Optimisme pour la croissance en début d'année

Selon deux enquêtes publiées ce matin, le produit intérieur brut (PIB) de la France augmenterait de 0,6% au premier semestre, tandis que l'inflation enregistre une très légère baisse à 1,9% fin février.

Selon l'enquête de conjoncture de la Banque de France publiée ce matin, l'indicateur synthétique mensuel d'activité laisse attendre, comme le mois dernier, une progression du PIB de 0,6% au premier trimestre dans l'Hexagone. L'acquis de croissance pour l'année à la fin du mois de mars serait donc de 1,1%. Selon les chefs d'entreprise interrogés par la Banque de France, l'activité industrielle s'est consolidée en février. Et le taux d'utilisation des capacités de production, qui a légèrement diminué, reste proche de son niveau moyen de long terme. La Banque de France a également indiqué dans son communiqué que "les carnets de commandes sont toujours jugés supérieurs à la normale et se sont de nouveau légèrement améliorés, notamment sur les marchés extérieurs".

Au final, l'enquête de conjoncture, qui repose sur l'interrogation d'un échantillon de 6.000 entreprises, estime que "les prévisions d'activité pour les prochains mois restent favorablement orientées". Cet indicateur reste toutefois fragile. Rappelons que ni la Banque de France, ni l'Insee n'avaient perçu l'impact du décrochage du secteur automobile sur la croissance en fin 2005. Les deux organismes tablaient encore en décembre sur une progression du PIB de 0,6% au quatrième trimestre alors que celle-ci a finalement été ramenée à 0,2%.

De son côté, l'Insee a publié ce matin l'indice des prix à la consommation. Ces derniers ont augmenté de 0,4% au mois de février par rapport à janvier. Sur douze mois, l'inflation s'établit à 1,9% fin février, soit en léger repli par rapport à janvier, où elle atteignait 2% sur un an. Cette baisse est la conséquence d'un effet de base plus marqué, les prix ayant fortement augmenté en février 2005 (+0,5%) en raison d'une période de grand froid.

La progression de l'indice des prix à la consommation en février s'explique par plusieurs facteurs. Le premier est l'augmentation des prix des "autres services" sous l'effet des hausses saisonnières liées aux vacances scolaires de février. Les prix des produits frais, de l'énergie, des autres produits manufacturés et des loyers, de l'eau et des services d'enlèvement d'ordures ménagères constituent les autres principaux éléments explicatifs. Les hausses des prix de l'alimentation hors produits frais et des services de transport et communication sont moins marquées. La baisse des prix de l'habillement et des chaussures, résultat de la campagne d'hiver de soldes, limite la hausse de l'indice d'ensemble.

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