L'interprétation des résultats trimestriels d'ING varie selon que l'on voit le verre à moitié plein ou à moitié vide. Le bancassureur néerlandais a réalisé de bons résultats dans ses activités bancaires mais a enregistré des bénéfices en forte baisse en assurance.D'une manière globale, le bénéfice net d'ING a reculé de 6,7% au deuxième trimestre à 1,55 milliard d'euros. Mais les activités assurance ont largement plombé le résultat global, allant à contre-courant de l'évolution du marché de l'assurance (voir ci-contre). Le bénéfice net de la partie assurance chute de 34,9% à 700 millions d'euros contre 1,076 milliard d'euros l'an passé.Cette chute est due à un fort recul du bénéfice avant impôts dans la zone Asie-Pacifique à 54 millions d'euros, en baisse de 64,5% par rapport au bénéfice de 152 millions d'euros réalisé un an auparavant. En Europe, les résultats ne sont pas satisfaisants puisque le bénéfice imposable recule tout de même de 3,7 % à 490 millions d'euros. Seules les activités d'assurance aux Etats-Unis sauvent l'honneur avec un bénéfice en progression de 19,1% à 549 millions d'euros.Mais à côté des mauvais résultats de la division assurance, ING fait valoir les bienfaits de son modèle de bancassureur grâce à la très bonne santé de ses activités bancaires. La banque de financement et d'investissement (wholesale banking) enregistre un bénéfice imposable de 481 millions d'euros, en progression de 13,7 %. Les activités de banque de détail dans lesquelles ING est leader aux Pays-Bas voient leurs bénéfices progresser de 29,8% à 414 millions d'euros.Enfin, si le deuxième trimestre reste mitigé, ING publie un bénéfice semestriel en hausse de 25% à 3,49 milliards d'euros. A la Bourse d'Amsterdam, le titre a clôturé en recul de 2,15% à 24,56 euros.

latribune.fr

19 Oct 2008, 20:01

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