Plus d'un milliard d'euros de bénéfices pour GDF

A l'approche de l'ouverture de son capital (prévue avant l'été), Gaz de France se devait de se présenter au marché avec des arguments. Les chiffres de 2004 lui en donnent. L'an passé, GDF a notamment franchi la barre du milliard d'euros de bénéfices. A 1,046 milliard exactement, le résultat net a augmenté de 14,9% par rapport à 2003. Un chiffre qui tient autant à la réduction de la charge d'impôts, qu'à l'amélioration du résultat financier ou à celle du chiffre d'affaires.De fait, les facturations ont progressé de 8,9% l'an passé à 18,13 milliards d'euros. Et c'est hors de France que le groupe est allé cherché sa croissance. En dehors de l'Hexagone (où ses revenus ont stagné) son chiffre d'affaires a progressé de plus de 40%. Quant à la répartition par pôles, elle est à l'avantage de la fourniture d'énergie et de services qui affiche une hausse de 10,8%, tandis que la division infrastructures est restée stable.Finalement le seul accroc concerne le résultat d'exploitation en baisse de 15% à un peu moins de 1,6 milliard d'euros. Mais c'est pour la bonne cause que cet indicateur s'est replié. Car il intègre 448 millions de provisions exceptionnelles. "Le groupe a en effet décidé d'accélérer son programme de résorption des fontes, qui sera achevé fin 2007 au lieu de 2008, et d'en provisionner d'ores et déjà la totalité des coûts", explique le communiqué.Bref, alors qu'il note par ailleurs la résolution des dossiers de financement des retraites et complémentaire maladie, GDF semble avoir voulu faire le ménage avant le grand rendez-vous qui l'attend cette année. Et il ne manque pas de rappeler la qualité de sa structure financière. En un an, les capitaux propres ont augmenté de 7,5% à 10,59 milliards d'euros tandis que l'endettement net a reculé de 14,6% à 4,41 milliards d'euros.Pas de chiffres en revanche concernant 2005. Le groupe de Jean-François Cirelli insiste plutôt sur sa stratégie pour l'année en cours avec notamment l'entrée en service d'une centrale à Dunkerque ou l'intégration de la société roumaine Distrigaz Sud.
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