Supervision bancaire : Hollande et Merkel affichent leurs divergences

A Asperg, dans le Bade-Wurtemberg, le président de la République s'est prononcé en marge du cinquantième anniversaire du discours à la jeunesse allemande prononcé par le général de Gaulle dans la ville voisine de Ludwigsburg. Présente à ses côtés, Angela Merkel estime que la mise en place de cette réforme prendra "le temps qu'il faudra" lors d'une conférence de presse commune.
Copyright Reuters

En marge du cinquantième anniversaire du discours à la jeunesse allemande prononcé par le général de Gaulle dans la ville voisine de Ludwigsburg, François Hollande a affirmé vendredi à Asperg que "le plus tôt sera le mieux" pour mettre en oeuvre la supervision bancaire dans l'Union européenne. A ses côtés dans cette bourgade du sud-ouest de l'Allemagne, dans le Bade-Wurtemberg, Angela Merkel a rétorqué que cela prendra "le temps qu'il faudra" lors d'une conférence de presse commune.

L'un veut accélérer, l'autre souhaite prendre le temps

"Je suis pour l'Union bancaire, c'est une étape très importante, nous devons la faire par stade successifs" mais "le plus tôt sera le mieux", a affirmé le président français, alors que la chancelière allemande insistait sur "la qualité" de ce projet crucial pour la construction économique européenne. La question c'est de savoir "comment faire pour prendre en compte le plus d'établissements possibles", a ajouté François Hollande. "Pour moi, l'important c'est la qualité. Cela ne sert à rien de faire quelque chose très vite qui ne fonctionne pas. Nous allons demander à nos ministres des Finances de travailler aussi vite que possible", lui a rétorqué la chancelière allemande.

Un accord avant en octobre ?

Devant plusieurs journalistes, le ministre français de l'Economie et des Finances, Pierre Moscovici, a assuré avant la conférence de presse que les divergences entre les deux pays à ce sujet n'étaient pas "idéologiques". Parvenir à un accord en octobre serait "formidable", a-t-il ajouté.

L'Allemagne est réticente

Cette passe d'armes entre les deux dirigeants ne surprend pas vraiment. Pour mémoire, la Commission européenne a récemment proposé d'accorder à la Banque centrale européenne (BCE) la responsabilité de surveiller les quelque 6.000 banques privées de la zone euro. L'instauration d'une supervision commune avait été définie comme la condition pour que le futur fonds de sauvetage permanent de l'Union monétaire, le MES, puisse prêter directement aux banques, sans passer par les Etats. Un dispositif très attendu par l'Espagne qui craint que sa dette n'explose sous le poids de la recapitalisation de son secteur bancaire en difficulté, mais qui se heurte notamment à l'Allemagne. En Allemagne, le gouvernement s'oppose à ce que le superviseur unique contrôle toutes les banques de la zone euro jugeant que ce serait inefficace en particulier pour les plus petitesn en particulier les caisses d'épargne régionales. 

Commentaires 25
à écrit le 24/09/2012 à 16:45
Signaler
En tant qu'allemand je me dis qu'après tout l'Allemagne peut quitter l'UE si bon lui semble. Pour le moment, grâce a nôtre excédent de la balance commerciale de 15 Milliards PAR MOIS et ceci depuis plus de quinze ans, nous profitons plus que quiconqu...

à écrit le 23/09/2012 à 20:57
Signaler
je n'ai pas choisi cette Europe bureaucratique et mercantile, Je ne souhaite pas être gouverne par les allemands. Nous sommes mal partis avec ces gens la.

à écrit le 23/09/2012 à 19:10
Signaler
Il y a bien entendu, le fond et la forme... IL y a donc place au journalisme et au-delà à la spéculation. Reste l'essentiel.

à écrit le 23/09/2012 à 17:19
Signaler
Les baqnues régionales allemandes sont très malades et si elles passent sous supervision de la BCE le gouvernement fédéral va devoir aller porter secours à ces "caisses d'épargne" qui n'ont pas la possibilité de se refinancer. L'Allemagne montrée com...

à écrit le 23/09/2012 à 15:23
Signaler
http://www.facebook.com/pages/Wiz-khalifa/348365698524411?ref=hl

à écrit le 23/09/2012 à 11:02
Signaler
Si on fait fait une supervision bancaire dans la précipitation, après Hollande va demander la mutualisation de la dette, on va avoir des produits bancaires à l'image des subprimes américaines. Il vont s'y débarrasser de tout leur pourri, comme ils ca...

