"L'excédent brut d'exploitation (EBE) du second trimestre 2001 devrait enregistrer un recul de l'ordre de 20 % par rapport à celui du premier trimestre de l'année", précise un communiqué diffusé vendredi matin par Rhodia, qui avait réalisé un EBE de 240 millions d'euros sur les trois premiers mois de l'année. Le groupe, qui explique que son environnement s'est fortement dégradé depuis mai, met en cause quatre principaux éléments: le prix élevé des matières premières, le ralentissement récent de l'activité en Europe, la détérioration des marchés du textile et de l'électronique et enfin l'absence de signes de reprise aux Etats-Unis. Toutefois, il compte, grâce à une mobilisation de ses équipes et une amélioration de la conjoncture, atteindre les objectifs fixés à l'horizon 2003.Déjà l'année 2000 avait été difficile pour le groupe français dont le bénéfice net avait reculé de 4,8 %, à 216 millions d'euros, là encore pénalisé par le coût des matières premières, alors que le chiffre d'affaires avait bondi de 34,3 % à 7,42 milliards d'euros. Mais lors de la publication, en janvier, le groupe se montrait confiant quant à son avenir, et comptait sur une progression du résultat net pour 2001.La société annoncera, le 26 juillet, ses comptes trimestriels qui seront à comparer avec les chiffres sortis 3 mois plus tôt, dont un volume d'activité de 1,979 milliards d'euros et un résultat net part du groupe de 26 millions d'euros, en baisse de 52 %.Le marché avait, de son côté, déjà anticipé cette dégradation de conjoncture, comme le montre le recul du titre de 25 % depuis janvier. Ce qui a permis à l'action de rebondir vendredi et de clôturer dans le vert, à 13 euros (+4,08 %), alors qu'elle a cédé jusqu'à 7,9 % en séance.latribune.f

latribune.fr

20 Oct 2008, 7:27

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