La Bourse de Paris achève la journée sur un net repli. Plombée par les mauvais résultats de Deutsche Telekom et le profit warning de l'équipementier néerlandais Draka, la tendance baissière s'est étendue à l'ensemble des secteurs. Dans ce contexte, le CAC 40 termine en recul de 1,66% à 4.326,49 points, dans un volumes étoffé de 3,4 milliards d'euros échangés. Logiquement, Orange enregistre la plus forte baisse du CAC 40. Le titre cède 4,03% à 5,72 euros tandis que France Télécom plonge de 3,48% à 20,55 euros, affectés par les résultats de Deutsche Telekom. L'Allemand a accusé une perte nette de 1,8 milliard au premier trimestre, contre un déficit de 358 millions un an plus tôt. Bouygues, maison-mère de Bouygues Télécom, n'est pas épargné et tombe de 0,89% à 33,40 euros, tandis que Vivendi Universal, propriétaire de Cegetel, abandonne 4,08% à 31,75 euros, sous le coup, également, de prises de bénéfices après le rebond des dernières séances.Les autres valeurs technologiques ne sont pas mieux loties. Les investisseurs voient leurs craintes confirmées dans une étude du cabinet Gartner Dataquest, selon laquelle les ventes mondiales de composants optiques et de semi-conducteurs destinés aux télécommunications ont chuté de 38% en 2001. Gartner estime en outre qu'un redressement ne devrait guère intervenir cette année. Alcatel recule de 3,48% à 13,03 euros en dépit de l'annonce d'un contrat de 114 millions de dollars pour l'extension d'un réseau de téléphonie mobile GSM en Chine. Le groupe a également remporté un contrat pour la fourniture d'un réseau numérique aux Etats-Unis, sans toutefois en dévoiler le montant.Hors du CAC 40, Nexans plonge de 8,66% à 21,93 euros, affecté par l'avertissement sur ses résultats du premier trimestre du néerlandais Draka, troisième fabricant de câbles en Europe. Dans la foulée,  SG Securities a dégradé le titre d' "achat" à "conserver" et abaissé son objectif de cours de 28 à 25 euros.Cap Gemini abandonne 3,23% à 56,85 euros. Selon le Wall Street Journal, la SEC a accusé Ernst & Young, branche conseil du groupe Cap Gemini Ernst & Young, d'avoir violé les lois en vigueur en se rendant coupable de conflits d'intérêts. L'autorité boursière américaine reproche au groupe d'avoir conclu d'importants contrats avec le fabricant de logiciels PeopleSoft, dont il assurait la vérification des comptes.Les éditeurs de logiciels ne sont pas mieux lotis, à l'image de Dassault Systèmes (-3,46% à 45,7 euros), d'Infogrames (-9,61% à 6,02 euros) et de Business Objects (-7,75% à 32,39 euros). Goldman Sachs a réduit ses estimations de bénéfice par action 2002 et 2003 pour le secteur européen des éditeurs de logiciels.TotalFina Elf finit en baisse de 1,13% à 166,2 euros après la publication de résultats trimestriels conformes aux attentes. Le bénéfice du pétrolier enregistre, pour les trois premiers mois de l'année, une baisse de 36% à 1,42 milliard d'euros alors que, dans le même temps, le chiffre d'affaires à reculé de 13% à 23,78 milliards d'euros.Quelques valeurs trouvent néanmoins grâce aux yeux des investisseurs. Parmi les titres à la hausse figurent deux représentants du secteur automobile, Peugeot (+0,6% à 59 euros) et Michelin (+ 0,91% à 43,05 euros), et Air Liquide (+0,53% à 170,30 euros). Dexia, dont les résultats trimestriels doivent être publiés demain, finit sur un gain de 0,28% à 18,11 euros.Jérôme LibeskindCopyright Invest

latribune.fr

20 Oct 2008, 5:12

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