendre mardi 14 janvier pour y défendre les intérêts économique. Avec lui, outre les ministres des Affaires étrangères, du Redressement productif, de l'Ecologie et de la défense, une très longue liste d'entreprises seront représentées: Total, Air Liquide, Areva, Schneider Electric, EDF, Veolia environnement, Suez environnement, Club méditerranée, Accor, Caisse des dépôts, Axa, Alstom, Thales, Arianespace, la SNCF et la RATP...
Objectif clairement affiché: faire valoir les intérêts hexagonaux auprès de son "son premier débouché commercial" dans la région, comme l'a expliqué l'Elysée à l'AFP. La France y réalise son 4e excédent commercial dans le monde avec près de 2,5 milliards d'euros. Environ 500 entreprises françaises y sont implantées.
Concession de Total, nucléaire, Rafale...
Plusieurs gros dossiers devraient ainsi être abordé. Au premier rang figure la concession de Total qui expire en 2014. La compagnie pétrolière possède 13% de ses réserves mondiales sur le territoire et participe à la construction de la plus grande usine solaire à concentration.
Par ailleurs, la France cherchera de nouveaux débouchés pour la filière nucléaire, après l'échec en 2009 d'un consortium Areva, EDF, DGF, Suez et Total pour un contrat sur la construction de réacteurs. Il sera également question du Rafale de Dassault même si une signature de contrat ne serait pas prévue.
(avec AFP)
