L'avertissement sur ses résultats émis mardi par Nokia fait encore sentir ses effets puisque le spécialiste de la réparation de téléphones, A Novo, a vu son action chuter lourdement ce vendredi.Mardi dernier, le fabricant de téléphones finlandais a en effet revu à la baisse ses prévisions pour le deuxième trimestre 2001, annonçant une progression des ventes inférieure à 10 % au lieu des 20 % attendus et un bénéfice net par action probablement compris entre 0,15 et 0,17 euro, au lieu des 0,2 euro initialement prévus.Immédiatement, cette nouvelle avait entraîné la chute du secteur des équipementiers télécoms, d'Ericsson à Motorola en passant par Alcatel.C'etait vendredi au tour d'A Novo de subir le contrecoup de l'annonce avec une action en baisse de 11,32 % à 141 euros. C'est en tous cas une des explications apportées par un analyste interrogé par téléphone. "L'amalgame est aisé pour les investisseurs entre la chute de Nokia, et de probables difficultés à venir pour A Novo", affirme-t-il. En outre, explique-t-il, dans le contexte actuel de repli du Nasdaq, divers actionnaires peuvent être tentés de réduire leurs lignes concernant les petites capitalisations et notamment les valeurs du Nouveau Marché. Enfin, "au vu de sa faible liquidité, quelques ordres importants suffisent à provoquer une chute du titre proche de 20 %", ajoute cet analyste.Pourtant, ce mouvement ne lui apparaît pas justifié. "A Novo affiche une part de marché de 1 % du volume de mobiles traités dans le monde, rappelle-t-il. La société a par conséquent devant elle un fort potentiel de développement. D'autant que 50 à 60 % des réparations à forte valeur ajoutée sont encore pratiquées par les fabricants eux mêmes qui, pour respecter leurs programmes de réduction de coûts, vont devoir faire appel de plus en plus souvent à des intervenants extérieurs comme A Novo."Cependant analystes et investisseurs ne semblent pas en accord sur ce dossier car le titre a perdu 20,34 % en cinq séances.latribune.fr

latribune.fr

20 Oct 2008, 7:23

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