"La marque Club Med toujours porteuse"

latribune.fr.- Les semestriels de Club Méditerranée ont été bien accueillis malgré des pertes affichées...Nathalie Pelras.- Nous n'avons pas été déçus tout simplement parce que nous envisagions le pire ! Le parcours de Club Med en 2001 avait été jalonné de mauvaises nouvelles (attentats, faillite d'AOM) et d'erreurs de communication financière. Les résultats du premier semestre 2002 ont fait apparaître une légère reprise des réservations sur les dernières semaines, avec notamment une petite hausse en France. Enfin, l'attentat en Tunisie n'a pas eu d'impact significatif sur les réservations en Afrique du Nord. Bref, Club Med a confirmé le frémissement pressenti par d'autres acteurs du tourisme.Le modèle économique de Club Med est-il encore valable ?Nous pensons que la marque est toujours aussi forte. Le concept n'a pas vieilli, il a simplement été copié. Certes, la stratégie de redynamisation de la marque, avec Oyyo ou les Gymnase Club, n'a pas été bien maîtrisée. Mais les clubs, dont la modernisation se réalise avec succès, pourraient très bien être transformés en villages vacances traditionnels par un éventuel repreneur, comme Thomas Cook. Les villages, principaux actifs du groupe, sont parfois les seuls implantés sur une destination donnée.Le rachat de Grévin par la Compagnie des Alpes fait-il sens pour vous ?L'opération n'apportera rien en termes de synergies, c'est évident. Elle a pourtant un double avantage : elle permet de lisser l'activité des deux sociétés, qui était beaucoup trop saisonnière, et elle permet à Compagnie des Alpes de retrouver un champ d'opportunités d'acquisitions alors qu'elle n'avait plus de potentiel de croissance externe sur son secteur.Le tourisme est-il sorti de la crise de l'après-11 septembre ?Les loisirs et l'hôtellerie de moyenne gamme sont les moins touchés et les premiers à sortir du marasme car leur clientèle est moins internationale. Dans une optique spéculative, Club Med reste notre préféré, car il est faiblement valorisé, en termes d'actif net réévalué, et reste une proie de choix en Europe. Le marché sait qu'il est la première valeur touchée par la conjoncture internationale, et donc la première à rebondir.
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