à écrit le 23/09/2012 à 10:53
Signaler
Quand je vois Hollande et Angela Merkel, je vois la cigale et la fourmi. L'une veut tout, tout de suite et tout dépenser, l'autre prend le temps de considérer tous les éléments pour prendre une décision responsable. L'un part au plus pressé avec le f...

à écrit le 23/09/2012 à 9:01
Signaler
Le capitaine de pédalo pense avoir le pouvoir qu'il n'a pas. Pauvre de lui ! Dans 5 ans, nouvelle alternance en vue....

le 23/09/2012 à 21:44
Signaler
Eh oui! De nouveau alternance avec Fillon: baisse des charges et des impôts, plus de monde en prison... Ensuite les français grogneront encore alors cinq ans après on aura Harlem Désir, de nouveau alternance: mort aux riches et libérons les sauvageon...

le 24/09/2012 à 11:22
Signaler
avec le FN ou le PC !

à écrit le 23/09/2012 à 8:44
Signaler
De toutes façons tout se décide à Berlin. Tout le reste n'est que littérature.

à écrit le 23/09/2012 à 1:14
Signaler
il serait temps de consulter DSK : cessons de ne voir que les questions (le mot est bien choisi, puisque rien a été prouvé !) de sexe, pour user des qualités économiques de DSK !!

le 23/09/2012 à 9:19
Signaler
Lorsqu'il était au pouvoir, il n'a rien fait

le 24/09/2012 à 11:26
Signaler
"pour user des qualités économiques de DSK " on sait ce que ça donnerait : plus d'europe libérale, plus d'austérité, en gros la politique actuelle. Hollande et DSK c'est la même chose que Sarkozy, ils signent tous le même traité !

à écrit le 23/09/2012 à 0:42
Signaler
Que Merkel se méfie, si elle paye pour les déficits français, pays de faibles et de nullards où le pdg est le plus mongol selon ses relations, Chirac était fier de l'entuber par ses mensonges et ses vraies fausses réformes de l'Etat. En régime client...

à écrit le 23/09/2012 à 0:28
Signaler
Parlons peu mais parlons bien: la Rance sombre dans la misère. Les USA, la Chine, le Japon sombrent à cause de la zone Euro... les riches quittent le pays. La France entraine la zone vers le bas... alors la question c'est celle de la dictature rouge....

à écrit le 23/09/2012 à 0:18
Signaler
Tout à fait, les français sont torturés par l'administration, nous pouvons en témoigner. On y parle des suicides en entreprise: la population qui se drogue aux psychotropes se jette par les fenêtres...

à écrit le 22/09/2012 à 23:13
Signaler
Les français plesbicitent Merkel et rejettent le laxisme. La dictature du bête ne peut exister dans un monde humaniste. un monde meilleur est toujours possible à la place de l'enfer qu'on nous a fait.

le 24/09/2012 à 11:23
Signaler
"Les français plesbicitent Merkel et rejettent le laxisme" LOL vous avez vu ça où ? Merkel impose le modèle économique allemand à toute la zone et il ne marche que pour eux !

à écrit le 22/09/2012 à 22:03
Signaler
Une union bancaire sans controle democratique,quelle bonne idee

le 23/09/2012 à 8:52
Signaler
en quoi êtes-vous compétent pour assumer une union bancaire ?? en quoi la démocratie (vous et moi) est-elle compétente pour surveiller l'union bancaire ???

le 23/09/2012 à 10:04
Signaler
Parceque les citoyens peuvent s'exprimmer via leurs representants et donc les urnes et evite que la bce par ex ne soit pas sanctionne quand elle fait n'importe quoi ou fait du delit d'initie.....Est ce que les 1000 milliards euros pretes aux banques ...

à écrit le 22/09/2012 à 21:47
Signaler
A contradiction avec male mollasson... On sait deja qui aura le dernier mot.....

à écrit le 22/09/2012 à 21:23
Signaler
Tout cela confirme que hollande espere que la croissance viendra de la BCE et surtout pas de la France.

à écrit le 22/09/2012 à 20:43
Signaler
Depuis que Mollasson dirige la République Fromagère, Merkel ne ressent plus de vergence dans la force.

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.