A Barcelone, Mariano Rajoy défend l'unité de l'Espagne

Le chef du gouvernement espagnol s'est rendu dans la première ville de Catalogne ce samedi. Il a fermement rejeté la demande d'autodétermination défendue par le dirigeant de l'exécutif catalan Artur Mas.
Le Premier ministre espagnol, Mariano Rajoy,

"Je ne permettrai pas que l'on remette en question l'unité de l'Espagne", a déclaré Mariano Rajoy. Le Premier ministre espagnol s'est exprimé ce samedi à Barcelone lors de son premier voyage officiel en Catalogne depuis un vote sur l'indépendance le 9 novembre.

Mariano Rajoy a ajouté qu'il ne ne tolèrerait pas que les habitants de la région soient contraints de choisir "entre être Catalans ou Espagnols" lors d'un meeting devant des militants du Parti populaire (droite).

Il a souligné que l'Espagne était "un pays grand et fort" et mis en avant le soutien financier accordé à la région depuis le début de la crise en 2008. Des arguments souvent contestés en Catalogne, région qui compte pour près de 20% du PIB espagnol.

Vote symbolique

L'exécutif catalan dirigé par le nationaliste Artur Mas réclamé le droit d'organiser un référendum d'autodétermination. Ce que Madrid rejette. Le gouvernement a en outre interdit la tenu du vote symbolique début novembre auquel ont pourtant participé 2,3 millions de Catalans (la majorité des électeurs ne se sont pas rendus aux urnes). Le chef de file des indépendantistes risque d'être mis en examen pour avoir tenu tête.

Ce samedi le Premier ministre a fait son procès politique, l'accusant affirmant à son égard que "jamais dans l'histoire un gouvernant n'avait perdu autant de temps en organisant des élections ni généré autant d'instabilité".

Mas veut des élections anticipées

Artur Mas souhaite organiser en 2015 des élections régionales anticipées portant sur le seul thème de l'indépendance. Si le camp des partisans d'une séparation l'emporte, il promet une une sécession qui interviendrait dès 2016.

Commentaires 8
à écrit le 30/11/2014 à 14:55
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Voilà la contradiction entre l'unité d'un État et la construction de cet UE basé sur sa décomposition!

à écrit le 30/11/2014 à 0:20
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Le temps est venu de sanctionner A MAS , la loi doit être appliquée avec rigueur , sinon ce sera la "chienlit" en ESPAGNE

le 30/11/2014 à 12:12
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c est deja la chianli TIO

à écrit le 29/11/2014 à 22:37
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Le plus gros problème de l'Espagne sont ses régions qui ont des politiques industrielles, sociales... différentes. Parler d'unité est juste un souhait mais pas une réalité. Signé un Français vivant en Espagne.

à écrit le 29/11/2014 à 19:31
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80 des gens ont voté oui, mais seuelment 30% de participation. donc 3 catalans sur 4 ne sont pas pour l'independance!!!!!

le 29/11/2014 à 21:11
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10% seulement ont voté non, donc par ta logiques 9 catalans sur 10 ne veulent pas faire parti de l'espagne et ils sont donc pour l indépendance

le 30/11/2014 à 7:54
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Je crains que ta réaction soit erronée. La mathématique donne raison à jpl...

le 30/11/2014 à 9:04
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Un catalan qui ne sait pas compter, c'est une contrefaçon.....

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