eBookers confirme ses prévisions de rentabilité

Des ventes doublées en un an et en hausse de 35% sur un trimestre, un trafic soutenu, une marge brute en hausse, des dépenses en baisse : eBookers s'emploie à rassurer les investisseurs, qui manifestent à son égard une défiance nette depuis près d'un an. "L'objectif d'eBookers reste de dégager un cash-flow positif d'ici au quatrième trimestre 2001 ou au premier trimestre 2002", souligne la société à l'occasion de la publication de ses résultats trimestriels. Sur les trois premiers mois de l'année, la perte nette a néanmoins atteint 11,89 millions de dollars, pour un chiffre d'affaires de 48,67 millions. Mais ce dernier reste sur la bonne tendance des trimestres précédents, en hausse de plus d'un tiers sur le dernier trimestre 2000 et doublé en un an. Les sites d'eBookers ont reçu 10,1 millions de visites entre le 1er janvier et le 31 mars, soit un tiers de plus qu'au dernier trimestre 2000. L'entreprise dont la trésorerie atteignait encore 43,8 millions de dollars fin mars contre 50 milions fin décembre, a parallèlement amélioré sa marge brute, repassée à 13% contre 11,5% au quatrième trimestre 2000. Les dépenses d'exploitation ne représentent plus que 30% du chiffre d'affaires au premier trimestre de cette année, contre 51,8% un an plus tôt et 34,3% sur la période octobre-décembre. "Nous restons très concentrés sur la réduction des dépenses", souligne eBookers. Dès la fin de l'an dernier, le voyagiste avait fait de la réduction de ses investissements en marketing et en communication l'une de ses priorités : son objectif affiché est de les limiter à 4 ou 5% des ventes d'ici deux ans, contre 17% fin 2000. Elles avaient culminé à 34% du chiffre d'affaires au premier trimestre de l'an dernier. Sur le Neuer Markt - l'une des trois places de cotation d'eBookers avec le Nasdaq et, depuis une semaine, la Bourse de Londres - la société gagnait 17,72% en fin d'après-midi, à 4,65 euros. Le titre avait passé la barre des 40 euros au plus haut début 2000, six mois après son introduction. Cette chute ne l'a pas empêché de poursuivre sa croissance par acquisitions : fin mars, le groupe a ainsi racheté le site scandinave MrJet pour l'équivalent de 1,3 million de dollars en actions.
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